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Economie
Journée du Samedi 24/03/2024 |
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-Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) a tenu, mardi à Alger, la 5e session de son Assemblée générale, avec au menu l'examen des divers rapports sur les activités du Conseil tout au long de l'année 2023.
Lors de cette session plénière, présidée par Rabea Kharfi, présidente du CNESE, le rapport annuel d'activités, qui retrace la substance des réalisations principales de l'année passée, a été présenté et adopté à la majorité.
Les travaux de l'Assemblé générale, tenus au Palais des Nations, ont été marqués également par la présentation des rapports des commissions permanentes du Conseil, élaborés au cours de l'exercice passé, couvrant un large éventail de thématiques, notamment, le développement et la valorisation des terres agricoles, en particulier dans les régions sahariennes, la santé dans les régions du Sud, la politique de soutien à l'emploi, la question de la gestion des déchets, ainsi que la diplomatie culturelle et religieuse.
Dans son discours d'ouverture, Mme Kharfi, a souligné l'importance de recentrer les activités du Conseil autour de ses missions originelles qui sont la promotion du dialogue social, l'évaluation des politiques publiques ainsi que la veille et la prospective, afin d'augmenter l'impact et la visibilité de ses missions, "avec un meilleur impact, de meilleurs résultats et une plus grande utilité".
Elle a considéré que le CNESE doit être "plus percutant, plus dans la proximité pour évaluer les politiques et les programmes publics, à travers l'anticipation, la veille et la prospective et le développement du dialogue social".
Mme Kharfi a souligné, dans ce sens, que le Conseil est "un espace où se construit et se fabrique le consensus entre différentes parties prenantes de l'économie, de la société et qui agissent dans différents domaines qui intéressent les différents partenaires et le citoyen, plus particulièrement".
Elle a expliqué qu'une nouvelle dynamique est en train d'être implémentée pour aller améliorer les missions du CNESE.
La présidente du CNESE a réaffirmé également la "disponibilité totale" du Conseil pour la prise en charge des saisines, en déployant toute son énergie et ses moyens.
Elle a rappelé, dans ce cadre, les efforts réalisés en faveur des réformes engagées pendant ces quatre dernières années dans différents domaines, tels que l'éducation, la santé, l'habitat, l'eau et l'assainissement, les réseaux de mobilité et du numérique, ou encore le système de protection sociale, considéré parmi les plus généreux au monde, estimant que ces réformes "sont remarquables et traduisent la concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune".
Mme Kharfi a, également, mis en avant le rôle de l'ensemble des dispositifs mis en place par les pouvoirs publics, et faisant partie de ces engagements, notamment le rehaussement, "significatif", des salaires des travailleurs et des pensions de retraite, destinés à soutenir le pouvoir d'achat du citoyen, mais aussi la promotion et la valorisation des ressources humaines dans la stabilité du climat social en Algérie.....................................................................................
-Un accord de partenariat a été signé, ce mardi à Alger, entre le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) et l'Observatoire national de la société civile (ONSC), visant à renforcer la coopération et échanger les expertises entre ces deux institutions, indique un communiqué de l'ONSC.
L'accord a été signé par la présidente du CNESE, Rabéa Kharfi et le président de l'ONSC, Noureddine Benbrahem, en marge de la tenue de la 5e session de l'Assemblée générale du CNESE.
L'accord vise à "établir un partenariat entre les deux parties en vue de mettre en place les outils et les mécanismes devant rapprocher les vues concernant les grands dossiers notamment en ce qui se rapporte à la promotion de la participation de la société civile dans la réalisations des grands objectifs de développement socioéconomique et environnemental en Algérie".
Il s'agit, également, "d'améliorer le niveau des commissions et des structures relevant des deux instances en vue de garantir une bonne évaluation des politiques publiques consacrées à l'économie et au développement social et environnemental, en sus de l'échange d'expertises et l'utilisation des ressources humaines, techniques, scientifiques et technologiques dont disposent les structures des deux parties".
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