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Economie

Journée du Mercredi 02/02/2023

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-« L’inflation globale s’est accélérée pour atteindre 7,2 % en 2021 et est estimée à 9,3 % en 2022, son plus haut niveau depuis 26 ans », a indiqué, hier mercredi, le Fonds monétaire international (FMI) qui a achevé les consultations, au titre de l’article IV avec l’Algérie. Le FMI a recommandé un rééquilibrage budgétaire progressif guidé par un cadre fondé sur des règles est nécessaire pour renforcer la résilience des finances publiques et préserver la stabilité macroéconomique à moyen terme. Les services du FMI recommandent un ajustement pour améliorer le déficit primaire hors hydrocarbures et dividendes de la BA de 10 % du PIB hors hydrocarbures par rapport à son niveau de 2022 et jusqu’en 2027. La hausse considérable des dépenses annoncée dans le cadre de la loi de finances pour 2023 pourrait résorber les progrès en matière de réduction du déficit budgétaire depuis 2018, affaiblir la résilience des finances publiques et aggraver les pressions inflationnistes, a souligné l’institution de Bretton Woods. Les perspectives pour 2023 sont favorables, mais la croissance devrait ralentir et l’inflation rester élevée à moyen terme. La croissance du PIB hors hydrocarbures devrait se renforcer pour atteindre 3,4 % en 2023 sous l’effet d’une forte augmentation des dépenses budgétaires. Elle devrait ralentir progressivement par la suite pour atteindre 2 % environ à moyen terme. Le compte des transactions courantes devrait rester excédentaire en 2023 et enregistrer un déficit croissant à compter de 2024, selon le FMI qui a indiqué que « l’inflation devrait s’atténuer légèrement à 8,1 % en 2023, mais rester relativement élevée à moyen terme ». Les services du FMI exhortent la Banque d’Algérie (BA) à resserrer sa politique monétaire dès à présent pour prévenir un éventuel désencrage des anticipations et la persistance d’une inflation élevée. « L’appréciation récente du dinar ne peut se substituer au resserrement nécessaire de la politique monétaire », estime l’institution de Bretton Woods qui recommande « de relever le taux directeur de la banque centrale et de reprendre une gestion bien calibrée de la liquidité pour améliorer la transmission de la politique monétaire ».