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Communication ( et Presse)

Journée du Mardi 31/03/2021

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-Le journaliste Ihsane El Kadi, convoqué mardi 30 mars 2021 par la brigade de Gendarmerie nationale de Bab Jdid, à laquelle il s’est rendu ce matin avant d’être transféré au tribunal de Sidi M’Hamed, a été remis en liberté par le Procureur, ont annoncé des journalistes sur place. Ihsane El Kadi a été remis en liberté « sans poursuite pour le moment, jusqu’à la prochaine convocation ». Il a reçu hier une convocation au siège de la société éditrice, Interface Médias, par des gendarmes de la brigade de gendarmerie de Bab Jdid, à laquelle il s’est rendu ce mercredi matin, avant d’être transféré à ce tribunal. Selon les déclarations de ses avocats aux journalistes de Radio M, Ihsane El Kadi a été convoqué pour son article d’opinion dans laquelle il évoque le mouvement Rachad et le Hirak. Un écrit qui l’expose à l’article 46 de la loi portant sur la Concorde civile, qui stipule qu’est « puni d’un emprisonnement de trois (3) ans à cinq (5) ans et d’une amende de 250.000 DA à 500.000 DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire (…) ». Quant à la plainte, Me. Nabila Smail a fait savoir qu’un représentant du ministère de la Communication y figurait. Son opinion avait suscité une vive polémique avant que sa convocation ne pousse plusieurs internautes à exprimer leur solidarité avec le journaliste et son droit à l’opinion. Ce matin, Radio M a diffusé une vidéo dans laquelle il s’est engagé à ne pas répondre, lors de son audition par la Gendarmerie,aux questions portant sur son métier de journaliste.