RELATIONS INTERNATIONALES -PORTUGAL- ALGERIE/PORTUGAL 2023
En 2022, le Portugal comptait
10,27 millions d’habitants pour un PIB, fin 2022, de 214,48 milliards
d'euros, se situant avec des réserves de changes, y compris
l’or, (383 tonnes) fin 2022, selon la Banque mondiale, d’environ 32
milliards de dollars.
Entre l’Algérie
et le Portugal, les échanges commerciaux peuvent encore être boostés, l'Algérie
occupant la trentième place dans la liste des clients du Portugal. A peine 0,5%
des échanges globaux entre le Portugal et l'étranger. Selon le directeur
général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), jusqu’à
2022, il y a eu seulement huit projets d’investissements portugais,
malgré le fait que 80 entreprises portugaises activent en Algérie. A l’évidence, il y a une nécessité de consolider la
dynamique commerciale avec le Portugal en augmentant les échanges commerciaux
qui restent en deçà du potentiel existant entre les deux pays. L’Algérie est le
plus important fournisseur d’énergie du Portugal, avec un volume annuel
couvrant 40% de ses besoins. Plus précisément, selon le
quotidien espagnol El Independiente, en 2022,
les importations du Portugal en provenance d’Algérie ont été de 1120 millions
de dollars (environ 1060 millions d’euros) plus de 878 millions d’euros
correspondent aux énergies et les exportations
portugaises vers l’Algérie ont atteint à peine 300 millions d’euros,
principalement pour les produits de l’industrie papetière et la vente de
machines. En dehors des hydrocarbures, le volume des
échanges se situe entre 450 et 500 millions de dollars,
le même montant équivalant à la hausse de un (1) dollar du cours du pétrole,
moyenne annuelle qui procure à l’Algérie une recette située entre 500 et
700 millions de dollars, donc un montant dérisoire. Lors de sa visite à Alger
en mars 2022, le ministre d’Etat et des Affaires étrangères du Portugal,
Augusto Santos Silva, avait qualifié l’Algérie de «partenaire clé et
crédible dans un monde de plus en plus incertain au niveau économique et
géopolitique, affirmant que son pays compte augmenter et diversifier ses
investissements en Algérie en touchant divers secteurs d’activités, comme les
nouvelles technologies, les travaux publics, les finances, l’industrie, la
production pharmaceutique, l’hydraulique, l’agriculture, l’énergie et les
transports. Ces principes ont été réaffirmés lors de la 6e session du
groupe de travail mixte de coopération économique le 15 mai 2023.