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Communication ( et Presse)
Journée du Mardi 19/08/2020 |
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-Les critères d’accès à la publicité pour les médias seront rendus publics à partir de la semaine prochaine, a indiqué hier le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer, en marge de la cérémonie de clôture de la Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle au CIC d’Alger mardi et mercredi dernier. Ces critères constituent «les conditionnalités nouvelles qui s’appuient sur les éléments de droit , notamment les texte du code de commerce et du code civil et les lois qui régissent la presse. Ces bases juridiques vont définir dorénavant le cadre conventionnel qui permet aux éditeurs, quel que soit le média, d’accéder à la publicité de l’Etat» a expliqué A Belhimer.
"Dans le respect de l'autonomie des entreprises et des décisions du Conseil d'administration de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), il a été convenu de mettre en place, la semaine prochaine, un encadrement juridique du cadre de contractualisation de l'ANEP", a déclaré A. Belhimer à la presse, en marge d'une conférence nationale sur le plan de relance économique et sociale.
Il a expliqué que l'ANEP continuera à signer "librement" des conventions avec les éditeurs et les diffuseurs, faisant observer que "désormais, l'Agence établira une sorte d'annexe à ces conventions de manière à reprendre 15 critères obligeant la corporation à se conformer aux normes de droit (droit commercial, droit civil et code de l'information, notamment)".
"Tous les aspects juridiques, qui doivent asseoir l'accès à la publicité, seront annoncés lundi prochain lors d'une première réunion pour convenir ensemble d'un cadre de contractualisation qui respecte le droit", a-t-il dit.
Il ajoute par ailleurs que le décret exécutif traitant de la presse électronique a été finalisé et remis au secrétariat général du gouvernement. Ce document fera l’objet d’appréciation des autres secteurs qui émettront des observations avant d’être soumis à la signature du président de la République. Le ministre précisera que son département s’attelle à l’élaboration de la nouvelle loi sur la publicité à laquelle succédera le projet de loi relative au Conseil des activités de la communication. Il s’agit, explique-t-il, d’un créneau d’activité négligé et qui fait l’objet de doléances émanant des agences de communication. Or, l’importance de ce créneau n’est plus à démontrer dans les autres pays disposant d’une économie moderne où , selon le ministre «les grandes entreprises externalisent les activités de la communication à travers un réseau de sous-traitance qui vaut son pesant d’or».
«La presse est l’affaire des professionnels» indique, par ailleurs, A. Belhimer qui invite les concernés, chacun selon sa spécialité, à alimenter la réflexion sur les différents chantiers engagés à la formation du gouvernement et devant connaitre bientôt une reprise «une fois sortis de la crise du coronavirus ».
L’objectif premier des chantiers est «de terminer l’année avec la mise en place de l’ensemble du diapositif législatif permettant le rapatriement juridique de la presse. L’on est encore hors droit et il faut que l’on revienne à des assises stables qui reposent sur des normes juridiques». Il précisera qu’il sera procédé dans ce sillage à la révision du statut juridique des chaînes TV privées qu’il a qualifiées de «chaînes off shore qui travaillent selon la législation extérieure». M. Belhimer dira également qu’en 2021 le secteur de la presse connaitra un meilleur fonctionnement «sur des bases transparentes et saines ».
Il assure aussi que la presse étrangère a repris sa place de droit dans le paysage médiatique algérien dans le respect de la loi de la souveraineté de l’Etat et des valeurs du peuple algérien.
S’agissant de la presse nationale, son département œuvre à l’installation du conseil national qui veillera à trois missions principales, à savoir le volet lié à l’octroi de la carte professionnelle de presse, celui de la Médiamétrie, la troisième mission est celle d’extraire le contentieux de presse à la justice et de la promotion de l’éthique. L’installation de ce conseil est prévue avant la fin de l’année.......................................................................................................................................
-- Algérie.Classement mondial de la liberté de la presse 2020:.............................
© https://rsf.org/fr/ , août 2020
« Dans un contexte politique assez instable, la liberté de l’information en Algérie demeure fortement menacée. Les autorités continuent à verrouiller le paysage médiatique avec de nombreux procès intentés contre des journalistes. Sous pression judiciaire, la presse algérienne peine à remplir sa mission. Au cours de l’année 2018, le pays a connu une vague d’arrestations de journalistes sans précédent pour des articles jugés diffamatoires. Depuis le début du mouvement de contestation en février 2019, les journalistes algériens ne cessent de réclamer leur droit à couvrir librement l’actualité politique de leur pays ».....................................................................
Classement mondial de la liberté de la presse en 2020 : 146 ème (-5 : 141ème en 2029.)..................................
Classement depuis 2013 .................................................................
Année Classement
2019 141 / 180
2018 136 / 180
2017 134 / 180
2016 129 / 180
2015 119 / 180
2014 121 / 180
2013 125 / 180
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