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Travail (et Sécurité sociale)

Journée du Lundi 09/06/2020

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- Le déficit chronique de la Caisse nationale de retraite (CNR) ne cesse de se creuser au fil des années, en raison du déséquilibre structurel qui existe actuellement entre le nombre de cotisants et celui des adhérents, qui est actuellement de deux personnes actives pour cinq retraités, a révélé mardi Slimane Melouka. La norme est de cinq travailleurs actifs, voire même six (dans le cas idéal) pour trois retraités ; ce qui est loin d’être le cas en Algérie, à cause du sous-emploi et des non -déclarations des salariés, notamment dans le secteur privé, atteste le DG de la CNR qui tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme quant au risque potentiel du non versement des retraites, si la situation de la caisse en restait là. Actuellement, la CNR est financée à hauteur de 80% par le fonds de la CNAS, soit 50% de ses besoins, à quoi s’ajoute le complément de 18 à 20% versé par l’Etat, et la part de la fiscalité versée depuis 2018, dans le cadre de la loi de finances, qui doit doubler en 2020 et qui est actuellement de 50 milliards de dinars, ajoute Melouka, invité mardi 9/6 à la radio. Par rapport à la perspective de puiser dans le fond de réserve des retraites qui compte 600 milliards de dinars, Melouka reste assez réservé, d'autant plus que cela correspond à peine à une couverture d'une année, explique t-il, mais il fait des propositions pour améliorer les finances de la CNR. Entre autres, trouver des ressources additionnelles qui peuvent être exploitées, comme des taxes sur le tabac, la téléphonie mobile, le médicament, suggère M.Melouka qui pointe la nécessité d'une véritable mise à plat du système national des retraites qui vit sous la menace permanente d'une rupture. .