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Commerce

Journée du Mardi 29/03/2023

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-Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCAA), Hadj Tahar Boulenouar, a estimé, ce mercredi, que l’informel représente entre 30 à 40% des activités commerciales en général. S’exprimant sur les ondes de la radio chaîne 3, HT. Boulenouar a relevé une amélioration, grâce notamment à la création de quelques marchés au niveau national et l’encouragement de quelques activités à intégrer le formel telles que les commercçants ambulants. « On peut dire que l’informel représente 30 à 40% des activités commerciales en général », a-t-il estimé, en rappelant que l’informel nuit à l’économie, à l’activité légale et au consommateur. Il a expliqué que les produits contrefaits et issus de la contrebande se commercialisent par le bias de l’informel, parce qu’il n’y a pas de contrôle. « C’est pour cela que l’informel est devenu un fléau », a-t-il dit, en faisant état d' »un manque à gagner pour l’Etat équivalent à 5 milliards de dollars par an » à cause de l’informel. L’Algérie enregistre un déficit en nombre de marchés de gros, de détail ou de proximité. Ils sont à peine 47 marchés de gros et près de 1 800, toutes catégories confondues, sur l’ensemble du territoire national. Le président de l’ANCAA a estimé le besoin entre 500 à 700 marchés à réaliser dans les quelques prochaines années, tout en rappelant que six autres sont déjà en cours de réalisation. Certains accusent des retards dont ceux de Boumerdès, Alger, Relizane, Béchar, Adrar, Batna, Khenechla, alors que celui de Ain Defla a été inauguré. Selon HT. Boulenouar, la manière dont on a interdit les importations a créé du monopole, le monopole a créé la spéculation, et la spéculation a fait que les prix ont augmenté de 5% ou 10%, mais de 100% et 200%. Il a indiqué l’objectif était de dminuer les importations et non pas le nombre d’importateurs. Selon lui, interdire les impotations de cette manière ça n’a pas servi à grand chose, puisque les produits interdits se sont retouvés sur le maché national à travers ce qu’on appelle le « cabas » et de la contrebande. Il a également relevé que la réduction du nombre d’importateurs a fait que ceux qui exercent toujours ont doublé le taux d’importation. « Il faut réfléchir à diminuer le taux d’importation de chaque produit et non pas le nombre d’opérateurs importateurs. Parce que, réduire le nombre de ces opérateurs va créer le monopole », a-t-il estimé......................................... - Institué en vertu d’un arrêté interministériel datant du 16 février 2021, l’entrée en vigueur de l’obligation d’utilisation du codebarres est effective depuis ce mercredi 29 mars 2023. Qu’il soit importé ou fabriqué localement ou destiné à l’exportation, aucun produit n'est exempté de cette obligation. Le code-barres est une obligation d’étiquetage supplémentaire. Il permet de faciliter les opérations de récupération des produits non conformes qui constituent un danger pour la santé du consommateur et de lutter contre les produits contrefaits. Le code-barres peut avoir diverses formes, conformément aux règles et usages communément admis en la matière, au niveau international. L’arrêté interministériel du 16 février 2021 portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l'apposition du code à barres sur les produits destinés à la consommation humaine s'applique : aux denrées alimentaires et aux produits non alimentaires préemballés, fabriqués localement ou importés, destinés à la consommation humaine. Il convient de savoir que sont exclus du champ d'application dudit arrêté les matières premières destinées à la fabrication, à la transformation et au conditionnement ; les produits acquis dans le cadre du troc frontalier. En matière de commerce international de marchandises, il est à noter également la notion de «Global Trade Item Number (GTIN)», laquelle correspond à un code international utilisé pour identifier les articles commerciaux. Le code-barres peut être délivré après réception d’un numéro de code à barres, délivré par l'organisation habilitée. Il est composé d'identifiant du pays, du préfixe de l'intervenant, du numéro de référence d'article et du chiffre de contrôle. Ce code demeure inchangé si les caractéristiques du produit concerné restent inchangées. Au-delà de leur utilisation courante qui est de connaître le prix d’un produit lors de son passage en caisse, les codes à barres ont de nombreuses autres fonctions qui les rendent indispensables. Ce sont en fait des outils de codage capables de stocker plusieurs informations numériques ou alphanumériques en un seul et même symbole. Ils peuvent contenir des informations sur tout type de produit, sur un document, sur des livres,