Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Vie politique

Journée du Samedi 20/12/2020

<< novembre 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 31 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 1 2 3 4 5 6



-Plus de la moitié de la population algérienne, soit 59%, ne regrette pas le mouvement populaire, né le 22 février 2019. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par le journal britannique The Guardian sur les révolutions arabes, notamment en Tunisie, en Egypte, au Yémen, en Libye, en Syrie et en Algérie. Le média britannique précise, en effet, que plus de la moitié de la population algérienne a participé à ce mouvement populaire pacifique et pris part aux marches hebdomadaires. Ces Algériens, qui ont adhéré volontairement à ce mouvement populaire, déplorent, toutefois, l’absence de volonté politique pour la concrétisation des revendications et préoccupations soulevées par le hirak, et donc la situation ne s’est pas améliorée et l’avenir reste flou et incertain. Pis, selon le même sondage, 42% des sondés considèrent que la situation s’est détériorée depuis les événements politiques du 22 février, tandis que 24% voient une amélioration de la situation politique du pays. Il ressort aussi que 48% de la population algérienne ont exprimé leurs craintes pour l’avenir des enfants, alors que 42% des personnes ayant participé à cette enquête considèrent que la classe moyenne risque de disparaître dès lors que le fossé entre les riches et les pauvres se creuse davantage. Sans surprise aucune, les Algériens interrogés se sont réjouis du fait que les manifestations de rue se sont déroulées dans le calme, loin de la violence, contrairement à ce qui s’est produit dans certains pays où ces manifestations ont même cédé la place aux interventions étrangères. The Guardian rapporte que les Algériens ont estimé, à cet effet, que la détérioration de la situation sur le plan politique est bien plus importante en Syrie (75% qui appuient cette assertion), 73% au Yémen, 60% en Libye.