|
Communication ( et Presse)
Journée du Mercredi 18/04/2024 |
|
|
-Le continent africain est de plus en plus important dans l’activité du groupe Canal +. Entre 2019 et 2023, la part des Africains dans les abonnés totaux du groupe audiovisuel français est devenue beaucoup plus importante.
Entre 2019 et 2023, la part d’abonnés africains de Canal+ a augmenté de 6%. A la fin de 2023, selon les rapports financiers de Vivendi, propriétaire de Canal+, le nombre d’abonnés en Afrique du groupe français est de 8 091 000 sur les 26 359 000 dénombrés tous territoires confondus. Les abonnés africains représentent donc 30% des abonnés totaux de Canal +.
En 2019, les abonnés africains de Canal + représentaient 24% du parc total d’abonnés du groupe. A l’époque, le groupe français avait 5 983 000 abonnés en Afrique. L’une des raisons des progrès effectués par le groupe en Afrique est sa décision de produire plus de contenus africains. Entre 2019 et 2023, Canal + a multiplié la production de séries africaines qui ont contribué à attirer plus d’abonnés sur le continent.
Canal + est actionnaire majoritaire des sociétés de production ROK Studios au Nigeria, Plan A en Côte d’Ivoire, et Zacu Entertainment au Rwanda. Le groupe français possède également des parts du studio sénégalais Marodi TV. Le groupe a l’une des capacités de productions les plus importantes du continent.
Si la fusion avec MultiChoice se confirme, en plus de créer un groupe avec plus de 29 millions d’abonnés (MultiChoice revendique 21,7 millions d’abonnés sur toutes ses plateformes), Canal + ajoutera un des producteurs de contenus les plus importants du continent à ses actifs.
Cette formule donnerait au groupe la capacité d’attirer un volume encore plus important d’abonnés africains grâce au contenu local.........................................................
-Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a indiqué, jeudi à Oran, que le processus de création d’une société nationale d’impression est en cours, appelant à la nécessité de diversifier les activités des imprimeries.
Lors de sa visite à la société d’impression de l’Ouest, dont le siège est basé dans la commune d’Es-Senia, M. Laagab a déclaré que "le développement de l’activité d’imprimerie est devenu nécessaire à travers la formation de la ressource humaine, la qualification de la main d’œuvre et la participation aux Salons mondiaux pour adapter les arts d’impression avec les nouveautés mondiales et les technologies modernes"..................................
-Le ministre de la Communication Mohamed Laagab a déclaré, cejeudi à Oran, que l’interdiction d’entrée du journaliste Farid Alilat en Algérie n'est pas liée à sa qualité de citoyen algérien, mais concerne le média où il exerce, Jeune Afrique, qui a pris des positions "inamicales" envers l’Algérie.
A l’issue de la visite qu’il a effectuée à certains établissements relevant de son secteur à Oran, le ministre a indiqué en réponse à une question d’un journaliste que "Farid Alilat est le bienvenu en Algérie comme citoyen algérien. Cependant, le magazine où il exerce n’est pas le bienvenu et en cas de changement de sa position, il sera bien accueilli".
M.Laagab a souligné que l'Algérie "n'a pas expulsé et n'expulsera aucun de ses enfants. A une époque où les pays n'étaient pas en mesure de rapatrier leurs enfants, durant la pandémie sanitaire, l'Algérie a déployé des efforts considérables pour rapatrier tous ses enfants de diverses régions du monde et transférer gratuitement d’autres communautés arabes".
"Des pouvoirs publics pareils n’abandonnent jamais leurs enfants et la question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées, et n'évoque jamais tout ce qui est positif en Algérie", a-t-il souligné.
"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a souligné le ministre, qui a expliqué que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l’Algérie et ceci est intolérable".
Le ministre a ajouté "que nous avons environ 56 correspondants de 36 établissements médiatiques étrangers représentant 18 pays, et dans le cadre de la parution de différents textes d’application des nouvelles lois sur l’information, les portes restent ouvertes aux médias étrangers désirant désigner des correspondants en Algérie ou d’ouvrir des bureaux, dans le cadre de la loi algérienne et le respect mutuel".............................................................................................................
-Le ministre de la Communication Mohamed Laagab a affirmé, ce jeudi à Oran, que l’élaboration du projet du fonds d’aide à la presse a été achevée et se trouve en phase d’enrichissement, avant sa soumission au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Au terme de sa visite d’inspection des différents établissements médiatiques relevant de son secteur à Oran, le ministre a souligné dans un point de presse que "la relance de ce fonds fait partie des orientations du président de la République" et que "l'élaboration du projet a été achevée et des copies ont été transmises à certains établissements médiatiques pour enrichissement".
Le ministre a ajouté que "le fonds a été gelé durant plusieurs années et nous œuvrons à récupérer les sommes qui s’y trouvaient et les mettre à la disposition du nouveau fonds, même si nous avons trouvé de nouvelles sources pour son financement autre que le trésor public".
Par ailleurs, le ministre a souligné concernant le projet de création du Conseil d’éthique et de déontologie: "à l'heure actuelle, nous avons finalisé le décret d'application de ce conseil, en attendant sa publication au Journal officiel".
