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Communication ( et Presse)

Journée du Lundi 13/09/2022

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-La décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant fusion des imprimeries publiques dans le cadre d'un nouveau plan de gestion, vise à "fédérer leurs capacités et à explorer de nouvelles voies leur permettant de diversifier leur activité", a affirmé, mardi à Alger, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani. Lors d'une visite d'inspection à la Société d'impression d'Alger "SIA", M. Bouslimani a indiqué que la décision prise en Conseil des ministres par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant la fusion des imprimeries publiques dans le cadre d'un nouveau plan de gestion prévoyant de les placer sous la tutelle d'un seul établissement, visait à "fédérer leurs capacités et les aider dans l'exploration de nouveaux moyens pour l'activité d'imprimerie en dehors du tirage des journaux". Le ministre a qualifié, dans ce cadre, la réorganisation des imprimeries de "nécessité impérieuse dans l'intérêt de la presse algérienne", relevant qu'il s'agira en premier lieu d'assainir les dettes qui se sont accumulées depuis de longues années, en demandant aux propriétaires des journaux d'assumer leur responsabilité pour permettre aux imprimeries publiques d'amorcer un nouveau départ. Soulignant que toutes les imprimeries "risquent la faillite en raison de l'accumulation des dettes et le non-remboursement de celles-ci par les propriétaires des journaux", M. Bouslimani a fait remarquer que ces établissements facturaient encore sur la base de l'accord de 1997 lorsque le papier valait 45 DA le kilogramme, alors qu'il s'élève aujourd'hui à 213 DA le kg. "Il est inconcevable" aujourd'hui pour les imprimeries publiques de continuer à tirer les journaux avec l'ancien prix, soit 5,60 centimes, en supportant le coût effectif de l'impression, en l'occurrence 22 à 25 DA la page, a-t-il ajouté. Si la situation persiste, a-t-il prévenu, "les imprimeries ne seront plus en mesure de s'acquitter de leurs créances détenues par l'Algérienne du Papier (ALPAP)". M. Bouslimani a invité, lors de sa visite, les responsables de la SIA à "explorer de nouvelles activités avec des entreprises publiques ou privées", qui permettent d'alléger les charges qui grèvent la société. Le ministre s'est également félicité de "la qualité" du livre scolaire dont l'impression est assurée par la SIA. Les unités de la SIA assurent l'impression du manuel scolaire et des différents livres éducatifs destinés au cycle primaire en vertu d'un accord signé en 2004 avec l'Office national des publications scolaires (ONPS), selon les précisions de la responsable marketing et communication, Laiche Hafida. La SIA a entamé, depuis 2020, l'impression de dépliants et de différents types d'emballage pour médicaments et produits alimentaires, a-t-elle fait savoir............................................................. .-Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, à l’occasion de sa visite d’inspection à la Société d’impression d’Alger (SIA) : Selon lui, les imprimeries publiques «risquent la faillite en raison de l’accumulation des dettes et du non-remboursement de celles-ci par les propriétaires des journaux». Il a évoqué, dans ce sens, les coûts d’impression des journaux qui n’ont pas changé depuis 1997, «lorsque le papier coûtait 45 DA le kilogramme, alors qu’il s’élève aujourd’hui à 213 DA le kg». «Il est inconcevable aujourd’hui pour les imprimeries publiques de continuer à tirer les journaux avec l’ancien prix, soit 5,60 centimes, en supportant le coût effectif de l’impression», a-t-il lancé, précisant que «les imprimeries ne seront plus en mesure de s’acquitter de leurs créances détenues par l’Algérienne du papier (ALPAP)». Lors de cette visite, le PDG Smail Hamladji a donné une idée sur l’ampleur des dettes des journaux auprès de la SIA. Celles-ci s’élèvent, selon lui, à 2 milliards de dinars (200 milliards de centimes). . En 2008 déjà, le problème des dettes des journaux auprès des imprimeries a été soulevé. Mais l’assainissement s’est fait au compte-gouttes. Il a fallu attendre 2018 pour voir à nouveau des imprimeries publiques réclamer le paiement des dettes détenues auprès de 20 quotidiens, dont certains avaient de grands tirages. La cherté du papier sur le marché international, atteignant plus de 1000 dollars la tonne ne fait que compliquer la tâche d’ALPAP et par ricochet, celle des imprimeries et des journaux.