POPULATION -INFOS ‘
DIVERSES-POPULATION/ INFOS’ DIVERSES 2023
-Entre
2018 et 2022, les services de la Direction de l’action sociale (DAS) ont
délivré plus de 72.000 cartes de personne âgée. C’est ce qu’a indiqué Djamel
Rahim, chef de cabinet au ministère de la Solidarité nationale, de la Famille
et de la Condition de la famille.
Le document est attribué à toute
personne âgée de plus de 65 ans. «Le nombre de cartes
ne cesse d’augmenter grâce aux efforts de sensibilisation sur les avantages
qu’elle offre», a affirmé le même responsable. Les conditions d’octroi sont
fixées par le décret exécutif 13-139 d’avril 2013.L’article 3 dudit décret
stipule que son obtention est subordonnée à l’envoi ou au dépôt d’un dossier
par la personne âgée ou son représentant dûment habilité au service de l’action
sociale de la commune de de lieu de résidence contre remise d’un récépissé de
dépôt.
La présentation de la carte facilite aux
personnes âgées, dont le nombre est de 4,5 millions, le bénéfice des avantages
prévus par la législation et la réglementation en vigueur. Elle assure
notamment la gratuité des soins au niveau des structures publiques. L’autre
objectif, selon le chef du cabinet, est d’inciter le secteur privé à adhérer à
cette démarche. «Notre but est de redonner aux seniors
la place qu’ils méritent après plusieurs années de sacrifice et de labeur»,
fait-il savoir.
Le porteur de la carte est aussi
prioritaire dans les services de l’administration publique. «Le
respect de nos aînés est un devoir. Céder la place à une personne âgée est un
acte de civisme et doit être un geste systématique. Elle est prioritaire partout», a-t-il ajouté. Dans le transport public et les
espaces culturels et sportifs, les personnes âgées passeront en premier
- L'Inde devrait dépasser la
Chine en tant que pays le plus peuplé du monde d'ici le milieu de l'année 2023,
selon des estimations des Nations unies publiées hier. La population indienne
comptera 1,4.286 milliard d'habitants contre 1,4.257
milliard pour la Chine, selon le rapport du Fonds des Nations unies pour la
population (UNFPA) sur l'état de la population mondiale. La population chinoise
a diminué l'année dernière pour la première fois en plus de six décennies,
selon des données officielles au début de l'année. Le rapport de l'UNFPA estime
également que la population mondiale aura atteint 8,045 milliards d'habitants à
la même date.
-Les chiffres récents publiés (avril
2023) par l’Office européen de statistique, Eurostat, mettent en lumière une
forte croissance des ordres d’expulsion concernant les
immigrants en
situation irrégulière en Europe, avec des nombres marquants pour l’année 2022.
L’office de l’UE a demandé aux individus concernés par ces décisions
d’expulsion de quitter le territoire européen, sinon ils seraient considérés
comme résidents illégaux de l’UE. D’après les statistiques annoncées le 5 mai
2023, 422 400 personnes, soit une augmentation de 23 %, ont été
sommées de quitter l’Union européenne en 2022, contre 342 100
personnes en 2021. Les migrants clandestins algériens sont les plus
concernés par la décision de l’UE, bien que leur nombre n’ait pas été spécifié.
Selon Eurostat, la France est en tête du classement en termes d’ordres
d’expulsion, avec 135 650 personnes, suivie de la Croatie avec
environ 40 525 personnes, puis de la Grèce avec 33 500 personnes,
majoritairement originaires d’Algérie, du Maroc et du Pakistan. Les
données publiées par l’office indiquent que près de 96 795
personnes ont été renvoyées en 2022, soit vers un pays européen, soit hors
de l’Union
européenne. En
outre, environ un million de personnes étaient recensées sans titre de séjour
en 2022, soit une hausse de 59 % par rapport à 2021.
-Il y a , en
2023, 258 millions de veuves dans le
monde, selon un rapport de l’Onu...et , selon dles
données onusiennes en 2009 et 2013, près d’une veuve sur dix vivait l’extrême pâuvreté
-Environ
14,5 millions de Palestiniens ont été répertoriés en Palestine et dans le monde
jusqu’à mi-2023, a rapporté hier, l’agence palestinienne de presse, Wafa,
citant le dernier recensement du Bureau central palestinien des statistiques,
publié hier à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la
population. Selon les nouvelles statistiques, sur la situation de la population
en Palestine, relayées par Wafa, 5,48 millions de Palestiniens vivent dans
l’Etat de Palestine, dont 2,78 millions d’hommes et 2,70 millions de femmes. La
population de la Cisjordanie occupée a atteint environ 3,25 millions d’habitants,
dont 1,65 million d’hommes et 1,60 million de femmes, tandis que la population
de la bande de Ghaza, a été estimée à environ 2,23
millions, dont 1,13 million d’hommes et 1,10 million de femmes. Le document
fait également état de plus de 1,7 de palestiniens vivant dans les territoires
occupés de 1948, outre 6,5 millions dans les pays arabes ,
et 0,8 million dans d’autres pay
-Ouali Omar, qui s’exprimait à
l’occasion d’une cérémonie organisée à Alger, à l’occasion de la célébration de
la Journée mondiale de la population, a appuyé ses propos par des indicateurs
et précis. Il sera ainsi mis en exergue que le taux de mortalité infantile
(représentant les décès de moins d’un an pour 1.000 naissances vivantes) est
actuellement au niveau de 17,7, contre 36,9 en l’an 2000 et 142 en 1970.
