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Communication ( et Presse)

Journée du Mercredi 11/05/2023

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-Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a présidé jeudi à Ghardaia une cérémonie de remise des primes à six lauréates ayant participé à la 13ème édition du concours des écrivaines et poétesses d’expression arabe et amazighe dédié à la créativité des femmes au foyer et organisé par la radio locale. Initié annuellement par la radio algérienne à Ghardaïa, en collaboration avec un sponsor local, en vue d’encourager les divers œuvres poétiques, littéraires et autres essais écrits soit en arabe ou en tamazight n’ayant fait l’objet d’aucune publication auparavant que ce soit en version imprimée ou numérique, ce concours a pour objectif de dévoiler le talent des femmes au foyer de la région de Ghardaia, a expliqué le directeur de la radio locale Ali Djeridi. Au total, plus de 160 femmes ont été primées depuis la création en 2010 de ce concours organisé à l’initiative de la radio algérienne de Ghardaia grâce à leurs travaux en langues arabe et amazighe, ont indiqué les organisateurs, précisant que plus d’une dizaine d’œuvres littéraires de ces femmes a été éditée. En visitant le siège de l’antenne locale relevant de l’Etablissement public de télévision de Ghardaia, M. Bouslimani a, à cette occasion, indiqué que "les pouvoirs publics font tout pour accompagner la télévision algérienne appelée à mettre en valeur les potentialités de la région". Le ministre a, par ailleurs, exhorté les responsables de l'antenne locale de la télévision à donner une grande importance aux jeunes talents et créateurs. Auparavant, M. Bouslimani avait donné le coup d’envoi d’un cycle de formation sur la communication institutionnelle à l’université de Ghardaia, dont les travaux s'étaleront sur deux jours (11-12 mai). Le ministre de la Communication poursuivra sa visite de travail par l'inspection des structures relevant de son département, avant de présider la cérémonie de clôture de la session de formation sur la communication institutionnelle...................................... -.L'Assemblée populaire nationale (APN) a condamné,ce jeudi, dans les termes les plus forts, la résolution "au contenu infondé et erroné" du Parlement européen (PE) sur la liberté d'expression et de la presse en Algérie, affirmant qu'il s'agit d'"une immixtion éhontée dans les affaires internes du pays"....................RAPPEL : e parlement européen a adopté, ce jeudi 11 mai, à la majorité, une résolution sur «sur la liberté des médias et la liberté d’expression en Algérie, le cas du journaliste Ihsane El-Kadi ». La résolution a été votée par 536 voix pour, 4 voix contre et 18 abstentions. Elle a été consacrée en partie au cas du journaliste Ihsane El Kadi. A cet effet, le parlement européen réclame sa libération « immédiate et inconditionnelle » ainsi que les détenus inculpés « arbitrairement » pour avoir exercé leur droit à la liberté d ‘expression. En revanche, même si le Parlement européen a fait référence au journaliste Mustapha Bendjama dans les « attendus » de cette résolution, néanmoins, son nom n’a pas été citée dans la liste des demandes formulées par le parlement européen à l’Algérie. Il est également demandé aux autorités algériennes de s’engager « à respecter et à promouvoir les libertés fondamentales, en particulier la liberté des médias, consacrée à l’article 54 de la constitution algérienne, à autoriser de nouveau les médias qu’elles ont interdits et à mettre un terme aux arrestations et aux détentions d’activistes politiques, de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme et de syndicalistes; témoigne sa solidarité aux citoyens algériens qui manifestent pacifiquement depuis 2019 ». Autre demande formulée au gouvernement algérien concerne « la modification des dispositions du code pénal algérien, notamment les articles 95 bis et 196 bis, qui ont trait à la sécurité et qui sont utilisées pour criminaliser la liberté d’expression, ainsi que d’aligner les lois restreignant la liberté d’expression sur les normes internationales en matière de droits de l’homme, en particulier sur le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l’Algérie a ratifié ». Les institutions de l’Union et les États membres sont invités, en vertu de l’article 5 de ladite résolution, « à aborder l’affaire El-Kadi avec les autorités algériennes et à condamner ouvertement la répression exercée contre la liberté des médias; demande aux institutions de l’Union et aux États membres d’exhorter les autorités algériennes à garantir l’octroi, sans retard injustifié, de visas et d’accréditations aux journalistes étrangers et de laisser ces derniers travailler librement ». Les rédacteurs de la résolution poussent le bouchon plus loin en incitant les délégations de l’Union et les ambassades des États membres en Algérie à demander à « avoir accès aux journalistes emprisonnés et à pouvoir observer leurs procès ».