RELATIONS
INTERNATIONALES- BRICS- BRICS EN CHIFFRES 2023
Le bloc des BRICS, constitué du Brésil, de la Russie, de
la Chine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud, a été créé en 2009 et se réunit une
fois par an dans un des cinq pays membres.
Ce
bloc prône la rupture avec le système mondial unipolaire et promeut le
multilatéralisme dans les échanges et les prises de décisions. Représentant 18%
du commerce international, le bloc des BRICS occupe une part de 26,7% de la
surface terrestre, soit 39,7 millions de km2 et compte
une population de pas moins de 3,2 milliards d’habitants.
Il
s’agit de 41,5% de la population mondiale, ce qui est un facteur important dans
le poids économique de cet ensemble de pays géographiquement éloignés, mais
très proches dans les idées et les objectifs. Les BRICS pèsent quelques 23% du
produit intérieur brut mondial et ne cesse d’accroitre ses résultats
économiques.
Le
média russe Sputnik, a fait (en 2023, juste avant
l’ouverture du 15 ème Sommet (22-24) des Brics à Johannesburg mardi 22 août 2023) une projection sur
l’apport de l’adhésion de pays comme l’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, les
Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, l’Argentine, et l’Iran. La superficie
des BRICS s’élargira de 10 millions de km2 alors que sa population augmentera
de 321,7 millions d’habitants.A
noter que 23 pays ont demandé leur adhésion
Le groupe des Brics, actuellement présidé par l’Afrique du Sud, regroupe
42% de la population mondiale (3,2 milliards de personnes) et environ 25% du
PIB mondial. Mais, avec 23 pays candidats officiellement pour intégrer
l’organisation, cet espace géopolitique pourrait, à terme, selon les experts,
constituer plus de la moitié de la population mondiale. Parmi eux se trouvent principalement
des pays africains, comme l’Algérie, l’Ethiopie, le Sénégal, l’Egypte, séduits
par le «non-alignement» politique et économique des Brics. Le thème du sommet 2023 est d’ailleurs «Brics et Afrique : partenariat
pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme
inclusif». D’autres Etats africains se sont montrés intéressés pour rejoindre
l’organisation, sans pour autant porter de candidature officielle, c’est le cas
du Gabon, des Comores ou de la République démocratique du Congo. Des pays du
Golfe, comme les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite ou encore l’Iran sont
candidats. Une dizaine d’autres pays postulent également, notamment en Amérique
latine et en Asie. Pour le moment, les membres des Brics
et leurs ministres des Affaires étrangères respectifs ont commencé à débattre
des critères d’admission. Des discussions se poursuivront pendant le sommet de
Johannesburg. Ce n’est pas la première fois que les Brics
envisagent de s’agrandir. L’Afrique du Sud avait rejoint le groupe en 2010, un
an après le premier sommet, à Iekaterinbourg, en Russie. C’est aussi ce pays
qui avait proposé d’intégrer de nouveaux membres en 2018, mais Pékin et Moscou
s’étaient opposés à cette démarche. Il faut attendre le sommet des Brics de 2022 pour que le processus d’intégration de
nouveaux membres débute réellement. Mais d’autres dossiers importants sont à
l’ordre du jour, comme l’accélération de la «dédollarisation».
Les Brics souhaitent réduire leur dépendance au
dollar américain. Une question qui pourrait, d’ailleurs, influencer le choix
d’intégrer ou non de nouveaux membres au sein du groupe.