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Intelligence artificielle/Belkacem A. Djaballah

Date de création: 27-06-2023 19:11
Dernière mise à jour: 27-06-2023 19:11
Lu: 304 fois


INFORMATIQUE- OPINIONS ET POINTS DE VUE- INTELLIGENE ARTIFICIELLE /BELKACEM A. DJABALLAH

 

COM’ :LA (NOUVELLE) « GRANDE PEUR » (Chronique presse du Samedi 1er Juillet  2023)

 

En matière de Communication, s’il y a , actuellement, une grande peur, c’est bien celle causée par l’Intelligence artificielle générative, déjà considérée comme la « bombe nucléaire » des technologies nouvelles.

Une « bombe nucléaire » qui serait en train d’effacer toutes celles qui l’ont précédée ! La fin de l’humain ?

Car de bombes, on en a eu et ce depuis bien longtemps .....chaque nouveauté faisant craindre la disparition de l’ancienne, quand ce n’est pas de toutes les anciennes.

En matière de technologies de la Communication, on a eu l’imprimerie, le livre, la presse écrite, la réclame puis la publicité ,   le cinéma, la radio, la télévision d’abord terrestre puis satellitaire, le télécopieur, l’internet et le micro- ordinateur , le téléphone portable et la tablette et  l’I Phone.....chaque nouveauté annonciatrice, selon les chercheurs et autres observateurs sociaux, de « bombitude » . Qui se souvient  de Marshall McLuhan (« le message , c’est médium ») ? Une sommité intellectuelle  qui , par ses  analyses, ses conseils et ses études prospectives a  fait  trembler le monde de la com’, et qui n’est  presque même plus étudié à l’Université. Oublié ? Non ! Seulement dépassé par le développement ultra-rapide des technologies de la communication.....par la réalité historique de la coexistence des différents médias (aucun nouveau média n’a tué totalement un autre) et par les usages (certes , la plupart du temps détournés) qu’en font les sociétés et les hommes dans la gestion quotidienne de leur vie ou de leur Etat.

Heureusement, dans la réalité, il reste beaucoup d’espoir.......L’utilisation (exceptionnelle) de la bombe nucléaire durant la guerre mondiale contre le Japon n’a pas exclu les bienfaits (permanents) de l’énergie nucléaire en matière de médecine par exemple. Il en sera de même pour  l’I.A....avec le risque d’usages détournés....mais qui peuvent être combattus et stoppés grâce à la mise en place  , dès maintenant, de réglementations nationales et transnationales. Ne pas attendre qu’Elon Musk  dote les êtres humains  d'implants cérébraux connectés .  Ne pas se suffire comme l’a préconisé récemment le Sg/Onu d’un simple Code de conduite composé d’une dizaine de principes. Et , ne pas attendre le décompte des dégâts (pour l’instant, chez nous, l’utilisation est « silencieuse ») avant de prendre des mesures de régulation, de protection et de sanctions.Ne pas attendre que  l’intelligence artificielle (IA) devienne  une menace existentielle pour la société déjà si fragile côté info’.Ne pas oublier  que l’IA est une technologie qui prend (ou peut prendre ou faire prendre ) des décisions. Un expert a dit : «  Le couteau de silex ou la bombe atomique, ça prend un humain pour décider de les utiliser. Mais l’IA prend des décisions, et donc nous prend une partie de notre pouvoir ». Une intelligence avertie....en vaut plus que deux !

 

Tout ceci dit pour rebondir sur un autre sujet de débat, celui d’une presse écrite qui « va disparaître » devant le « tsunami » de la presse électronique. La presse écrite (comme le livre imprimé) , chez nous ou ailleurs, n’est pas prête de disparaître devant les « avancées » de la presse numérique et des réseaux sociaux. Comme hier le cinéma face à la télévision....il y a (et il y aura)  seulement une autre manière de consommer ainsi qu’une autre manière de pratiquer le journalisme. Il est évident que la quantité va diminuer au bénéfice d’un autre média apparenté ,  mais il est tout aussi évident que la qualité du média originel – avec un « énonciateur » bien identifié (le journaliste qualifié)  qui  offre ,en plus de l’information, le « cadrage » nécessaire pour bien la comprendre - va demeurer et même se renforcer auprès de publics , nouveaux ou/et anciens, bien plus sélectifs (des élites ?) car se sentant plus concernés qu’auparavant.