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Vie politique

Journée du Mardi 08/07/2020

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-L’avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Mme Zoubida Assoul, a décidé d’ester en justice, Ahmed Bensaada, auteur de l’ouvrage polémique «Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien? (Edition APIC, juin 2020), l’accusant au même titre que son confrère Mustapha Bouchachi, l’homme politique Karim Tabbou, et le sociologue Addi Lahouari d’être entre autres, financés et soutenus par des ONG américaines. C’est du moins ce qu’elle déclaré dans une interview publiée aujourd’hui mercredi par notre confrère «Reporters». Zoubida Assoul estime d’emblée que l’intitulé même de l’ouvrage est «intrigant, car il s’adresse à ces héros auto-proclamés du Hirak», alors que, explique t-elle, «les vidéos sont là pour attester de ce gros mensonge». Et d’ajouter : «Je ne me suis jamais auto-proclamée héroïne du Hirak. Je suis une militante de terrain depuis 2012 et je n’ai pas cessé de m’opposer à ce système de gouvernance que je voyais mener le pays à la dérive. J’ai commencé à sortir dans la rue, avec d’autres militants, contre le 5e mandat de Bouteflika en tant que porte-parole du mouvement «Mouwatna». C’est pourquoi, Zoubida Assoul qui est l’un des avocats les plus en vue des manifestants du Hirak a décidé de plaider sa cause face à Ahmed Bensaada devant le juge. «Je crois que nul n’a le droit de mesurer le patriotisme des Algériens, c’est pourquoi je me réserve le droit d’ester en justice l’auteur et sa maison d’édition». Zoubida Assoul qui dit avoir lu le live par «curiosité intellectuelle», reproche à l’auteur et son éditeur de se croire «plus compétents et plus soucieux de l’intérêt de l’Algérie que les services compétents en la matière, c’est-à-dire les renseignements et le contre-espionnage». Et de démonter les allégations d’Ahmed Bensaada sur ses supposées accointances avec les ONG américaines : « En ce qui me concerne, j’ai eu des enquêtes d’habilitation pour avoir occupé le poste de magistrat, en plus des postes de cadre supérieur de la nation et enfin l’enquête avant l’octroi de l’agrément de l’UCP, le parti que je préside depuis son agrément le 19/3/2013. Donc, je n’ai pas attendu le Hirak du 22 février 2019 pour me faire connaître". Concernant le réseau des femmes juristes, une ONG internationale qui regroupait 18 pays arabes avec des femmes magistrats, avocates et enseignantes de droits dont elle est membre, Mme Assoul révèle que même le ministère de la Justice algérien a été de la partie puisque des femmes magistrats de la Cour suprême, du Conseil d’Etat, des Cours et Tribunaux ont bénéficié de ces formations avec notre partenaire, l’ONG américaine ABA. La présidente de l’UCP appuie que cette ONG (ABA) est une association de magistrats et avocats américains qui avait un bureau agréé à Alger et qui a également organisé un grand programme de formation au profit du ministère de la Justice. D’ailleurs, il n’y a aucun document dans cet ouvrage qui parle de l’ONG que j’ai présidée