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Economie
Journée du Lundi 28/09/2021 |
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-En présidant mardi en fin de matinée, la cérémonie d'installation des membres du CNESE, le président Tebboune a pris la parole dans laquelle il n'a pas ménagé ses critiques contre l'économie nationale, avouant que "Nous n'avons pas une économie, mais ne pseudo économie basé sur le tout import"
"Nous devons être un pays producteur et exportateur et non un pays importateur qui importe même des choses insignifiantes", le chef de l'Etat qui appelle le CNESE é à jouer son rôle d'intermédiaire avec le Gouvernement"
"Le rôle du CNESE est sensible , il doit favoriser le débat pour cristalliser les idées et suggérer aux décideurs des perspectives" fait valoir le président Tebboune qui déplore que "la réflexion sur l'économie soit réduite à des discussions sur le montage des véhicule et le gonflage de pneus"
En Parlant des idées, le président Tebboune souligne que " la confrontation des idées est acceptable et même souhaitable pour faire avancer les choses, mais la confrontation entre institutions" Et d'ajouter à ce propos que "l'Algérie compte des savants et des génies capables d'identifier les problèmes qui se posent et y apporter des réponses
Le rôle du secteur privé est mis en avant par le président qui juge indispensable qu'il "participe au financement de l'économie nationale qui a besoin de toutes les volontés pour bâtir une économie productive des richesses et de la connaissance"
Enfin, le président Tebboune est revenu sur l'informel pour révéler le chiffres de 10 milliards de dollars , la masse monétaire qui circule en dehors des circuits bancaires…………………………………………………………………………………………………………………..
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- Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a appelé les membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), qu'il a installés mardi à Alger, à concevoir des recommandations socioéconomiques et environnementales "nationales" et "inédites".
Lors de la cérémonie d'installation, le Président Tebboune a mis en avant "le rôle important du Conseil", appelant ses membres à "formuler des recommandations nationales inédites sur toutes questions d'ordre économique, social ou environnemental, et de recourir aux compétences algériennes pour relancer l'économie nationale".
Les orientations économiques, poursuit-il, changent d'un pays à l'autre, malgré l'existence de dénominateurs communs, expliquant qu"il n'est pas sans savoir que les sciences économiques figurent parmi les sciences humaines et sont donc liées à l'homme, aux civilisations, aux comportements, à la formation, aux modes de travail et à la consommation. C'est pourquoi, il n'est pas possible d'imposer une orientation économique à un pays".
Citant quelques expériences économiques de pays européens, à l'exemple de la Grèce, l'Italie et l'Allemagne, le chef de l'Etat a avancé que "rien n'oblige d'imposer des idées importées... il faudra, pource faire, compter sur des compétences algériennes, au fait de la situation, en mesure de l'analyser et d'y trouver des solutions".
De même qu'il a souligné l'importance des questions environnementales dans le développement durable, d'où la nécessité de "les placer parmi les priorités dans chaque plan ou programme de développement".
Le Président Tebboune a salué le rôle du CNESE, constitutionnalisé à la faveur de la révision de la Constitution de novembre 2020 avec l'intégration de la dimension environnementale, et qui se veut "un espace de concertation qui permet de cristalliser des outils scientifiques pour consacrer un nouveau modèle économique et proposer des recommandations susceptibles de préserver et de valoriser les acquis sociaux".Le Chef de l'Etat a souligné, dans ce cadre, son attachement à "la diversification de la composante du Conseil pour représenter les différentes régions du pays et inclure la Communauté algérienne à l'étranger, suivant les normes scientifiques acquises, en intégrant les compétences parmi les femmes et les jeunes de manière à appuyer le capital humain, et ce à travers la proposition de solutions et de recommandations pour promouvoir les politiques publiques".Le président Tebboune a mis en avant le "rôle sensible du Conseil" en matière de débat et de cristallisation des nombreuses idées, outre les recommandations et orientations du gouvernement pour "garantir une meilleure gestion, sans aucun conflit institutionnel".
L'installation des membres du conseil s'inscrit dans le cadre de "la réforme globale des institutions entamée par la Constitution, l'Assemblée populaire nationale (APN) et le CNESE, en passant par l'Observatoire de la société civile, la Cour constitutionnelle, le Conseil supérieur de la jeunesse ainsi que toutes les institutions de l'Algérie nouvelle", a ajouté le Président de la République. ...........................................................................
--Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a appelé, mardi à Alger, le secteur privé à contribuer au financement de l'économie nationale, à promouvoir le développement et à ne pas compter uniquement sur l'Etat et les banques publiques.
Dans son allocution à la cérémonie d'installation des membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), M. Tebboune a salué le rôle du secteur privé dans le développement économique, appelant les opérateurs privés "à contribuer au financement des projets d'investissement" et à ne pas compter uniquement sur les banques publiques.Le Président Tebboune a rappelé les efforts consentis par le Gouvernement pour "l'édification d'une économie nationale créatrice de richesse et ne dépendant pas de la rente comme par le passé", soulignant que 85% des financements du secteur privé provenaient des dépenses et des banques publiques."Malheureusement, ce secteur est financé à 85% par les fonds publics et les banques publiques, l'investisseur demande désormais un financement public pour la réalisation d'un petit hôtel sans toutefois donner de garanties", a-t-il soutenu. A cet effet, le Président Tebboune a appelé les opérateurs économiques "à ne pas compter sur l'Etat dans le financement de leurs projets", soutenant que le rôle de l'Etat consiste en réalité "à orienter et à accompagner l'investissement".Le Président Tebboune a également déploré l'existence de "certaines attitudes économiques illogiques", citant notamment "la recherche de l'argent facile, la dépendance à la rente, le gaspillage, et le recours de certains opérateurs privés à l'exportation de produits subventionnés par l'Etat", soulignant la nécessité d'éviter les importations inutiles.
Rappelant que 3,2 milliards de dollars ont été "gaspillés pour rien" dans des opérations de montage automobile en Algérie pour sortir des voitures locales vendues à des prix dépassant ceux des voitures importées, le chef de l'Etat s'est interrogé "comment se fait-il qu'un pays qui compte 100 universités et 12 Ecoles, avec 250.000 universitaires diplômés chaque année, puisse recourir à l'importation de matériels en kits pour la fabrication de réfrigérateurs et de télévision ?"."Nous sommes censés produire ce matériel, voire l'exporter", a-t-il martelé.Il a également cité les exportateurs de sucre qui importent plus qu'ils ne le devraient. "Pourquoi importer en double pour ensuite exporter le surplus?", s'est-il encore interrogé.
La Zone africaine de libre-échange, à dimension stratégique pour l'Algérie, "requiert que nous nous préparions à exporter des produits locaux et à construire une véritable économie nationale", a ajouté le Président de la République.
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