HYDRAULIQUE- INFOS’ DIVERSES-HYDRAULIQUE/INFOS’
DIVERSES 2023
-Le littoral algérien compte actuellement 21
stations de dessalement d’eau de mer, réparties sur 14 wilayas, alimentant 6
millions de personnes pour un volume de 2,6 millions de m3/jour. Dans le
détail, voici le nombre de stations de dessalement que compte chacune de ces 14
wilayas : Chlef (2, dont une en projet); Béjaïa (1) ,
Tlemcen (2), Tizi-Ouzou (1) , Alger (6, dont 1 en projet) , Jijel (1), Skikda
(1), Mostaganem (1), Oran (5, dont 1 en projet) , Boumerdès (3, dont 2 en
projet) ; El Tarf (2, dont 1 en projet) , Tipaza (4,
dont 1 en projet) , Ain-Temouchent (2). Pour ce qui est des ressources
hydriques traditionnelles, l’Algérie occupe, grâce à ses 74 barrages, la
première place dans ce domaine à l’échelle maghrébine et africaine. Toutefois,
cette année, au vu de la faible pluviométrie, leur capacité de stockage n’a pu
excéder les 32%.
-. Le nombre actuel de stations de dessalement
d’eau de mer, à savoir 14 d’une capacité totale de production de 760 millions
de m3/an, sera porté à 19 en 2024, avec une capacité de production de 1,4
milliard de m3/an, assure le gouvernement. La capacité nationale de stockage
des eaux superficielles sera augmentée par la réalisation et la mise en service
de nouveaux barrages et l’interconnexion des grands ouvrages et complexes
hydrauliques du pays. En 2024, le nombre de barrage sera porté à 85, soit cinq
de plus qu’actuellement, pour une capacité globale de 9 milliards de m3 et une
capacité de mobilisation de 4 milliards de m3/an. Le volume global de
production des eaux souterraines est estimé à 6,6 milliards de m3/an, à travers
les 281.000 forages actuels, dont 255.000 forages destinés à l’irrigation
agricole. Le volume global, toutes sources confondues, passera l’année
prochaine à 12 milliards de m3/an.
- Selon l’Agence nationale
des barrages et transferts (ANBT), le volume d’eau perdu par l’envasement des
75 barrages en exploitation est de plus de 1.2 milliard de m3 , soit 16,4% de
la capacité totale initiale de stockage et qui était de l’ordre de 7.754,83
millions de m3 . Il faut souligner également, que les barrages les plus envasés
dépassent les 50 ans de service et se situent exclusivement dans les zones
ouvertes et les moins boisées, dans l’ouest du pays surtout. «Cet
envasement, selon les estimations prévisionnelles de l’ANBT, atteindrait en
2025 un volume de 1.4 milliard de m3 , soit 18,05% de la capacité globale
d’emmagasinement d’eau. Au total, quatre campagnes de dévasement des barrages
ont été menées depuis 1962 en Algérie. La dernière en date, la troisième, a
permis la récupération de 16,1 millions de m3 de capacité de stockage de trois
barrages (Bouhanifia, Foum
El Gherza et K’Sob). La
quatrième opération est en cours (2023) , concerne
neuf barrages et devra s’achever en 2024. L’ANBT a initié, en janvier 2021, une
opération de plantation de plus de 300.000 arbres autour des versants des
bassins Les opérations de dragage des barrages sont très coûteuses, car elles
nécessitent des dragues suceuses caractérisées par des capacités d’aspiration
allant de 2.000 à 4.500 m3 /heure et qui doivent être associées à des bateaux
de servitude assurant le ravitaillement». Paqr aileurs, les coûts de vase à extraire sont estimés entre
160 à 170 DZA/ m3 . Le dévasement mécanique de
barrages asséchés ou le terrassement coûte plus cher encore, entre 300 et 360
DZA/ m3 .
- Mardi
25 avril 2023 : Le nombre d’usines de dessalement d’eau de mer en Algérie
sera porté à 19 en 2024, a révélé selon Sofiane Zamiche,
directeur du développement à la Algerian Energie Company
(AEC), filiale du groupe Sonatrach. Au titre du premier programme, 11
usines de dessalement d’eau de mer ont
été réalisées sur la bande côtière, avec une capacité de production de 2,11
millions de mètres cubes par jour.
