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Vie politique

Journée du Lundi 11/08/2020

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-L’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rehabi a dénoncé le recours à «la confiscation des libertés à travers des décisions de justice visant les militants politiques dans le cadre du Hirak». Dans une déclaration postée aujourd’hui lundi sur sa page Facebook, Abdelaziz Rehabi, estime qu’il s’agit d’une «pratique d’une époque révolue». Il en veut d’autant plus que «ces pratiques inacceptables, écrit –il, neutralisent les initiatives visant à trouver une sortie pacifique et consensuelle de la crise multidimensionnelle que traverse l’Algérie». L’ex ministre de la communication qui a été reçu par le président Tebboune avant la formation du gouvernement Djerad, considère que «la politique d’emprisonnement de tout citoyen, avant que la vérité ne soit révélée et que l’accusation ne soit prouvée, alors qu’il ne représente pas une menace probante contre l’ordre public ou la sécurité nationale et offre des garanties légales, ne fera de l’Algérie ni un pays ni plus juste ni plus fort .» M. Rehabi estime également que la justice «n’a pas vocation à limiter les libertés individuelles et collectives, mais, de protéger les droits et libertés fondamentaux contre toute violation. Son essence est de protéger les citoyens des dérives et des pressions du pouvoir exécutif, ainsi que des divers groupes d’intérêt et d’influence». Or, constate –t-il, «Malheureusement, notre système judiciaire n’a pas encore été en mesure de se libérer du fardeau des pratiques de l’ancien régime, dans sa tentative d’instaurer une justice véritablement indépendante et garante de l’Etat de droit sans lequel aucune transition démocratique n’est possible». Et Abdelaziz Rehabi d’interpeler directement la justice algérienne pour qu’elle prenne conscience de responsabilité historiques. «La justice algérienne doit, aujourd’hui, prendre conscience de sa part de responsabilité historique dans le succès ou l’échec de la transition souhaitée vers la gouvernance démocratique», souligne l’ ancien ministre qui fut un pourfendeur de la première heurte du système Bouteflika dont il a quitté le gouvernement avec fracas en 1999............................................................................... - -Des partis politiques, des organisations, des syndicats et des associations ont donné naissance, lundi 10, à un nouvel espace de concertation interactif appelé «Initiative de réforme des forces nationales ». Parmi les principaux promoteurs de cette initiative, on retrouve les deux candidats à la dernière présidentielle, Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El Bina et Abdelaziz Belaïd, président du parti front El-Moustakbal (en présence d’un ancien élément du Fis dissous, Ali Djeddi) Les partis de la mouvance islamiste ainsi que ceux qui se réclament du pôle démocratique ont boycotté la démarche de « L’initiative des forces nationales de la réforme », lancée par le Mouvement El Bina de Abdelkader Bengrina. Le RND, le FLN, le TAJ et le MPA qui étaient proches de l’ancien Pouvoir ont également brillé par leur absence. Mais également des partis comme le MSP, le RCD ou le FFS.