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Communication ( et Presse)

Journée du Mardi 27/05/2020

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-Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer affirme que les journaux en ligne épisodiquement inaccessibles ne subissent aucune décision de blocage des autorités. « (…) Il y a des titres qui se plaignent d’être censurés, voire carrément d’être interdits ! Or, aucun titre n’a été interdit par qui que ce soit à ce jour, même par la Justice. En fait, il y a quelques titres qui signalent régulièrement que l’accès, à partir de l’Algérie, est limité et n’est donc possible qu’avec l’usage d’un VPN», a assuré le ministre de la communication dans un entretien publié ce mercredi par le quotidien Le Courrier d’Alger. Ammar Belhimer est allé jusqu’à envisager que ce sont les éditeurs de ces journaux concernés qui veulent juste se payer indirectement un coup de publicité en se lamentant de ce qu’ils seraient bloqués par les autorités. «Par ailleurs, j’ignore si certains éditeurs utilisent, comme vous le dites, de « douteux expédients » dans le seul but de faire parler d’eux, de se faire indirectement de la pub. Dans le cas où cela serait avéré, leur attitude serait contraire à l’éthique journalistique », a-t-il dit. Or, explique le ministre, «les différents secteurs concernés par une éventuelle limitation technique de l’accès à ces médias numérique nous ont assuré, ajoute-t-il, que l’énorme trafic en temps de confinement nécessité par la gestion des conséquences du Covid-19 rend difficile l’accès à une multitude de sites électroniques. L’étroitesse de la bande passante y est aussi pour quelque chose». Ammar Belhimer a en revanche confirmé le dépôt d’une plainte contre le responsable du groupe Interface Média, El Ikadi Ihsane, auteur d’après lui, d’une «diffamation et d’un outrage à l’endroit du chef de l’Etat». «(…) Je vous rappelle que le directeur de publication et éditorialiste (El Kadi Ihsane, ndlr) attitré de ce journal électronique a été l’auteur d’une diffamation et d’un outrage à l’endroit du chef de l’État dans l’exercice de ses fonctions présidentielles. Il fait par conséquent l’objet d’une plainte judiciaire en bonne et due forme qui suit son cours normal» a-t-il précisé. Et d’inviter El Kadi Ihsane, «en sa qualité de directeur de publication, de gérant et d’actionnaire, cette même personne, est –comme tout autre contribuable – à rendre compte aux administrations des Impôts et aux organismes sociaux de la régularité des conditions d’emploi et d’exercice des droits des salariés en matière de couverture sociale en vigueur dans son entreprise ». Précisément, Ammar Belhimer assure que le site Maghreb Émergent appartenant à El Kadi Ihsane «fait partie des journaux en ligne qui n’ont pas été interdits et qui reste accessible via les réseaux sociaux et par le biais d’un VPN notamment. Quid de la détention du journaliste Khaled Drareni ? «(…) le journaliste Khaled Drareni, correspondant non accrédité de médias étrangers et représentant de fait, d’autre part, de l’ONG Reporters sans frontières, dont l’activité n’a aucun fondement légal dans notre pays, la réponse à votre question relève des ministères de l’Intérieur et de la Justice», détaille le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement. C’est pourquoi le ministre renvoie la balle au parquet de dire, conformément à la loi, si Khaled Drareni a été privé de liberté «à cause de ses activités professionnelles»………………….