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Emigration- Emigration clandestine (Harragas)/ Expulsion de France 2023

Date de création: 18-02-2024 18:25
Dernière mise à jour: 18-02-2024 18:25
Lu: 189 fois


POPULATION- ÉMIGRATION- ÉMIGRATION CLANDESTINE (HARRAGAS)/ EXPULSION DE FRANCE 2023

En 2023, la France a expulsé plus de 17.000 étrangers sans-papiers, dont 2.562 Algériens, qui arrivent en tête du classement pour la première fois. Les Géorgiens et les Albanais complètent le podium, tandis que les Turcs, les Afghans, les Marocains et les Tunisiens ont connu une forte hausse des expulsions.Selon le rapport annuel du ministère de l’Intérieur français, le nombre d’expulsions d’Algériens a augmenté de 36 % depuis 2022, passant de 1.882 à 2.562. Ils représentent ainsi 15 % du total des expulsions effectuées en 2023. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a justifié cette augmentation par la volonté de « faire respecter la loi » et de « lutter contre l’immigration clandestine ». Les ressortissants géorgiens arrivent en deuxième position, avec 1.642 expulsions, soit une hausse de 68 % par rapport à 2022. Les Albanais étaient la nationalité la plus expulsée depuis 2017, mais ils ont été dépassés par les Algériens et les Géorgiens en 2023. Les autres nationalités qui figurent dans le top 10 des expulsions sont :

·        Les Turcs (1.057),

·        Les Afghans (1.016),

·        Les Marocains (1.008),

·        Les Tunisiens (846),

·        Les Guinéens (795),

·        Les Roumains (787)

·        Les Ivoiriens (776).

Parmi ces nationalités, les Turcs ont connu la plus forte augmentation, avec 141 % de plus qu’en 2022. Les Afghans, les Marocains et les Tunisiens ont également enregistré une hausse significative, avec respectivement 37 %, 16 % et 13 % de plus qu’en 2022. Le rapport du ministère de l’Intérieur indique que le nombre total d’expulsions effectuées en 2023 a augmenté de 1,2 % par rapport à 2022, passant de 16.848 à 17.048. Il précise que 76 % des expulsions concernent des retours vers des pays situés en dehors de l’Union européenne, et que 24 % concernent des retours vers des pays membres de l’UE.Le rapport souligne également les difficultés rencontrées par les autorités françaises pour exécuter les obligations de quitter le territoire français (OQTF), notamment en raison du refus de certains pays de réadmettre leurs ressortissants, de la pandémie de Covid-19 et de la résistance des personnes concernées. Il annonce que le gouvernement français va renforcer sa coopération avec les pays d’origine et les pays de transit, ainsi que ses moyens de contrôle et de rétention des étrangers en situation irrégulière.