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Défense (et Sécurité nationale)
Very influent personnality
Ahmed Gaid Salah: AHMED GAID SALAH
Il naît en 1940 à Aïn Yagout, en pays chaoui. En janvier 1957, en pleine guerre d’Algérie, la petite ville devient officiellement une commune française. Il prend alors le maquis et rejoint l’Armée de libération nationale (ALN).À l’indépendance, il suit une formation en artillerie à l’Académie militaire de Vystrel, près de Moscou. Dans sa promotion, le futur général de corps d’armée Ben Ali Ben Ali, qui dirige la garde républicaine depuis 2015.
Contrairement à ses prédécesseurs, qui affectionnent plutôt les bureaux du ministère de la Défense, il ne se passe pas une semaine sans qu’il fasse une visite de terrain dans l’une des six régions militaires du pays.
En 1994, au plus fort de la guerre civile, il est nommé commandant des forces terrestres, engagées dans la lutte antiterroriste.
On dit qu’en 2003, Lamari soumet au président une liste de gradés à mettre à la retraite. Parmi eux, Gaïd Salah. Bouteflika appelle aussitôt l’intéressé pour l’en informer. « Tu veux nous quitter?? » lui demande-t-il malicieusement. Il sera finalement maintenu.
Hostile à un deuxième mandat de A.Bouteflika, Lamari démissionne en août 2004. Son remplaçant?? Gaïd Salah.
Nommé vice-ministre de la Défense en septembre 2013, il a été l’un des plus fervents partisans d’un quatrième mandat du raïs.
Bien que réputé – et craint – pour ses terribles accès de colère. Dans l’armée, on apprécie néanmoins la très bonne connaissance des unités de combat de cet homme qui a dirigé plusieurs régions militaires.
En février 2014, il interdit à des hauts gradés de disputer des matchs de foot avec des ministres et des civils dans un stade de la caserne du DRS (services secrets), à Beni Messous, sur les hauteurs d’Alger.....une habitude prise durant les années 90, l’endroit étant hautement sécurisé. Une sorte de rituel hebdomadaire auquel prenaient prenait part le général Mediène (alias « Toufik »), à l’époque patron du DRS (restructuré en 2016)
Le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah est acutuellement vice –ministre de la Défense et chef d’état-major de l’Armée Hamel Abdelghani: 2010 : - Agé de 58 ans ( né en 1952 dans la région de Sabra dans la wilaya de Tlemcen) , général- major de l'ANP, promu à ce grade le 4 juillet 2010, Abdelghani Hamel , est décrit , par ses proches et la presse, comme "un homme de terrain ayant le sens de la communication". On dit , aussi, qu'il maîtrise sa matière aussi bien en sécurité qu'en criminologie. " Personne dans les rangs de l'armée ne peut prétendre pouvoir lui apprendre les rouages des enquêtes".
C'est le premier DGSN de grade de général-major à être nommé à la tête de cette institution
Il a débuté comme officier de la gendarmerie où il a occupé plusieurs postes-cjlés au niveau du commandement de cette institution ainsi qu'un stage durant une année à l'Académie militaire en Egypte.
Il a également occupé le poste de Directeur de la sécurité publique , ainsi que le commandement du groupement de la wilaya de Ain Defla avant d'être promu au poste de commandant régional de gendarmerie d'Oran (de 2004 à 2005). Il a été promu général le 3 juillet 2006.
Durant trois années, il a été responsable des Garde-frontières (GGF) avant d'être nommé , en 2008, au poste de commandant de la Garde républicaine.
INFORMATION: - LES VIP SONT DESORMAIS INTEGRES DANS LES FICHES DOCUMENTAIRES SECTORIELLES in PERSONNALITES Mediene Mohamed (dit Tewfik) : 2010 : - 70 ans (né en 1940, à Bordj Bou Arréridj), Général de corps d'armée de l'Armée Nationale Populaire (ANP), directeur du Département Renseignements et Sécurité (DRS) depuis septembre 1989, il a été un des principaux collaborateurs de Chadli Bendjedid, alors chef de la IIè Région militaire d'Oran puis attaché de défense en Libye. Toujours discret (aucune photo récente de lui n'est disponible) , il reste un des hommes décisifs de la vie politique du pays. Nezzar Khaled: DEFENSE - KHALED NEZZAR - VIP
- 71 ans en 2008 (né le 25 décembre 1937 à Thlet , près de Seriana/ Wilaya de Batna). Général-major à la retraite depuis 1994. Il a été chef d'état-major de l'Anp puis ministre de la Défense nationale. Il a été un partisan de l'arrêt du processus électoral en décembre 1991 et parmi les initiateurs du Haut Comité d'Etat , la plus haute instance après la démission du président Chadli Bendjedid. Il s'était opposé au second mandat présidentiel de A . Bouteflika. Il a publié plusieurs ouvrages, dont le dernier, en janvier 2010, sur la participation de l'Armée algérienne aux combats sur le front égyptien en 1967 et en 1973..
