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Culture (et Religion)

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  • 06-11-2024
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu,ce mercredi à Alger, l'archevêque d'Alger, Jean-Paul Vesco. "J'ai eu l'honneur de rencontrer le président de la République qui m'a félicité à l'occasion de ma nomination par le Pape François en qualité de Cardinal", a déclaré M. Vesco à la presse à l'issue de l'audience tenue au siège de la Présidence de la République. L'audience s'est déroulée en présence du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Boualem Boualem, et du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi..................................... -Le 27e Salon international du livre d'Alger (SILA) a ouvert ses portes, ce jeudi, au Palais des expositions à Alger, accueillant un public nombreux au premier jour de la plus importante manifestation littéraire et culturelle en Algérie. Dès l'ouverture du salon, les visiteurs, principalement des jeunes, ont afflué vers le pavillon central, qui est l'espace le plus attractif du Palais des expositions, et où se trouvent de nombreuses maisons d'édition spécialisées dans les publications littéraires, intellectuelles et scientifiques, les manuels scolaires et para-scolaires, les dictionnaires, les ouvrages religieux et autres. Le pavillon dédié au Qatar, "invité d'honneur" de cette édition, a attiré les visiteurs intéressés par la culture et la littérature de ce pays arabe. Le stand propose de nombreux livres et ouvrages sur l'histoire, la culture, le patrimoine et l'art architectural du Qatar. Les visiteurs auront l'opportunité, 10 jours durant, de rencontrer de nombreux auteurs algériens et étrangers qui présenteront leurs nouvelles œuvres et participeront aussi à plusieurs conférences et rencontres dans le cadre du programme culturel du SILA. Placée sous le slogan "On lit pour triompher", la 27e édition du SILA coïncide cette année avec la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, et verra la participation de 1.007 éditeurs de 40 pays dont 290 algériens, présentant plus de 300.000 titres. Le salon, inauguré officiellement mercredi par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, se poursuivra jusqu'au 16 novembre, et sera ouvert au public de 10h00 à 19h00.
  • 04-11-2024
    -Le lauréat du plus prestigieux des prix littéraires français a été proclamé ce lundi 4 novembre 2024 à 12 h 30 au restaurant Drouant à Paris. Il faisait partie des favoris avec le Franco-Rwandais Gaël Faye pour Jacaranda (éditions Grasset). Le Franco-Algérien Kamel Daoud a remporté le 122e prix Goncourt ce lundi 4 novembre 2024, pour Houris (éditions Gallimard), succédant ainsi à Jean-Baptiste Andrea. Deux autres finalistes concourraient pour cette édition 2024 du prix Goncourt : Sandrine Collette pour Madelaine avant l’aube (éditions JC Lattès) et Hélène Gaudy pour Archipels (éditions de L’Olivier). La dernière sélection de ces quatre finalistes avait été révélée mardi 22 octobre. Le résultat a été proclamé à 12 h 30, au restaurant Drouant, comme le veut la tradition. Il s’agit du premier prix remis sous la présidence de Philippe Claudel. Kamel Daoud, avec Meursault, contre-enquête, avait déjà remporté le prix Goncourt du premier roman. A noter que Kamel Daoud a aussi remporté récemment le Prix Landerneau des lecteurs
  • 03-11-2024
    -Une polémique a éclaté, ce week-end, entre le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaâli Hassani Cherif, et le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Mohamed Hafiz. Elle a pour objet la position de la Grande mosquée de Paris vis-à-vis de l’agression génocidaire qu’inflige l’entité sioniste au peuple palestinien, notamment à Ghaza. Cela a commencé, jeudi 31/10, au cours de la rencontre nationale des présidents des Assemblées populaires élues du parti, au cours de laquelle A.H Hassani a déclaré qu’une instance apparentée à l’Algérie, à savoir la Grande mosquée de Paris, «se compromet quotidiennement avec les déclarations de l’entité sioniste et se compromet quotidiennement dans la défense de l’entité sioniste», ajoutant qu’elle «essaye d’utiliser contre la résistance des qualificatifs similaires à ceux qu’utilisent des