RELATIONS
INTERNATIONALES- ISRAËL- ÉTAT DE L’ECONOMIE 2023
© El Moudjahid, 28 novembre 2023
-En
chute libre Selon des experts occidentaux, l'agression israélienne contre la
bande de Ghaza pourrait prendre fin dans moins de
trois mois. pas en raison des pressions
internationales de plus en plus exercées sur l’entité sioniste, mais par
crainte d’un effondrement total de son économie qui paie une lourde facture de
son agression continue sur la bande de Ghaza.
L’économie israélienne vit aujourd’hui sur l’un de ses pires fronts. Des pertes
massives ont été enregistrées du côté de l’occupation avec une guerre sans fin
et prolongée, incitant ainsi la Banque centrale d’Israël à rechercher des
solutions pour sauver le pays, qui est au bord de l’effondrement économique. A
cet effet, la Banque centrale a vendu 8,2 milliards de dollars en devises
étrangères en octobre, ramenant la réserve à 191,235 milliards de dollars. C’est
la première fois que la Banque d’Israël vend des devises étrangères. par contre, en septembre dernier, les réserves s’élevaient à
198.553 milliards de dollars. Le niveau de change actuel de la Banque est le
plus bas enregistré en un an, bien qu’il soit toujours supérieur à la moyenne
enregistrée au cours de la dernière décennie. À cet égard, l’économiste en chef
pour la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale de l’Institut des finances
internationales, Garbis Iradian,
a déclaré que «malgré la base économique solide
d’Israël avec de grandes réserves de change, la faiblesse de l’inflation, les
excédents de la balance courante et une dette modeste, la récente guerre
pourrait peser lourdement sur son économie». «Une
attaque terrestre à grande échelle sur Ghaza pourrait
se transformer en une guerre régionale plus importante et prolongée», a-t-il
averti. Les puissances occidentales craignent les effets de l’expansion de la
guerre sur la hausse des prix du pétrole, augmentant ainsi l’inflation et
ramenant les économies occidentales à la récession économique. Il convient
d’indiquer que l’opération déluge d’Al-Aqsa a
provoqué une chute brutale à la Bourse de Tel Aviv, qui a fermé ses portes le
dimanche 8 octobre, en baisse de 8%. Selon les données boursières israéliennes
publiées par l’Agence Anadolu, l’indice bancaire a enregistré une baisse
significative de 8,7%, la construction de 9,52%, l’assurance de 9,38%,
l’investissement de 9,2% et l’énergie de 9,22%. A ce propos, les actions
israéliennes ont perdu une valeur marchande estimée à 20 milliards de dollars.
Et d’ajouter : «Le taux de change du shekel israélien
a chuté le matin du lundi 9 octobre 2023, atteignant son niveau le plus bas des
huit dernières années. À un moment où les investisseurs se précipitent pour
vendre de la monnaie israélienne alors que la demande de refuges augmente. Dans
un communiqué, la Banque d’Israël a annoncé la vente jusqu’à 30 milliards de
dollars aux marchés, afin de remédier aux fluctuations du shekel.» D’un autre volet, les compagnies aériennes mondiales
continuent d’annuler les vols vers les territoires occupés, ce qui rajoute des
dommages subis par le secteur touristique israélien à la suite de l’attaque
soudaine. Il faut savoir que le secteur du tourisme contribue à hauteur de 2,8%
à la production intérieure d’Israël et fournit quelque 230.000 emplois dans le
pays. D’autre part, les autorités de l’entité sioniste avaient suspendu la
production de gaz naturel sur la plateforme offshore de Tamar pour des raisons
de sécurité, a rapporté la compagnie américaine pétrolière Chevron. Le champ
naval de Tamar est situé à 24 kilomètres à l’ouest d’Ascalon, dans le nord de
la bande de Ghaza, et produit entre 7,1 et 8,5
millions de mètres cubes par jour. Selon les experts, la guerre déclarée contre
la bande de Ghaza affecte non seulement l’économie
israélienne, mais aussi l’économie mondiale, car ces impacts ont été ressentis
par les marchés du Moyen-Orient.