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Vie politique
Journée du Lundi 25/08/2020 |
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- C'est un Abderazak Makri mi- accusateur, mi - plaideur qui s'est exprimé mardi devant les cadres du parti réunis à Alger en université d'été, une tradition bien ancrée qui marque généralement la rentrée politique du parti.
Volontiers alarmiste, il estime que "l'Algérie traverse actuellement une des plus difficiles étapes de son histoire depuis l'indépendance , à cause des menaces qui pèsent sur son unité"
Et prévient--il dans la foulée contre l’échec éventuel de "la transition actuelle", auquel cas "nous trouverons plus un pays qui s'appelle l'Algérie"
Des ses prévisions pessimistes, , il retourne au passé pour rappeler que son parti " a toujours lacé des initiatives, participé à d'autres lancées par d'autres acteurs politiques", faisant valoir le fait que "nous avons toujours eu la positive attitude vis-à vis de toutes les évolutions intervenues sur la scène avec une disponibilité chevillée à unir la parole , à adhérer au projet de révision constitutionnel"
Et Makri de rappeler que "le MSP est un parti d'opposition dont les positions sont déterminées en fonction des intérêts du peuple, du pays et de notre religion"
Conseilleur, le chef du MSP s'adresse aux "nouveaux dirigeants" qui sont dans les institutions pour les mettre en garde contre "la répétition des erreurs, les expériences du passe qui ont enfanté du 22 février"
Listant ces erreurs, il énumère le paternalisme, la tutelle sur les partis politique d'opposition, souvent court-circuiter, déstabiliser de l'intérieur en suscitant des dissidences, la corruption, la reconstitution des réseaux clientélistes, la manipulation des composantes de l'identité nationale, le plus grand danger contre la nation .
Sur la date du référendum Makri dit "prendre acte" tout en regrettant que cette date "ne soit pas précédé de consultations politiques préalables"
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