SANTE- INFOS’ DIVERSES- SANTÉ/INFOS’
DIVERSES 2023
- Maladies rares :
hémophilies et
maladies hémorragiques héréditaires L’Algérie compte près
de 3 000 patients (maladies rares et hémophilie) qui sont actuellement traités. Le protocole
du traitement est importé et coûte très cher». À titre
d'exemple. Rrien que pour le service d'hématologie de
Constantine, l'on dépense 65 milliards de centimes pour une population de 300
patients, soit 1/5 du budget des médicaments. En Algérie, il existe même
des foyers de la maladie hémophile, comme Tébessa, Tiaret et Chlef».
Cette maladie est provoquée par les mariages consanguins et l'on peut compter
parfois jusqu'à 40 cas dans une même famille. Alger prend la tête des cas
diagnostiqués, avec 500 patients.
-L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a
recensé 8000 maladies rares requérant une prise en charge pluridisciplinaire.
-L'Algérie enregistre plus de 6000 nouveaux cas du cancer du colon par an. C'est un type de cancers qui affecte plus les
hommes que les femmes chez lesquelles c'est le deuxième après celui du sein
-Selon des rapports de santé, le diabète de type 1 est
le type le plus fréquent chez l'enfant. C'est l'une des maladies chroniques les
plus fréquentes de l'enfance, l'incidence a augmenté ces dernières années, en
particulier chez les enfants de < 5 ans. Bien que le type 1 puisse
apparaître à n'importe quel âge, il se manifeste généralement entre 4 et 6 ans
ou entre 10 et 14 ans. Le diabète de type 2, autrefois rare chez l'enfant, voit
sa fréquence augmenter, en parallèle avec l'augmentation de l'obésité
infantile, évoque le rapport. Il se manifeste généralement après la puberté,
avec une prédominance entre 15 ans et 19 ans. La très grande majorité des
diabètes de l’enfant et de l’adolescent est de type 1, insulinodépendant (90%
des cas). Cette proportion est inversée par rapport à l’adulte où l’on retrouve
principalement le diabète de type 2, indique Andrew Calabria,
MD, The Children's Hospital of Philadelphia, dans un
rapport publié août 2022. Il n’existe pas de prévention particulière, car ce
diabète n’est pas lié à l’alimentation. Lorsqu’un individu est atteint d’un
diabète de type 1, les autres membres de sa famille sont un peu plus
exposés à développer cette maladie, mais il
n’existe pas de dépistage fiable, pouvant mener à un traitement préventif.
-l’Algérie dénombre actuellement (février 2023) 45.000 personnes souffrant de
dystrophie musculaire causant la mort dans la plupart des cas . On la rencointrenotamment en campagnes en raison des mariages
consanguins
- Selon la direction de la Santé de la wilaya
d’Oran (mars 2023)
1.162 nouveaux cas de tuberculose ont été déclarés en 2022 contre
1.234 cas, en 2021, soit une baisse par rapport aux années passées ; ceci est
dû aux efforts du Centre de contrôle de la tuberculose et des maladies
respiratoires et la prévention après la confirmation de la maladie. Selon la
même source, en 2022, il a été enregistré 619 cas de tuberculose
extra-pulmonaire et 487 cas de tuberculose pulmonaire. Malgré la baisse du
nombre des cas cette maladie liée à la pauvreté, la sous-alimentation, l'exode
rural, la déficience du système immunitaire et le manque d'hygiène, inquiète
toujours les services concernés.
La consommation du narguilé serait aussi parmi
les causes du retour en force de la tuberculose. Le tiers des nouveaux cas de
tuberculose recensés, ces derniers mois à Oran, serait directement lié à la
consommation de la chicha. La consommation du narguilé expose à des risques de
transmission microbienne, comme la tuberculose, car les fumeurs utilisent le
même embou
-Cent-quarante-et-un (141) Palestiniens ont été tués par les forces
sionistes à Ghaza et en Cisjordanie depuis le début
de l’année 2023, indique , en mai 2023, le Bureau de
la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Au total,
33 morts, dont six enfants et quatre femmes, ont été causés par l’agression
sioniste contre la bande de Ghaza la semaine
dernière, tandis que 108 morts ont été recensés en Cisjordanie occupée et à El Qods-Est. Le rapport bimensuel sur la protection des civils
couvrant les deux premières semaines de ce mois indique en outre que 190
Palestiniens ont été blessés, dont 64 enfants et 38 femmes, à la suite des
bombardements et des raids de l’occupation. Selon l’OCHA, en plus de provoquer des
morts, l’occupant a démoli ou confisqué 42 structures à El Qods-Est
et en Cisjordanie, dont 17 logements. Les autorités de l’occupation ont procédé
au déplacement forcé de 50 Palestiniens, dont 23 enfants, et ont affecté les
moyens de subsistance de plus de 600 personnes. L’organisation des Nations
unies a souligné que les dé molitions sont illégales
au regard du droit international.
