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Travail (et Sécurité sociale)

Journée du Lundi 26/04/2022

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-Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a invité les enseignants-chercheurs et les chercheurs permanents âgés de 70 ans à déposer leurs dossiers de retraite au niveau des caisses de retraite. Cette décision s’inscrit dans la cadre de la mise en œuvre d’une correspondance du Premier ministère, lequel avait donné son feu vert en faveur du départ à la retraite des enseignants-chercheurs et des chercheurs permanents âgés de 70 ans, a indiqué Bouzid Farid, directeur des ressources humaines au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans une missive adressée, avant-hier, aux directeurs des instituts de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique. L’opération de régularisation de la situation des enseignants-chercheurs et les chercheurs permanents prendra fin avant le début du mois septembre 2022, a-t-il ajouté. A travers cette décision, le ministre de l’Enseignement supérieur espère hâter le départ à la retraite de cette catégorie de travailleurs et permettre aux nouvelles générations de prendre la relève. Des enseignants qui ont atteint l’âge de 80, voire 85 ans, exercent encore leur métier, a déploré, fin 2021, le professeur Rachid Belhadj, président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), qui rappelle que ce phénomène n’est pas propre à l’enseignement universitaire car, souligne-t-il, le départ à la retraite est devenu une symbolique d’une sanction sociale. «Les gens ne veulent pas partir à la retraite de peur de perdre les petits avantages du poste», a relevé ce chef de service, qui estime que le départ à la retraite doit se préparer et ne pas se subir. Le syndicat estime que le métier d’«hospitalo-universitaire», qui exerce en tant que médecin et aussi en tant qu’enseignant, reste le seul corps en Algérie où l’âge de départ à la retraite n’était pas défini, malgré une réglementation qui fixe l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Pendant longtemps, cette situation a été à l’origine d’un bras de fer entre la jeune génération, qui veut accéder à des postes de responsabilité, et l’ancienne qui ne voulait pas céder les postes de chefferie de service. En septembre 2019, le Collectif des professeurs en sciences médicales avait dénoncé la décision prise par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Tayeb Bouzid, de mettre à la retraite certains professeurs. Le Collectif avait appelé ses collègues, les enseignants investis de la mission administrative de gérer les institutions universitaires, à refuser d’appliquer la décision du ministère.