Le décret stipule c'est que le Conseil d'éthique et de déontologie qui prépare la charte de l’éthique de cette profession, a ajouté M. Laagab, soulignant que "pour gagner du temps, le ministère a pris l'initiative d'élaborer cette charte et nous soumettrons un avant-projet au Conseil d'éthique professionnelle, lors de son inauguration, pour l'enrichir".
La charte pourra également être présentée aux journalistes et responsables des institutions médiatiques pour faire des suggestions et proposer des idées, afin qu'elle devienne une charte respectable que les journalistes s'engagent à mettre en œuvre pour consolider le principe de concertation.
Par ailleurs, le ministre a annoncé le début de la mise en œuvre de nouveaux textes juridiques liés aux médias, soulignant que "nous avons commencé à adapter les journaux électroniques et imprimés et d'autres décrets d'application seront publiés successivement, prochainement". Il a également qualifié le statut particulier des journalistes d'"excellent, donnant au journaliste algérien le statut qu'il mérite".
Abordant les réalisations dans le secteur de l’information, M. Laagab a indiqué que "nous devons tous coopérer et intensifier les efforts, en vue de développer nos institutions et leur fournir les moyens requis pour assumer pleinement leurs missions".
Il a, en outre, souligné que ce dernier point constitue l'une des recommandations les plus importantes du Président de la République, citant les mesures prises à l'occasion de la Journée nationale de la presse, en octobre dernier, pour faciliter le travail des institutions de presse et réduire les charges financières qui pèsent sur elles, à l’instar de nombreux sites de médias électroniques et journaux, bénéficiant d'un hébergement à tarif réduit et bénéficiant du fil APS pour un montant symbolique.
Le ministre a souligné que "les choses dans le secteur de l’information évoluent à un rythme soutenu dans notre pays, qui vit dans un environnement médiatique actif et un environnement géopolitique tendu, et nous espérons que les médias seront en mesure de faire face à ces changements au niveau régional et international".
Concernant la formation des journalistes, il a souligné que la loi sur l’information, contrairement aux années précédentes, oblige les institutions à former leurs journalistes et leurs travailleurs et que l'autorité de régulation et le ministère surveillent le processus.
M.Laagab a également mis en avant la nécessité de renforcer la diffusion avec de nouveaux émetteurs, affirmant: "Nous y travaillons, actuellement, et nous avons eu une séance de travail avec le ministre des Finances, et nous sommes parvenus à la levée du gel sur plusieurs projets, dont le projet Djebel Antar à Béchar, qui permettra l'expansion de la couverture radiophonique et télévisée".
Lors de sa visite à la Société de l’impression de l’Ouest, il a souligné la reconsidération de la tendance actuelle des imprimeries basées sur l'impression de journaux et de magazines, soulignant la nécessité de diversifier les produits, de rechercher de nouveaux marchés, de se former, de recourir à des experts étrangers et de suivre l'évolution technologique, ainsi que la participation de l'Algérie à une exposition internationale en Allemagne, en mai prochain.
A la station d'émission de l'entreprise de Radiodiffusion et de Télévision (TDA) sise dans de la commune de, M. Laagab a fait part de la poursuite des travaux visant à améliorer la diffusion radiophonique et télévisuelle et à élargir la couverture des zones d’ombre médiatique, tout en saluant les efforts déployés par le personnel de l’entreprise au niveau national pour faire véhiculer le son et l’image aux spectateurs et auditeurs.
Au siège de la direction régionale Ouest de l’APS, le ministre s’est enquis du fonctionnement de ses différents services et a discuté avec ses journalistes et son personnel.
Au siège du quotidien El Djoumhouria, M. Laagab a insisté devant les journalistes et son personnel sur la nécessité de préserver l’héritage de ce quotidien authentique, pour lequel de nombreuses personnes ont sacrifié leurs vies.
Au niveau de l’espace dédié à l’histoire et la mémoire d’Oran, au centre ville, il a fait part, devant les responsables de ce musée, de son plein soutien aux efforts de préservation de la mémoire historique.
A la station régionale de la télévision algérienne d’Oran, le ministre a insisté sur son réaménagement et son renforcement avec des équipements modernes pour être en adéquation avec les nouveautés dans ce domaine, et ce pour augmenter le niveau de sa participation au réseau productif national, avant d’inspecter le siège de la radio régionale d’Oran.
Le ministre a également présenté ses condoléances à la famille du journaliste défunt Mohamed Merzougui, qui s’est éteint, mercredi à Oran, à l’âge de 77 ans..................................................................
--L e ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, a décidé, jeudi dernier, de mettre fin aux fonctions du président-directeur général du journal El Djoumhouria, Mohamed Alem, après avoir constaté «plusieurs manquements et déséquilibres» dans la gestion de cet établissement médiatique, a indiqué un communiqué du ministère. La même source a précisé que «lors de la visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran, jeudi 18 avril 2024, le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, s’est rendu au siège du journal El Djoumhouria, où il a constaté plusieurs manquements et déséquilibres dans la gestion de ce journal». Dans le cadre de «l’adaptation des institutions médiatiques à la nouvelle loi organique sur l’information du 27 août 2023, notamment la loi relative à la presse écrite et électronique, promulguée le 2 décembre 2023, le ministre de la Communication a décidé de mettre fin, séance tenante, aux fonctions du président-directeur général du journal El Djoumhouria, Mohamed Alem».
|
|
|