-Entre 2021 et 2022, le nombre de toxicomanes pris
en charge a augmenté de 37,93 %. Il est de 27.173, dont 5.174 de sexe féminin,
avec une augmentation de 140,20%. En 2012, le nombre de personnes suivies pour
une addiction était de 10.000. Leur nombre a atteint plus de 20.000 personnes
en 2020, et en 2022, le chiffre a dépassé les 27.000
- C'est sur l'île de Nauru, en Micronésie,
que le taux de fumeurs est le plus important : 48,5% de la population fume,
d'après les données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). La Birmanie
et les Kiribati, un archipel océanien, complètent le podium avec respectivement
44,1% et 40,6% de fumeurs.
Sur son site, l'Organisation
mondiale de la santé rappelle que le tabac
est "la plus grande menace à la santé publique à laquelle le monde
doit faire face" et qu'il tue 8 millions de personnes par
an, dont 1,2 million à cause du tabagisme passif. Selon les dernières
données datées de 2020, 36,7% des hommes de la planète fument, contre seulement
7,8% des femmes.
Au total, sur un an, selon
The Tobacco Atlas, plus de 5 000
milliards de cigarettes sont consommées dans le monde, soit 13 milliards
de cigarettes par jour. Ce qui veut dire que chaque minute, dans le monde,
9,5 millions de cigarettes sont fumées.
Selon une étude publiée dans la
revue Nature en 2009, le tabac a fait 100 millions de
victimes au 20e siècle. Ce bilan dépasse celui des deux guerres mondiales
réunies.
-Les
données de l’enquête STEP Wise, réalisée par le ministère de la Santé, avec l’appui
de l’OMS, l’Algérie, font état d’une prévalence de 16,2% de la consommation du
tabac à fumer chez la population âgée de 18 à 74 ans et montrent une prévalence
de 9,2% chez les jeunes de 13-15 ans. La durée moyenne de consommation de tabac
à fumer rapportée par les sondés-fumeurs est de 18,3 ans. Pour le tabac sans
fumée, la prévalence de la consommation est 8,5% chez les 18 ans - 69 ans.
Concernant le sevrage tabagique, parmi les fumeurs actuels qui ont participé à
l’enquête, on apprend que 60,3% d’entre eux ont déclaré avoir essayé d’arrêter
de fumer durant les 12 derniers mois ayant précédé l’enquête. Plus de 70% des
fumeurs veulent arrêter —30 à 40% d’entre eux essaient chaque année— mais
seulement 5% réussissent, sans aide du reste.
-Mai 2023 : Depuis 2013, l’OMS a reçu 1.500 signalements de cas de
produits de qualité inférieure ou falsifiés. Parmi ceux-ci, les antipaludiques
et les antibiotiques sont les plus fréquemment cités. La plupart de ces
signalements (42%) venaient d’Afrique subsaharienne, 21% des Amériques et 21%
de la Région européenne. D’après les nouveaux travaux de recherche menés par
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 1 médicament sur 10 en circulation
dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est, selon les estimations, soit
de qualité inférieure, soit falsifié
-Le ministre de la Santé a indiqué (fin septembre 2023) que la rage
constitue un véritable problème de santé publique, précisant que près de
120.000 personnes sont exposées au risque rabique majoritairement par morsure
de chien. «Il y est déploré malheureusement une
moyenne annuelle de 15 décès, dont 40% sont des enfants de moins de 15 ans»,
a-t-il révélé.
