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Communication ( et Presse)

Journe du Jeudi 12/02/2021

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- La réactivation du Fonds d’aide à la presse, gelé en 2014, est programmée pour l’année en cours, a annoncé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. “Cette réactivation, validée par le Premier ministre sur la base d’une proposition que nous avions faite, tend à aider les médias privés à surmonter leurs difficultés financières, compliquées davantage par l’arrêt des activités engendré par la pandémie du coronavirus (Covid-19)”, a indiqué A. Belhimer dans un entretien sur un site privé. Sur un autre plan, le ministre a fait savoir que la plupart des dix chantiers lancés, en janvier 2020, “pour assainir un secteur longtemps laissé au désarroi, sont bien avancés”. Il s’agit notamment des chantiers relatifs “à la mise en place d’un cadre juridique adéquat pour régir le secteur de la presse électronique, la mise à jour des statuts de TDA pour la commercialisation des produits offerts par Alcomsat-1, la publicité, le sondage et les agences de communication”. A. Belhimer a rappelé que l’année 2021 sera consacrée à l’amendement de la loi organique relative à l’information de 2012 “en vue de l’adapter à la nouvelle Constitution et aux mutations que connait le secteur” et qui sera “pensée avec le concours de l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur”. “Pendant ce temps-là, les autres chantiers se poursuivront à grand pas à l’image de l’élaboration d’un cadre juridique relatif à la publicité et un autre régissant l’activité des sociétés de communication”, a-t-il dit. Le ministre a indiqué que le marché de la publicité “n’a pas été laissé dans l’état d’anarchie qu’il connaissait”, indiquant, qu'”en attendant l’adoption du décret exécutif relatif à cette branche d’activité, l’ANEP a entrepris, en sa qualité de régie exclusive de l’Etat, de mettre en conformité l’accès aux annonces publiques avec les lois de la République, par une série de critères transitoires, quinze en tout, qui prendront effet incessamment”. Il a également évoqué la presse électronique en affirmant qu’il a été mis fin “à l’anarchie” par l’élaboration d’un décret aujourd’hui en vigueur. Interrogé, par ailleurs, sur la situation du secteur de la Communication, il a indiqué qu'”assainir un champ ruiné et miné exige à la fois du temps et de la persévérance”. “Nous continuons à travailler pour une amélioration de la situation du secteur de la Communication qui a été durant longtemps rongé par les intrus et les affairistes”, a-t-il regretté. Pour le ministre, l’aspect de la sécurité numérique, qui constitue un défi majeur de l’heure, “exige que tous les sites électroniques d’information ou autres, soient hébergés localement afin de protéger les données du pays”. Les journaux électroniques, existants et ceux à avenir, sont ainsi invités à rapatrier l’hébergement physique et logique de leur site dans le domaine “.dz”, sachant que les capacités nationales dans ce domaine sont de plus en plus importantes. A. Belhimer a indiqué que les opérateurs comme l’entreprise de télédiffusion (TDA), Algérie Télécom, Mobilis ou encore l’Agence de presse “Algérie Presse Service” (APS) disposent de Data Center répondant à tous les besoins d’hébergement des sites électroniques et de stockage des contenus informatisés (stockés en Cloud). L’Algérie nouvelle accorde une importance cruciale à la liberté de la presse Le ministre a affirmé que “l’Algérie nouvelle, telle qu’annoncée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde une importance cruciale à la liberté de la presse, levier de la démocratie”. Il a rappelé que “le Chef de l’Etat fait de la communication l’un des piliers de la nouvelle République à travers la création d’un environnement favorable au renforcement du professionnalisme des médias et des journalistes”, ajoutant que dans son programme contenant 54 engagements essentiels, “le président de la République consacre un intérêt particulier au secteur et aux professionnels des médias traditionnels et nouveaux”. M. Belhimer a réitéré, à cette occasion, qu'”il n’existe pas de prisonniers d’opinion en Algérie”. “Il ne faut pas, pour des motivations occultes, faire l’amalgame entre l’emprisonnement d’un journaliste pour délit d’opinion et le caractère sacro-saint de la justice lorsqu’un délit est commis, quand bien même par un journaliste”, a-t-il relevé, ajoutant que “le journaliste a des devoirs et des droits garantis et protégés par la loi en sa qualité de professionnel de l’information. Mais lorsqu’il commet des délits il est jugé et condamné comme tout citoyen qui enfreint la loi. Nul n’est au-dessus de la loi”, a-t-il martelé.