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Vie politique
Journée du Mercredi 15/08/2024 |
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-La campagne électorale pour l'élection présidentielle du 7 septembre prochain a débuté ce jeudi par l'organisation de meetings populaires et rencontres de proximité animés par les trois candidats ou les formations politiques qui les soutiennent.
Les trois candidats en lice, en l'occurrence Aouchiche Youcef pour le Front des forces socialistes (FFS), Tebboune Abdelmadjid en tant que candidat indépendant et Hassani Cherif Abdelaâli pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP), tenteront, durant 20 jours, de convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs programmes respectifs.
Ainsi, le candidat du MSP qui a choisi "Opportunité" comme slogan pour son programme électoral, a entamé la campagne au niveau du siège de son parti où il anime une série d'activités de proximité dans la capitale avant de se rendre, dans l'après-midi, à Blida en vue d'une rencontre dans la maison du fondateur du parti, le défunt cheikh Mahfoud Nahnah.
Le candidat du FFS a, de son côté, choisi Alger pour lancer sa campagne électorale en animant des activités de proximité au niveau de la circonscription administrative de Bab El Oued, une occasion pour lui de déployer les grands axes de son programme électoral qui porte le slogan "Vision pour demain".
Pour leur part, plusieurs partis soutenant le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, dont le programme électoral porte le slogan "Pour une Algérie triomphante", ont investi le terrain, en ce premier jour de campagne, par l'organisation de meetings et rencontres de proximité avec les citoyens à travers plusieurs wilayas du pays.
C'est le cas notamment du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a programmé un meeting populaire à Mostaganem et un autre à Ain Témouchent, de même que le Mouvement El Bina qui tiendra un meeting populaire à Tindouf, le Front El Moustakbal à Tamanrasset et le Rassemblement national démocratique (RND) qui animera des rencontres de proximité à Alger.
Il est à relever que l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a déployé tous les moyens matériels et logistiques et pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement de la campagne électorale.
Le président de l'ANIE, Mohamed Charfi, a affirmé que son instance était prête pour organiser l'élection présidentielle, dans le cadre de ses engagements constitutionnels de "neutralité, de transparence et de préservation du libre choix de l'électeur".
Il a précisé que l'ANIE "accompagnera ce rendez-vous important à plusieurs niveaux en coordination avec les organes habilités, en veillant au suivi du déroulement des meetings conformément aux dispositions légales et à l'égalité des plages horaires d'intervention des candidats dans les médias audiovisuels".
Selon l'ANIE, 24.351.551 inscrits sur les listes électorales ont été recensés, à savoir 23.486.061 électeurs à l'intérieur du pays et 865.490 à l'étranger............................................
-Les candidats à l'élection présidentielle du 7 septembre et leurs représentants ont entamé jeudi la campagne électorale au cours de laquelle ils auront à expliquer leurs programmes et à convaincre les électeurs à voter en leur faveur en vue de consolider le front interne et booster le développement économique.
Dans son intervention lors de l'émission "Expression directe" diffusée par les médias audiovisuels, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé sa détermination de poursuivre la politique sociale à travers le soutien aux catégories vulnérables, l'augmentation du pouvoir d'achat et le renforcement du développement économique dans tous ses aspects.
Il s'est engagé ainsi à poursuivre "les acquis dans les volets économique et financier", tout en poursuivant "la politique de soutien aux jeunes, la préservation du caractère social de l'Etat, évoquant dans le sens la récupération des fonds détournés, l'augmentation des salaires pour atteindre 100% d'ici 2027 et la revalorisation des pensions de retraite ainsi que la réalisation des projets d'habitat, toutes formules confondues."
Il a en outre soutenu qu'il poursuivra la lutte contre les différents fléaux, dont la corruption et s'est engagé à poursuivre la réduction du taux d'inflation en plus de la révision des Codes communal et de wilaya et revoir le découpage administratif.
Pour sa part, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a entamé sa campagne électorale à partir de la capitale où il a souligné la nécessité de contribuer à la réussite de ce rendez-vous électoral afin de préserver la patrie, sa souveraineté et son unité.
En ce sens, il a marqué une halte symbolique devant le siège du Mouvement pour annoncer le lancement officiel de sa campagne, tout en rappelant le slogan de son programme électoral "Opportunité", qui représente, a-t-il dit, "une opportunité pour tous les Algériens de provoquer le changement".
Par la suite, il s'est rendu dans des lieux symboliques, notamment la maison du regretté moudjahid Lyes Derrich (membre du Groupe des 22) et le Sanctuaire des Martyrs, puis la Place de la Liberté d'expression, soulignant à cette occasion que son programme "garantit la protection des libertés politiques, syndicales et d'association, ainsi que des libertés individuelles".
Il a ajouté que son programme vise à faire de l'Algérie "un pays émergent, qui jouit du développement, de la stabilité et de la prospérité", réaffirmant l'engagement de son parti à rester "fidèle au serment des martyrs et des héros de la résistance".
De son côté, le candidat du Front des Forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a affirmé à Alger que "l'édification d'un Etat fort et la consolidation de la confiance citoyen-Etat" constituait la priorité de son programme électoral.
Lors d'une activité de proximité qu'il a animée au titre du 1e jour de la campagne électorale, M. Aouchiche a souligné que l'objectif qu'il aspirait à réaliser, à travers sa candidature à l'échéance du 7 septembre prochain, était "d'asseoir les fondements d'un Etat fort et de renforcer la confiance entre les Algériens et les institutions de l'Etat".
Il s'est engagé à œuvrer, en cas de son élection à la magistrature suprême du pays, "à réhabiliter les classes moyennes et à renforcer le pouvoir d'achat des citoyens" et "à réviser le Salaire national minimum garanti (SNMG)".
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