- Il y a eu 220
greffes rénales réalisées en Algérie en 2021, et 216 autres en 2022, malgré les
perturbations liées à la Covid-19, notamment les pénuries de médicaments
- Fin 2023, le nombre de cancers en Algérie est estimé à
plus de 50.000 cas. Le cancer du sein vient en tête, avec plus de 14.000 cas
annuels. Le cancer est devenu une véritable obsession pour les systèmes de
santé de par le monde, étant la deuxième cause de décès après les pathologies
cardiovasculaires. Les facteurs de risque, dont la pollution environnementale,
le changement du mode de vie ainsi que la sédentarité sont parmi les causes
principales. Pour faire face à cette situation, les autorités publiques ont mis
en place un Plan national de lutte contre le cancer (2015-2020) qui a englobé
toutes les activités liées à la prévention, au dépistage précoce de la maladie,
à l'examen et aux soins. L'Etat a dans ce cadre mobilisé tous les moyens
matériels et humains, en sus de la prise en charge sociale et psychologique.
Pas moins de 41 services ont été ouverts sur tout le territoire national, 77
unités de chimiothérapie, en plus de 20 centres de lutte anti-cancer,
dont 6 appartenant au secteur privé, avec un budget alloué à l'acquisition de
médicaments et de consommables médicaux inclus dans ce traitement au niveau de
la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). A cela s’ajoute le renforcement des
établissements hospitaliers en ressources humaines qualifiées et spécialisées,
l'ouverture et le renforcement des établissements hospitaliers spécialisés avec
des appareils de radiothérapie, dont le nombre est passé de 7 en 2013 à 50
actuellement, dont 12 dans le secteur privé.
-Selon le Pr Tahar Rayane, président de la société
algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT) et chef de
service de néphrologie au CHU Nefissa-Hemoud (Hussein
Dey) (22 octobre 2023/ Horizons) concernant la situation des malades
atteints d’insuffisance rénale. Il livre
des chiffres sur l’activité de la transplantation. Comment se présente la situation
épidémiologique de l’insuffisance rénale dans notre pays ? « L’Algérie
compte de nos jours 30.000 malades dialysés contre 26.000 en 2022, dont 1.000
dialyses péritonéales (DP) et 29.000 en hémodialyse. Le nombre de greffés,
depuis 1985, ne dépasse pas 2.700 et celui de ceux qui ont bénéficié d'une
greffe rénale est de 56 en 2023. Ce chiffre a baissé de 50 % par rapport à l’an
dernier. Nous avons certes atteint 300 greffes, il y a deux ou trois ans, hélas
on est en train de reculer »
-Obésité : Une étude menée par l'Organisation mondiale
de la santé (OMS) en Algérie,
montre que «30% de femmes, 14% d'hommes et environ 10% d'enfants
souffrent d'obésité»
- L’Algérie compte
actuellement 3,8 millions de diabétiques. Cependant, avertit le ministère de la
Santé (m-octobre 2023) , si
des mesures de prévention ne sont pas engagées dans le cadre d’une action
multisectorielle, notre pays risque de comptabiliser plus de 4,2 millions de
diabétiques d’ici 2025.La prévalence du diabète en Algérie est de 14,4% chez la
population âgée de 18 ans et plus et de 32% chez les sujets âgés de plus de 70
ans.
-Selon l’Organisation mondiale de la santé,
chaque année, on diagnostique environ 1 million et demi d’hommes avec un cancer de la prostate.
En outre, le cancer de la prostate, qui se classe au second rang, après le
cancer du poumon, en matière d’incidence, tue chaque année 375 000 hommes dans le monde
-La recherche
scientifique a bénéficié, en 2023, d'une hausse de plus de 6% du budget du
secteur de la santé, a affirmé, vendredi 24 novembre 2023 à Alger, le ministre
de la Santé, Abdelhak Saihi, qualifiant cette
question de «centrale».
- A la fin 2022, l’Algérie comptait 18.733 porteurs du VIH
et 1157 cas durant le 1er semestre de l’année en cours, tandis que les chiffres
révèlent que pas moins de 636 patients ont été traités de cette pathologie en
2022. Dans le monde, les données de l’ONUSIDA indiquent pas moins de 39
millions de personnes qui vivent avec le VIH Sida, dont 29,8 millions reçoivent
un traitement «efficace» alors que les décès ont
reculé de 69 % depuis 2004