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Vie politique
Journée du Vendredi 08/02/2025 |
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-Opération de candidatures aux élections de renouvellement partiel des membres de Conseil de la nation, convoquées pour le 9 mars prochain. : Dans un communiqué rendu public sur sa page officielle sur les réseaux sociaux, L’Autorité indépendante des élections (ANIE) fait annonce le rejet de dix candidatures pour des soupçons «de liens avec les milieux de l’argent douteux et de l’affairisme». L’ANIE ne fournit pas davantage de précisions sur ces dossiers, ni sur les candidats concernés qui sont des élus, dont le mandat est toujours en cours au niveau des APC et des APW.
Selon la même source, 32 dossiers de candidatures ont été rejetés depuis le début de ce processus électoral. En plus des dix concernés par les soupçons cités, l’autorité fait part de rejet de 18 autres dossiers «pour défaut de parrainages signés par les premiers responsables des partis» et 4 autres «en raison de leur situation vis-à -vis de l’administration fiscale».
Depuis la convocation du corps électoral pour le renouvellement partiel des membres du Sénat, ajoute la même source, 359 formulaires de souscriptions ont été retirés. Une quinzaine de jours avant la clôture des candidatures, l’ANIE a reçu déjà 177 dossiers, dont 99 sont acceptés. Quarante sont déposés, lit-on dans le même communiqué, par des candidats des partis politiques, et 59 autres par des indépendants. Précisant que les tribunaux administratifs ont reçu 11 recours, dont 9 ont été refusés, l’autorité précise que 46 dossiers de candidatures sont actuellement en cours de traitement.
Pour rappel, le Conseil de la nation est composé de 174 sièges renouvelés par moitié tous les trois ans pour des mandats de six ans. Sur ce total, deux tiers sont élus au scrutin indirect uninominal majoritaire à un tour par un collège électoral composé des membres des assemblées populaires de wilaya (APW) et des assemblées populaires communales (APC) dans 58 circonscriptions électorales, soit 116 sièges à raison de deux par wilaya.
Le tiers restant (58 sièges), appelé le tiers présidentiel ou le tiers bloquant, est nommé par le président de la République. La déclaration de candidature, selon l’article 224 de la loi électorale, «doit être déposée, au plus tard, vingt (20) jours avant la date du scrutin». «Une candidature déposée ne peut faire l’objet ni de modification, ni de retrait, sauf en cas de décès ou d’empêchement légal», stipule l’article 225 du même texte.
Pour prendre part à cette joute électorale, le candidat doit satisfaire un certain nombre de conditions fixées par l’article 221 de la même loi. Outre l’âge (35 ans révolus), le prétendant doit «justifier de sa situation vis-à -vis de l’administration fiscale», «ne pas avoir fait l’objet de condamnation définitive à une peine privative de liberté pour crime ou délit et non réhabilité, à l’exception des délits involontaires» et «n’étant pas connu de manière notoire pour avoir eu des liens avec l’argent douteux et les milieux de l’affairisme et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs ainsi que sur le bon déroulement des opérations électorales».
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