FINANCES- INFORMATIONS
PRATIQUES- SORTIE TERRITOIRE NATIONAL, 2023/DECLARATION DEVISES
La déclaration de
devises de la direction générale des Douanes est obligatoire à l’entrée et à la
sortie du territoire national pour tout montant égal ou supérieur à 1000
euros pour les nationaux résidents et non-résidents et 5000 euros pour les
étrangers. A
l’entrée du territoire national, tout voyageur est autorisé à importer des
devises sans limitation de montant, sous réserve de satisfaire à l’obligation
de déclaration. A la sortie du territoire national, il est autorisé à faire
sortir tout montant en billet de banque étrangers ou en chèques de voyage. Pour
les voyageurs résidents, si la valeur est inférieure ou égale à 7500 euros ou
leur équivalent en d’autres devises, il est fait obligation d’un avis de
débit bancaire. Si la valeur est supérieure à 7500 euros ou leur équivalent en
d’autres devises, obligation d’une autorisation de la Banque d’Algérie.
Pour les voyageurs non-résidents, ils sont tenus de présenter un reçu bancaire
attestant le change d’une partie ou de la totalité de la somme en devises
(égale ou dépassant le seuil déclaratif) déclarée à l’entrée du territoire
national.
La déclaration de
devises stipule que seuls les voyageurs résidents sont autorisés à faire entrer
et sortir les billets de banque algériens dans la limite du montant
de 10.000 DA.
Un exemplaire du formulaire de déclaration visé par le bureau des Douanes est
conservé par le voyageur. De cette manière, les voyageurs non-résidents
pourront faire ressortir d’Algérie les billets de banque de devises importés et
non utilisés dans le pays, sur présentation au bureau des Douanes de ce même formulaire
de déclaration d’importation. Pour ce qui est du seuil maximal des devises à
exporter d’Algérie par voyage, le règlement le fixe à 7.500 euros prélevés d’un
compte devises ouvert en Algérie. Selon la loi, quiconque commet l’infraction
ou la tentative d’infraction prévue à l’article 1er ci-dessus sera puni d’une
peine d’emprisonnement de 2 à 7 ans, de la confiscation du corps du délit, de
la confiscation des moyens de transport utilisés pour la fraude et d’une amende
qui ne saurait être inférieure au double de la somme sur laquelle a porté
l’infraction ou la tentative d’infraction