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Vie politique

Journe du Samedi 16/08/2020

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-Malgré le rejet réitéré du président Tebboune à toute forme de transition politique, lors de sa dernière intervention, considérant qu'elle est dépassée par l'évolution de la situation politique du pays, le RCD pour sa part, n’en démord pas, y voyant même la seule voie de sortie de « l’impasse politique » actuelle. C’est en gros le principal message du dernier communiqué du RCD, publié samedi et pour qui « rien n’est encore perdu » et que« Seul un compromis démocratique pour conduire une période de transition, dont la finalité est l’expression du peuple souverain, rassemblera les Algériennes et les Algériens pour tourner la page de l’autoritarisme et prendre le chemin du progrès, dans la garantie de l’égalité en droits et de l’alternance par la seule voie des urnes ». Mohcin Belabbas ne se fait pas d’illusions sur le régime en place en le qualifiant de « façade civile issue du coup de force du 12 décembre 2019 », considérant que sa seule raison d’exister est de « protéger le régime contre la volonté du peuple mobilisé pour mettre fin au système politique qui l’opprime ». Et de prévenir en outre que « L’impasse programmée, en vérité déjà consommée, de cette politique risque de mener le pays vers l’irrémédiable, »; raison pour laquelle il considère que la « poursuite de la révolution de février sous toutes ses formes de protestation pacifique peut sauver notre pays du chaos qui le guette”. Evoquant la judiciarisation de l’activité politique, le président du RCD se demande : “Qui peut croire, en effet, que le maintien en prison et la poursuite d’arrestations de citoyens dont le seul tort est d’exercer leurs droits constitutionnels par l’écrit ou la parole peut participer de la recherche d’une issue positive à la crise multidimensionnelle que vit le pays ?" Re question: "Qui peut croire que Khaled Drareni, en couvrant les actions du Hirak et les activités de l’opposition démocratique, prenait part à une opération d’atteinte à l’intégrité du territoire national et d’incitation à attroupement non armé ?” Encore la question : “Qui peut croire que les règlements de comptes entre factions du système par la mainmise sur l’appareil judiciaire, qui plongent des cadres et des opérateurs économiques dans la peur de l’arbitraire et la tétanisation, peut être l’œuvre d’un pouvoir soucieux de relancer la machine économique et résoudre l’immense problème du chômage qui menace la stabilité même du pays ?” La thèse "complotiste", mise en avant par les autorités, notamment à travers, certains « incidents » qui ont alimenté la chronique ces dernières semaines est balayée d’un revers de la formule par le parti de Mohcin Belabbas “Sauf à aggraver la crise de légitimité et de défiance vis-à-vis des institutions, le RCD estime qu’il ne sert à rien de se défausser, à répétition, sur des complots internes et externes pour justifier l’échec et la chasse aux sorcières contre les journalistes, les activistes du Hirak, les partis politiques, les syndicalistes, les élus et les opérateurs économiques qui n’entrent pas dans les calculs d’un autoritarisme, de surcroît, dénué de toute culture d’État”, conclut le RCD dans on communiqué.