L’amélioration est également enregistrée et constatée en ce qui concerne le
taux de mortalité maternelle (décès maternels pour 100.000 naissances
vivantes). Ce taux a lui aussi connu un progrès puisqu’il était de 230 dans les
années 85-89, pour baisser à 117,4 en 1999 et à 48,5 en 2019. Parmi les principales
causes de la mortalité maternelle, figurent, notamment, les hémorragies, ainsi
que l’hypertension artérielle, sachant que ces causes sont pratiquement les
mêmes à l’échelle mondiale, fait remarquer Mme Djeraoune
Nadia, sous-directrice de la prospective et de la veille démographique au
ministère de la Santé. La même source a précisé que l’Algérie a déjà atteint
l’objectif assigné dans le cadre de l’agenda des Nations unies pour le
développement durable à l’horizon 2030 et qui est fixé à moins 70 décès
maternels pour 100.000 naissances. «En 2019 déjà, le
taux de mortalité maternelle en Algérie était bien au-dessous de la barre des
ODD fixés pour l’horizon 2030. Pour notre part, on s’est fixé un objectif
national de réduire ce taux encore davantage et au niveau le plus bas possible», a-t-elle encore mis en exergue. Les statistiques
communiquées à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la
population font ressortir par ailleurs que l’espérance de vie est passée de
52,8 ans en 1970 à 78,1 ans en 2022. C’est dire l’ampleur des réalisations
acquises progressivement, mais sûrement. L’occasion se présent
-Durant le période 1962-2023, la population algérienne
a évolué avec 2,52% soit à un rythme annuel presque deux fois plus rapide que
le rythme observé à l'échelle mondiale qui est de 1,6% pour la même période.
Selon les projections des Nations unies, la population mondiale (8,045
milliards) devrait atteindre 9,7 milliards en 2050. Selon ces mêmes
perspectives, l'Algérie connaîtra, à cette date, une population respectivement
de 59,8 millions d'habitants, pour varier ainsi, en 2100, entre 94,6 millions
selon des hypothèses hautes.
Selon l'Office national des statistiques ONS, la population algérienne
atteindrait 57,6 millions/hb en 2040. Si elle maintient
le niveau de fécondité actuelle constant de 2,83 enfants par femme, sa
population serait de l'ordre de 112 millions/hb en
2100.
-Selon le rapport des Nations unies sur la
sécurité alimentaire mondiale (rapport SOFI), publié mercredi 12 juillet 2023, en 2022,
9,2 % de la population mondiale (735 millions de personnes) a
souffert de faim chronique, c’est-à-dire de ne pas avoir accès à une
alimentation suffisante pour mener une vie active (contre 7,9 %
en 2019). L’insécurité alimentaire, une notion plus large qui désigne le
fait de ne pouvoir bénéficier de façon régulière d’une alimentation adéquate
(réduction des portions, sauts de repas, alimentation déséquilibrée…), touche,
quant à elle, 2,4 milliards d’individus, soit 29,6 % de la
population.
Cette évaluation,
cosignée par cinq agences – l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture
et l’alimentation (FAO), le Programme alimentaire mondial, le Fonds
international pour le développement agricole, l’Organisation mondiale de la
santé et l’Unicef –, met en évidence un
renforcement des déséquilibres : si des progrès ont été enregistrés en
Asie et en Amérique latine, d’autres régions voient leur situation se dégrader
fortement, comme au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et, surtout, en Afrique. Le
continent africain subit une aggravation de la malnutrition dans toutes ses
sous-régions. Un Africain sur cinq ne mange pas à sa faim et 61 % des
habitants souffrent d’insécurité alimentaire modérée ou sévère.
-
Plus de 69.000 migrants ont été rapatriés dans leur pays d'origine au cours de
l'année 2022, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L'OIM affirme que cela représente une augmentation de 39% par rapport à l'année
précédente. Dans le rapport «Main highlights of returns and reintegrations in 2022», l'agence attire l'attention sur le fait que la
proportion de migrants en situation de vulnérabilité a régulièrement augmenté
au cours des cinq dernières années. Par conséquent, les programmes d'aide au
retour volontaire et à la réintégration de l'OIM (AVRR) sont
«essentiels» pour offrir une protection «spécialisée» à ce groupe,
a-t-elle indiqué, précisant que l'initiative a fourni une assistance à 54.000
migrants l'année dernière. Les 15.000 autres migrants qui sont rentrés chez eux
ont été soutenus par «des programmes de retour volontaire
humanitaire». L'objectif de l'OIM est de veiller à ce que les migrants aient
accès à un soutien, des opportunités et un accompagnement
personnalisés et qu'ils retrouvent une stabilité économique, sociale et
psychosociale une fois de retour chez eux. A cette fin, l'agence a fourni plus
de 170.000 aides à la réintégration, à la fois avant le retour dans le pays
d'accueil et après l'arrivée dans le pays d'origine.
-Dans son nouveau rapport (août
2023) , l’Organisation internationale pour les
migrations (OIM) avait révélé que l’année 2022 a été hautement meurtrière sur
les routes migratoires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.