institutions sionistes, et c’est pour cela que nous refusons cette orientation et ce discours». La réponse du recteur de la Grande mosquée de Paris n’a pas tardé. Elle a été rendue publique, hier, à travers un long communiqué en langue arabe signé par C.E M. Hafiz, dans lequel il dénonce «avec force» les déclarations de M. Hassani Cherif, lesquelles portent, selon lui, «des allégations erronées et trompeuses pour l’opinion publique et des accusations insidieuses à l’encontre de la Grande mosquée de Paris et de son recteur». Et M. Hafiz de marteler : «J’affirme que je n’ai jamais adopté le récit sioniste dans aucun cas, comme le prétend M. Hassani Cherif, et j’ai affiché ma position dans de précédents communiqués depuis le mois de novembre 2023, suite à des déclarations hostiles qu’avait faites ce mouvement.» Il a précisé que «le précédent président du MSP, M. Abderazzak Makri, m’avait déjà accusé de trahison et de collaboration, suite à ma présence à une conférence où il y avait incidemment quelques représentants d’associations et de personnalités juives françaises, et M. Makri avait alors tenté d’exploiter les contextes régional et international, pour galvaniser l’opinion publique, mais ses tentatives avaient échoué». «La position de la Grande mosquée de Paris vis-à-vis de la cause palestinienne est constante et claire depuis le début de la crise», assure M. Hafiz, donnant comme exemple la réception de «plusieurs personnalités palestiniennes et diplomatiques, ainsi que des activistes connus pour leur soutien à la cause palestinienne, la dernière en date étant Mme Rima Hassan, activiste politique pour les droits de l’homme et représentante de la commission des droits de l’homme au Parlement européen» ainsi que les campagnes de «récolte de dons en faveur des sinistrés, des victimes et des familles des martyrs de Ghaza», non sans souligner que «la Grande mosquée de Paris avait contribué, auparavant, dans des activités politiques et des manifestations culturelles en soutien à la paix et le cessez-le-feu à Ghaza, et elle avait fait, à l’occasion, des déclarations qualifiées par les observateurs d’audacieuses, sans que nous nous soucions de leurs conséquences et de leurs répercussions». Le communiqué ne manque pas de rappeler, à l’adresse de M. Hassani Cherif, que la Grande mosquée de Paris «a donné des orientations à ses imams, pour consacrer les sermons de la grande prière du vendredi dans la Grande mosquée de Paris, durant toute l’année, depuis le début de la crise, à la cause palestinienne, et pour lancer des appels directs et clairs pour l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain, avec El-Qods pour capitale, ces sermons ayant été diffusés en direct à travers nos différentes fenêtres médiatiques officielles», précisant que ce discours est répercuté par «toutes les mosquées qui sont liées à elle à travers la France». Compte tenu de ces arguments, M. Hafiz refuse «catégoriquement les leçons de morale et l’incarnation de guide spirituel pour nous montrer ce qu’il faut faire et ce dont nous ne devons pas approcher», ainsi que «les surenchères que portent les déclarations de M. Hassani Cherif, lesquelles nous considérons comme une tentative d’exploiter le contexte actuel dans le but de susciter la polémique au détriment de la plus grande institution religieuse en France et en Europe», reprochant au président du MSP «sa profonde ignorance de la réalité française et du rôle diplomatique et politique important que joue la Grande mosquée de Paris à côté de son rôle religieux». Il a rappelé que sa présence à différentes manifestations «ne veut pas forcément dire une caution ou un soutien à tout ce qui y est abordé», alors que la politique du boycott et de la chaise vide serait «une reconnaissance de ce qui y est abordé et un renoncement à exercer notre devoir moral et humanitaire, et c’est ce que n’assimilent pas M. Hassani et consorts». .............................................. -Ahlam Mosteghanemi sera «la personnalité culturelle de l’année» à la 43e Foire internationale du livre de Sharjah (Emirats arabes unis), prévue du 6 au 17 novembre 2024 sous le thème : «Tout commence avec un livre». L’écrivaine algérienne a été élue personnalité culturelle de l’année «en reconnaissance de