De plus, pour faire face au stress hydrique en Algérie
et dans le cadre du plan d’urgence, 3 usines
de dessalement d’une capacité de production de 70 000 mètres
cubes par jour ont été réalisées, a indiqué Zamiche,
qui a précisé qu’il s’agit des deux usines de Bateau Cassé et El Marsa dans la
wilaya d’Alger qui ont été réceptionnés, et de celle de Corso dans la wilaya de
Boumerdès qui sera bientôt achevée et permettra d’augmenter la production de 80
000 mètres cubes supplémentaires.
-Mai
2023 : L’Algérie compte près de 600 structures de stockage, dont des
barrages et des petites retenues d’eau, 13 systèmes de transfert des eaux, 23
stations de dessalement, 211 stations de traitement et épuration des eaux usées
(STEP) d’une capacité de traitement d’un milliard m3/an, et près de 280.000
forages. Il faut aussi noter que l’Algérie exploite annuellement près de 11,3
milliards m3 d’eau de différentes sources (eaux souterraines, barrages,
forages, stations de dessalement, STEP), l’objectif étant d’atteindre, à
l’horizon 2030, une capacité de stockage nationale des barrages de 12 mds m3.
70% des eaux mobilisées dans le pays sont destinées à l’agriculture, et ce, en
vue d’irriguer des superficies allant jusqu’à 1,5 millions d’hectares. Le taux
de remplissage des barrages, a atteint 29%, contre 32% en décembre 2022, dû à
la faible pluviométrie enregistrée ces dernières années
-L'Algérienne des eaux (ADE) a procédé à la réparation de plus de
350.000 fuites d'eau en 2022 dans le cadre de son programme visant la
préservation de la ressource hydrique et la lutte contre son gaspillage, a
indiqué dimanche 2 juillet une responsable de la société.
Pour s'assurer de la qualité des eaux distribuées,
l'ADE a effectué, en 2022, plus de 3 millions de tests de chlore pour vérifier
le niveau de concentration de cet élément chimique dans les eaux traitées. Plus de 316.000 analyses bactériologiques et
plus de 333.000 analyses physico-chimiques ont été effectuées afin de contrôler
les caractéristiques des eaux traitées tels que le taux d'acidité, la densité
des minéraux et d'autres éléments,
-Environ 2,2 milliards de
personnes n'ont toujours pas d'eau potable gérée en toute sécurité à domicile,
et 3,4 milliards de personnes ne disposent pas d'installations sanitaires
gérées en toute sécurité, selon un nouveau rapport publié jeudi 6/7/2023 par
l'UNICEF et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
-Les
usines de dessalement de la mer sont financièrement coûteuses, puisqu'un mètre
cube coûte de 0,65 à 0,85 dollars (91 à 120 DA)
-En
2023, on
compte 21.000 usines de dessalement
d'eau de mer réparties sur les cinq continents
-Profitant
de son passage à la télévision nationale (7 Octobre 2023), le ministre de
l’Hydraulique a abordé la question des stations de dessalement d’eau de mer, le
ministre a fait savoir que 26 usines sont en production, d’une capacité globale
de 2,3 millions m3/jour. Et que, cinq nouvelles stations d’une capacité de
300.000 m3/ jour chacune, sont en cours de réalisation à Bejaïa, El-Tarf, Tipasa, Oran, Boumerdès, dont la livraison est prévue
en décembre 2024, ce qui portera la capacité totale de production de l’eau
dessalée en Algérie à 3,7 millions m3/jour, soit un taux de 42% de couverture
des besoins du pays. Pour ce qui est des barrages, l’Algérie qui en compte
actuellement 80, devrait voir leurs capacités de mobilisation passer de 8,3
milliards de m3 actuellement, à près de 9 milliards de m3 en 2024 grâce à la
mise en service de cinq nouveaux barrages. Cette hausse destinée à la
couverture des besoins nationaux en eau potable et de développement économique,
va se poursuivre pour atteindre 12 milliards de m3 en 2030, selon les
perspectives du secteur.
-Selon
les données présentées par la directrice générale de l’Office national de
l’assainissement (ONA), Nora Ziani (décembre 2023), l’Algérie
dispose de 213 stations d’épuration (STEP), dont les capacités peuvent atteindre
1 milliard de m3, voire 1,5 milliard de m3. Néanmoins, le volume épuré est de
l’ordre de 442 millions de m3, soit un taux de 44% par rapport à leurs
capacités. «Ces stations d’épuration sont également
conçues pour protéger les barrages d’eau, la mer, les oueds, les nappes et les
zones humides», a-t-elle indiqué.