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Vie politique

Journe du Mardi 09/09/2020

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-Abdelaziz Djerrad était ce mercredi matin au siège de l'APN pour défendre le projet de révision constitutionnelle qui doit être voté demain matin en plénière par les députés , évincés du débat. El alors que le tribunal de Sidi Mhamed venait juste de prononcer son verdict contre Baha Ediine Tliba, condamné à huit ans de prison ferme et la saisie de tous ses biens, le Premier ministre, en écho à ce qui venait de se produire au tribunal de Sidi M'Hamed, a soutenu que "la majorité n'est pas corrompue,, elle est propre et saine" Des propos qui ont un effet de baume sur les députés, accablés ces derniers temps par les accusations de corruption, largement amplifiées par les déclaration de Tliba, Ould Abbas et son fils devant le juge au sujet de l'achat des sièges lors des législatives de mai 2017. ................................................................. - -Dans une lettre adressée au président Abdelmadjid Tebboune, publiée mercredi sur sa page Facebook, l’avocat Mostefa Bouchachi rejette dans la forme et dans le fond un projet de révision constitutionnelle qui institue un “pouvoir personnel” et fait du président un “empereur” s’immisçant tous les pouvoirs sans « être responsable ni politiquement, ni pénalement »………………… Sur la forme, l’ancien président de la LADDH – qui répondait à une invitation du président à « enrichir » le projet – estime que cette proposition de révision ne déroge pas à la règle d’une quête de continuité du régime et que le procédé n’est pas démocratique. Or, ajoute-t-il, ”la fondation d’une Algérie démocratique exige que la Constitution soit le fait du peuple Algérien à travers une institution élue quelle que soit sa dénomination.” Me Bouchachi relève par ailleurs que les gouvernements du monde entier orientent leurs moyens économiques et financiers dans la lutte contre la pandémie et reportent les questions non-urgentes. ”Votre idée de discuter et d’enrichir le projet est inappropriée compte tenu des circonstances de la crise sanitaire et du confinement”. L’avocat estime que le chef de l’Etat aurait pu traduire son engagement électoral à réviser la Constitution en organisant une « conférence nationale avec la participation de toutes les sensibilités et l’ensemble du spectre politique et de la société civil » pour sortir avec un document consensuel (………………… ).