ses efforts et ses réalisations dans le domaine du roman arabe où ses romans se sont classés parmi les best-sellers dans le monde arabe», est-il souligné dans un communiqué de son éditeur Hachette Antoine (Beyrouth, Liban), transmis à notre rédaction. Son plus récent roman Asbahtou anta(Je suis devenue toi) paru en 2023 et qui figure parmi les best-sellers arabes sera disponible à la 43e édition de la Foire internationale du livre de Sharjah. Née le 13 avril 1953 à Menzel-Temime, en Tunisie, Ahlam Mosteghanemi est une femme de lettres algérienne d’expression arabe. Elle est l’aînée des enfants dans une famille engagée dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Deux de ses frères sont morts dans les années 1940, lors d’une manifestation contre la puissance coloniale française. Après, la famille El Chérif doit se réfugier en Tunisie. De retour en Algérie en 1962, Ahlam Mosteghanemi fait des études secondaires, avant de travailler à la Radio algérienne. En 1973 est paru Ala Marf’ae El Ayyam(Au havre des jours), son premier recueil de poésie. Plus tard, elle va s’installer à Paris, en France, où elle soutient une thèse sous la direction de Jacques Berque. L’œuvre littéraire de Mosteghanemi est très populaire dans les pays arabes, notamment en Tunisie, au Liban, en Syrie, en Jordanie et aux Emirats arabes unis. Son ouvrage Dhakiret al-jassad(Mémoires de la chair) est classé parmi les 100 meilleurs romans arabes. Ahlam Mosteghanemi est lauréate du Prix Naguib Mahfouz et du Prix Nour de la meilleure œuvre féminine en langue arabe........................................ -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce dimanche au siège de la Présidence de la République, le recteur de la Mosquée de Paris, Dr Chems-Eddine Hafiz.
  • 02-11-2024
    -1007 exposants de 40 pays, dont 290 d’Algérie, seront présents, lors du 27 ème SILA , placée sous le slogan «On lit pour triompher». «300.000 titres tous genres éditoriaux confondus seront disponibles, sur un espace total dédié aux expositions et aux activités culturelles dépassant les 23.000 m², alors que le nombre total des invités au Salon est de 350. Le slogan «s’inspire de l’esprit de la Révolution de novembre, mettant en avant l’idée que l’émancipation et le progrès se réalisent par le savoir et la connaissance, faisant du livre le vecteur d’un avenir radieux». Comme à chaque édition, le programme culturel accorde une place particulière à l’histoire et à la mémoire, d’autant plus que ce 27e SILA coïncide avec le soixante-dixième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Des conférences axées sur la Révolution et son influence sur les peuples du monde rassembleront des personnalités nationales et internationales. La cause palestinienne sera mise en lumière, notamment au niveau de l’«Espace Palestine», avec une série de conférences et de tables rondes . L’invité d’honneur, le Qatar, présentera sa littérature, ses efforts de préservation du patrimoine, le prestigieux prix «Katara», le mouvement théâtral qatari, ainsi que les thématiques de sa poésie et de sa littérature................................................ - La 27e édition du Salon international du livre d’Alger prévoit un nouveau prix littéraire intitulé «Prix du premier ouvrage». Organisé sous le haut patronage du ministère de la Culture et des Arts, la première édition de ce prix invite tous les auteurs algériens, âgés de moins de 35 ans, ayant publié leur premier ouvrage durant l’année 2024 à postuler dans le but de remporter le grand prix. Ouvert à tous les genres littéraires, le prix est consacré aux œuvres écrites dans les deux langues nationales, en l'occurrence l’arabe et le tamazigh, ainsi qu’en langues étrangères (français et anglais). Le concours vise à renforcer la lecture en plusieurs langues. Il a pour objectif également de mettre en avant les compétences des jeunes auteurs en récompensant leurs meilleures œuvres. Le concours contribue également à promouvoir les valeurs identitaires avec le legs culturel national. Il œuvre également à mettre en avant les aspects humains, esthétiques de la littérature universelle. Un jury composé de cinq écrivains désignera le lauréat en lui versant une aide financière de 500.000 DA et une attestation honorifique.