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Communication ( et Presse)

Journée du Lundi 07/11/2023

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-Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a présenté, ce mardi à Alger, le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN). Lors d'une séance plénière à l'APN, M. Laagab a présenté un résumé de ce projet de loi "détaillant la loi sur l'information adoptée par les deux chambres du Parlement", affirmant que le projet "intervient en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et en concrétisation de ses engagements notamment ceux liés au secteur". Le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique a pour principal objectif, souligne le ministre, de "doter le secteur d'un système juridique solide, permettant aux journalistes d'exercer confortablement leur métier et aux citoyens d'accéder à l'information crédible, au service du pays". "Le projet de loi vise à pallier les lacunes ayant précédemment entaché les législations relatives aux médias en vue de mettre en place un cadre juridique à l'exercice médiatique", a ajouté M. Laagab, relevant que "le projet définit une série de termes, d'instances et d'individus habilités à exercer l'activité de la presse écrite et la presse électronique, ainsi que les conditions y afférentes". Il a évoqué, dans ce sens, les principaux points contenus dans le texte du projet concernant "le système de déclaration auquel est soumise la presse écrite et électronique, dans le sens où un dossier doit être soumis à l'autorité compétente, répondant aux conditions énoncées, tout en veillant à lever les obstacles bureaucratiques", ainsi que "l'obligation pour la presse électronique de se conformer à la domiciliation algérienne (.dz)". Le texte du projet de loi, qui vise également à "renforcer la pensée démocratique et pluraliste, et ce, à la lumière des évolutions technologiques que connaît le monde, tout en tenant compte de la réalité du secteur, repose sur le principe du droit à l'information, tant le droit du citoyen à accéder à l'information que le droit du journaliste à la présenter, dans le respect des religions et en évitant la propagation du discours de haine et d'autres aspects stipulés par la Constitution algérienne", a poursuivi le ministre. Le projet de loi exige également, pour l'importation de périodiques étrangers, "l'obtention d'une licence délivrée par le ministère de la Communication, et prévoit la création d'une autorité de régulation de la presse écrite et électronique, ainsi que les missions qui lui incombent, qui seront détaillées dans un texte exécutif", ajoute le ministre. Au terme de la présentation du texte du projet de loi, M. Laagab a fait part de "sa disposition à prendre en considération toutes les propositions des députés et à modifier ce qui est nécessaire afin de parvenir à une loi globale et solide au service du secteur, à même de garantir la qualité des services médiatiques et renforcer le professionnalisme dans la pratique médiatique"....................................................... -Quarante-huit (48) journalistes sont tombés en martyrs depuis le début de l'agression barbare de l'armée sioniste à Ghaza, indiquent ce mardi les autorités palestiniennes locales................................................ --L'Union européenne se dote de règles pour encadrer les publicités politiques, visant à protéger les campagnes électorales des ingérences étrangères. Les dispositions, prévues pour 2025, imposeront la transparence, restreindront le financement étranger, et interdiront le profilage basé sur des données sensibles.Le Parlement européen et les États membres de l'UE se sont mis d'accord sur un texte destiné à encadrer les publicités à caractère politique à l'horizon de 2025, afin notamment de protéger davantage les campagnes électorales dans l'Union européenne des ingérences étrangères. Proposé il y a deux ans, en novembre 2021, par la Commission européenne, le projet de règlement vise à garantir une plus grande transparence des publicités politiques et restreindre drastiquement les stratégies de ciblage.Selon l'accord provisoire trouvé lundi 6 tard dans la soirée, il sera interdit à des entités basées en dehors de l'Union européenne de financer des publicités politiques au sein de l'UE au cours des trois mois précédant une élection ou un référendum. Les publicités politiques sont définies comme des messages publiés pour le compte d'acteurs politiques ou destinés à influencer les comportements électoraux dans le cadre d'un scrutin qui se tient dans l'Union européenne, au niveau local, national ou européen.L'accord doit encore être adopté formellement par le Conseil (États membres) et le Parlement européen. Les règles ne s'appliqueront toutefois dans leur ensemble pas avant 2025, soit après les élections européennes de juin 2024. Cette législation impose aux plateformes en ligne de signaler clairement les publicités à caractère politique. Le public devra avoir aisément accès à des informations sur l'origine de leur financement et sur leur montant.La Commission sera chargée de mettre en place, deux ans après l'entrée en vigueur des nouvelles règles, une base de données accessible au public répertoriant toutes les publicités politiques en ligne, pour une durée maximale de sept ans. En vertu de l'accord, seules les données à caractère personnel explicitement fournies à des fins de publicité politique en ligne et collectées directement auprès du sujet peuvent être utilisées par les fournisseurs pour cibler les utilisateurs. Le profilage à partir de données personnelles relatives par exemple à l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle, est interdit, de même que l'utilisation des données relatives à des mineurs.