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Culture (et Religion)
Journée du Samedi 23/11/2025 |
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-Pour la première fois depuis sa libération, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal s’est exprimé dans les médias ce dimanche soir (France 2). Il avait été gracié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le 12 novembre dernier, après avoir purgé une peine d’un an de prison.
Dans cette interview, Boualem Sansal a déclaré qu’il devait « contrôler chacun de ses mots » en raison du contexte diplomatique sensible entre Alger et Paris. Il a également évoqué le cas du journaliste français Christophe Gleizes, encore en prison pour « apologie de terrorisme » .
L’écrivain franco-algérien a affirmé son intention de revenir en Algérie. Il a justifié cette démarche, expliquant qu’elle représente une « réparation » suite à une année de prison pour « atteinte à l’unité nationale ».
En effet, il précise : « Le fait d’y aller et d’en ressortir, pour moi, c’est une réparation. Je n’ai pas besoin d’argent, ni même d’un nouveau procès » .
Par ailleurs, il a réitéré son engagement depuis toujours pour la réconciliation entre la France et l’Algérie », affirme-t-il sur France 2. Évoquant ses conditions de détention, Boualem Sansal a relativisé la difficulté de la prison, affirmant qu’on « peut s’y habituer » et qu’il « ne faut pas croire que c’est si terrible que ça ». Il a décrit une routine faite d’amitiés et de sport.
Les relations entre Paris et Alger sont , pour lui, compromises depuis fin juillet 2024, date à laquelle le président français Emmanuel Macron a déclenché les tensions en apportant son soutien total au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental.....................................................
-Une enquête Ifop (France) , commandée par la revue (méconnue )« Écran de veille », a largement fait parler et suscité de vives réactions, notamment à l'extrême droite. Une plainte a été déposée par plusieurs conseils du culte musulman.
Une enquête accusée de "distiller le poison de la haine" et de "renforcer les amalgames". Plusieurs conseils du culte musulman annoncent dans un communiqué de presse avoir porté plainte contre X après la publication d'un sondage de l'institut IFOP intitulé "État des lieux du rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France", et paru le 18 novembre dernier.
Cette étude montre une "réislamisation" de la population musulmane en augmentation et notamment des plus jeunes, qui adoptent, selon le sondage, une version plus radicale de leur religion, notamment en termes de prières, de ramadan et de port du voile.
Selon la plainte déposée par les Conseils départementaux du culte musulman du Loiret, de l'Aube et des Bouches-du-Rhône, "ce sondage viole le principe d'objectivité posé par la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et la diffusion des sondages d’opinion, se fonde sur des questions orientées et se focalise sur des résultats minoritaires mis en avant à des fins polémiques."
Qualifiant la revue commanditaire d'"officine nébuleuse et réactionnaire", les avocats Raphaël Kempf et Romain Ruiz ajoutent qu'"en distillant le poison de la haine dans l’espace public, ce sondage renforce les amalgames dans un contexte où les chiffres du ministère de l’Intérieur montrent une explosion des actes anti-musulmans, en hausse de 75 % par rapport à l’année 2024".
Et de conclure: "ce sondage repris par plusieurs médias d’extrême droite est une insulte aux musulmans de France et une injure aux valeurs d’égalité et de fraternité promues par notre République."............................................
-Décret exécutif n° 25-305 du 25 Joumada El Oula 1447 correspondant au 16 novembre 2025 modifiant et complétant le décret exécutif n° 07-349 du 7 Dhou El Kaâda 1428 correspondant au 17 novembre 2007 portant création, organisation et fonctionnement de l’office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO) (JOradp n° 78 du 23 novembre 2025)
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