DEFENSE- DOCUMENTS POLITIQUES- ÉDITORIAL EL DJEICH
NOVEMBRE 2023
LA
GLORIEUSE RÉVOLUTION du 1er Novembre 1954 «a changé le
cours de l’Histoire» et «détruit le mythe de l’armée invincible de la puissance
coloniale», a affirmé la revue El-Djeïch dans son
dernier numéro. L a grandeur de la Révolution du 1er
novembre «ne réside pas seulement dans le ralliement du peuple algérien autour
d’elle et dans la réalisation, par l’Armée de libération nationale, de hauts
faits d’arme qui ont ébloui le monde, mais s’explique aussi par le fait qu’elle
a changé, de l’avis de tous, le cours de l’histoire»,
mentionne l’éditorial intitulé «Epopée
de Novembre, épopée des peuples». «Comment nier les
faits, lorsque l’on sait qu’elle (la Révolution) a détruit le mythe de l’armée
invincible de la puissance coloniale, grâce à la foi du peuple algérien, à sa
volonté et à sa détermination à vaincre l’occupant et à se défaire des chaînes
de l’esclavage», ajoute la même source. El-Djeïch
observe, à ce propos, que «les positions de soutien et
d’appui de notre pays aux peuples sous occupation qui luttent pour l’exercice
de leur droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance sur leur
territoire, comme c’est le cas des peuples frères sahraoui et palestinien,
s’inspirent des nobles valeurs sur lesquelles s’est fondée notre glorieuse
Révolution». S’agissant de la question palestinienne, «l’une
des principales pour les dirigeants et le peuple algériens», l’édito relève que
«tous les indicateurs et les faits montrent que l’occupation sioniste a
planifié sa liquidation, comme le traduit le génocide perpétré contre les
civils palestiniens, en particulier les enfants et les femmes, en violation
flagrante de toutes les normes et conventions internationales». «A cela s’ajoute l’alignement total des médias occidentaux
aux côtés de l’entité sioniste et qui ont eu recours au double langage et au
deux poids, deux mesures dans le traitement de la juste cause d’un peuple qui
lutte, depuis plus de 75 ans, pour recouvrer son droit légitime à établir son
Etat indépendant», ajoute la revue. ElDjeïch rappelle
que «notre pays, le premier au monde à reconnaître
l’Etat palestinien lorsque le défunt président palestinien, Yasser Arafat, a
proclamé sa création en Algérie, le 15 novembre 1988, reste ferme dans sa
position, issue des principes de sa Révolution, qui est le recouvrement par le
peuple palestinien de ses pleins droits». «La position de notre pays aux côtés
de la Palestine est l’expression de l’affirmation du droit face à la
coercition, l’oppression et la spoliation des droits nationaux d’un peuple qui
ne demande rien d’autre que de vivre en paix sur sa terre», note la
publication, qui estime que «ce fut exactement la même requête du peuple
algérien hier, avant de décider de rejeter le fait accompli et de mettre un
terme à l’occupation, en optant pour la lutte armée comme ultime et unique
moyen de libérer le pays». «Un combat qu’il a mené
héroïquement, au prix de lourds sacrifices. Ce sont des valeurs qu’il est de
notre devoir à tous de préserver et de consolider»,
conclut l’éditorial d’El-Djeïch.