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Vie politique

Journe du Dimanche 26/04/2021

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- L’enterrement du moudjahid et défenseur des droits de l’Homme, Ali Yahia Abdenour, décédé dimanche à l’âge de 100 ans, a failli tourner au hirak, lundi après-midi au cimetière de Ben Aknoun (Alger) où il a été inhumé en présence des membres de sa famille et ses proches, des personnalités nationales et politiques et d’une foule nombreuse. De nombreuses figures du Hirak, des militants et activistes des droits de l’homme ont assisté aux obsèques de même que les conseillers du président de la République, Abdelhafid Alahoum et Ahmed Rachedi, le Secrétaire général du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebika, le secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des Moudjahidine, Mohand Ouamar Benlhadj, ainsi que d’anciens ministres comme Ahmed Taleb Ibrahimi. Les activistes comme Karim Tabbou, Rachid Nekkaz ou Samir Belarbi étaient également présents. Les habitués du Hirak du vendredi ont tenu à marquer leur présence en scandant des slogans hostiles au Pouvoir. Mais également la majorité des militants et des cadres du FFS, à l’image de Ali Laskri et Youcef Aouchiche, le premier secrétaire du FFS. Plusieurs activistes de l’Ex Fis étaient également présents à l’enterrement. Ali Yahia Abdenour avait défendu l’ex FIS., lors du premier procès à Blida. Ali Benhadj a été empêché de se rendre à l’enterrement en raison de ses restrictions de déplacement sur les lieux publiques “Algérie libre et démocratique”, “Pouvoir assassin” et d’autres slogans ont été scandés par une foule acharnée dont certains jeunes ont voulu s’en prendre aux conseillers du président de la République, alors que Karim Tabbou s’en est pris à Bouzid Lazhari, président du Conseil national des droits de l’Homme. Il a fallu l’intervention des agents de sécurité pour l’exfiltrer de la foule. L’imam qui était présent au cimetière a également été pris à partie par des personnes acharnées. Des membres de la famille du défunt membre défunt, notamment ses petits fils ainsi que des personnes sages présentes au cimetière ont dénoncé ces “dépassements”, estimant que la mémoire d’Ali Yahia Abdenour n’a pas été respectée.