NOTE: - Suite à une plainte pour "crimes de guerre et violations des droits de l'homme" déposée par deux Algériens, militants de l'ex-Fis, "réfugiés" en Suise, il est auditionné par la justice helvétique jeudi et vendredi 20 et 21 octobre 2011.
En 2002, il a été visé par une plainte déposée le 28 juin à Paris par neuf Algériens pour "tortures et traitements cruels , inhumains et dégradants". Le 4 juillet suivant, le parquet de Paris a classé l'affaire en raison de l'absence d'éléments graves ou concordants reposant sur le général Nezzar au regard de cette plainte.
- Mardi 31 juillet 2012, le Tribunal pénal fédéral suisse estime (communiqué) que le général-major à la retraite Khaled Nezzar ne pouvait bénéficier de l'immunité pour des actes commis entre 1990 et 1993. L'Ong Track Impunity Always (TRIAL) est à l'origine de l'ouverture de l'instruction judiciaire et tout ceci a pris son départ d'une démarche initiée par deux ressortissants algériens , bénéficiaires de l'asile politique en pays helvétique. Ces deux ressortissants avaient sollicité l'ONG Trial afin de porter plainte contre Khaled Nezzar pour "crimes contre l'humanité". Vip - Forces spéciales de l'Anp: DEFENSE - VIP- FORCES SPECIALES DE L'ANP
On savait qu’elles existaient mais, jusqu’ici, elles travaillaient dans la discrétion, gage d’efficacité en matière sécuritaire. Elles sont mises à contribution et en avant lors des évènements de Tiguentourine/ Ain Amenas, lorsqu’un groupe de terroristes , venu du Sahel, avait pris en otage, les employés , algériens et étrangers, de la base pétrolière .L’assaut étudié des Forces spéciales de l’Anp neutralisa les terroristes et permis, sous l’oeil des caméras du monde entier, de démontrer l’efficacité du corps militaire spécialisé .........ce qui ne manquera pas d’attirer , par la suite , bien des jeunes, à la recherche d’action et de nobles missions.
Critiquées par certains milieux qui anticipaient sur le déroulement de l’opération de libération des otages à In Amenas ( NDLR: Site gazier de Tiguentourine, fin janvier 2013) , les unités spéciales de l’ANP ont donné une leçon de professionnalisme, mais aussi de sacrifice . Tantôt assimilées aux militaires russes présentés d’ailleurs comme leurs mentors, tantôt qualifiées de «brutes incompétentes», ces troupes sont composées de jeunes Algériens, pour certains recrutés parmi les majors de promo, formés en Algérie et dotés de compétences avérées en partie grâce à l’expérience de deux décennies de lutte contre le terrorisme. Elles ont fait leurs preuves à plusieurs reprises dans des opérations d’assaut contre les groupes du GIA, du GSPC et d’AQMI. Leurs exploits médiatisés sont loin de ceux frappés du sceau du secret.
Il existe trois types d’unités spéciales.
La première et la plus ancienne est le Groupe d’intervention spécial (GIS) composé de militaires. La seconde unité est le Groupe d’intervention rapide (GIR). Il s’agit d’une unité d’élite sélectionnée et en partie formée par la Gendarmerie nationale.
La troisième unité est la force des troupes spéciales aéroportées. Elle est formée, à Biskra, aux arts martiaux, au maniement des armes et surtout au tir. Ce sont en général des tireurs d’élite qui ont une grande maîtrise d’eux-mêmes. Ils sont plutôt formés à l’art de la guerre et des missions de guerre et connus sous l’appellation de Kouksoul.
Les trois unités des forces spéciales subissent le plus gros de leur formation à l’école de Biskra, mais les éléments de chacune d’elles peuvent bénéficier de stages de courte durée à l’étranger, dans le cadre de la coopération ou de la spécialisation dans certaines disciplines très pointues. Ces formations entrent en général dans le cadre des mesures d’accompagnement des contrats d’achat d’armement ou d’équipements militaires. Il s’agit, entre autres, de séjours de formation aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie, en Russie, en Grande-Bretagne et en France. Pour d’anciens militaires, les éléments des unités spéciales «sont tous formés par l’école militaire algérienne. Leur savoir-faire et leurs compétences ont été acquises à Biskra, mais aussi dans cette grande école qu’est le terrain».
VIP 2013, n° 3 (www.almanach-dz.com)
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