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Vie politique

Journée du Samedi 04/10/2020

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-Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, a été une nouvelle fois invité ce dimanche à l’émission « l’Invité de la Rédaction» de la Chaîne 3 pour commenter l’actualité politique et s’exprimer sur le projet de révision de la constitution devant être soumis le 01 novembre prochain au peuple via un référendum. L’occasion pour le patron de Jil Jadid de confirmer nettement son rapprochement avec le pouvoir et ses distances vis-à-vis de l’opposition. En effet, Soufiane Djilali a mis en garde contre la tentation «d’aller très vite» vers ce qu’il appelle, une «démocratisation complètement ouverte», et qui pourrait, selon lui, « entrainer des frictions au sein de la société, jusqu’à allumer des conflits idéologiques et identitaires». D’où d’après lui, «la nécessité d’avoir un Etat qui puisse mettre de l’ordre». Et le chef de Jil Jadid concède que le président de la République détient «énormément de pouvoirs», il soutient qu’il est « légitimé par les urnes» et qu’il est «soumis à une limitation de ses mandats.» Quid du projet de constitution revu et corrigé ? L’invité de la Chaine 3 estime qu’il ne s’agit pas d’un «choix handicapant pour la suite, en ce sens où il s’agit d’une Constitution de protection sociale, qui a une tendance au «souverainisme». Il en veut d’autant plus pour lui que cette constitution consacre «un État fort, et protège les dimensions politiques et économiques du pays» Transition faite, Soufiane Djilali s’en est pris allusivement aux animateurs des partis de l’alternative démocratique (PAD), qu’il a désigné par «certains milieux» qui selon lui, «tentent de refuser la démarche actuelle, souhaitant que l’État soit beaucoup plus ouvert, en d’autres termes, qu’ils recherchent un État ayant moins d’emprise sur la société, confronté à une phase de « bouleversements et de changements ». Pour autant et contrairement aux déclarations du président Tebboune qui considère son projet comme une «constitution d’Etat» et non pas celle d’une personne», le chef de Jil Jadid, pense plutôt que c’est une «constitution d’étape». «Il y a encore beaucoup de choses à améliorer (...) aussi belle qu’elle soit, il reste à savoir comment cette dernière sera appliquée dans les faits, et non pas rester évasive sur les droits et devoirs des Algériens», précise t-il. S’il se félicite de ce que la nouvelle constitution apporte une «notable amélioration» sur le plan des libertés, il n’en pense pas moins qu’elle a la forme d’une «Constitution programme». Et Soufiane Djilaili de souhaiter que ce projet sur lequel les Algériens sont invités à se prononcer le 1er Novembre prochain, «inaugure la création d’un État fort, doté de légitimité».