ENERGIE – MINES- RESSOURCES
NATURELLES MONDE 2023/ETUDE « INSIDER MONKEY »
Selon le classement du site spécialisé «Insider Monkey», publié début octobre 2023,
«l'Algérie fait partie des 20 pays possédant le plus de ressources naturelles
au monde, notamment du pétrole et du gaz, des mines de fer et d'acier, du
phosphate, du zinc, du plomb, des métaux précieux et autres. L'Algérie se
classe au 13ème rang parmi les 20 pays au monde possédant le plus de ressources
naturelles. La rente totale des ressources naturelles en pourcentage du produit
intérieur brut (PIB), à compter de 2021, est estimée à 22,6%».
Un rang qui lui permet de jouer un rôle central sur la scène économique et
énergétique régionale et internationale,. notamment après l'adoption de nouvelles politiques de
développement et d'investissement, essentiellement orientées sur l'exploitation
de nouvelles ressources, et l'amorçage d'une économie diversifiée. C'est
précisément toute l'importance véhiculée par les premiers résultats et avancées
de la nouvelle politique économique. Cette dernière s'articule en substance sur
le développement des secteurs stratégiques, tels que l'industrie et
l'exploitation minière.C'est
dans cette optique que le taux de la rente des ressources naturelles constitue
un argument de base pour les programmes de développement. Selon le rapport, «La rente des ressources naturelles fait référence aux
gains économiques qu'un pays tire de l'extraction et de la production de
ressources telles que le pétrole, le gaz naturel, le charbon, les minéraux et
les forêts, principalement. C'est la différence entre les revenus totaux
générés par ces ressources et les coûts de production supportés par l'État». Un élément qui peut contribuer à déterminer les
actions profondes à mener pour activer ces leviers stratégiques, en adéquation
avec les objectifs fixés. Autrement dit, le lancement des projets pour
l'exploitation optimale des ressources, annonce l'émergence d'une nouvelle ère
économique où les capacités de l'Algérie à rebondir sur l'échiquier économique
mondial se mesurent à l'évaluation de ces ressources naturelles, mais surtout
sur les moyens mis en place pour leur exploitation. C'est ce contexte que le
rapport a tenu à faire référence aux prévisions qui ressortent des récentes
actions de reformes, rappelant que «L'Algérie
ambitionne de produire 12 millions de tonnes d'acier dans la mine de Ghara Djebile et d'ici 2025. Cela
nécessite la fourniture de 20 millions de tonnes de minerai de fer (4 millions
de tonnes de concentré de fer, 6 millions de tonnes de pellets...). Dans son
programme 2040, elle vise également une production de plus de 40 millions de
tonnes de minerai de fer. Surtout après la mise en place du projet ferroviaire
en partenariat avec le complexe chinois». Des feuilles
de route qui reposent sur des indicateurs de production fiables, tirés par les
volumes des réserves, comme le precise le rapport
citant la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza, située dans la région d'Oued Amizour (wilaya de Béjaïa) avec «des réserves estimées à
environ 34 millions de tonnes, et une production annuelle de 169 000 tonnes de
concentré de zince et 30 000 tonnes de plomb, et la
mine de Ghara Djebilet qui dispose d'énormes réserves
de minerai de ferestimées à 3 milliards de tonnes.
Dont 1,75 milliards de tonnes exploitables».