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Société
Journée du Dimanche 16/01/2023 |
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-L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu inchangées ce mardi ses prévisions sur la croissance de la demande de pétrole pour 2023, dans un environnement économique mondial marqué par de nombreuses incertitudes et défis.
L'OPEP table dans son dernier rapport sur une croissance de la demande de 2,2 millions de barils par jour (mb/j), "avec une croissance de 0,3 mb/j dans les pays de l'OCDE et de 1,9 mb/j dans les pays hors OCDE", comme lors de son point de décembre.
L'OPEP prévoit une performance meilleure qu'escompté de l'activité économique chinoise après la levée des restrictions anti-Covid, justifiant de réviser, mais de façon mineure, la prévision de croissance de demande de pétrole. Cependant, la situation devrait à l'inverse se détériorer dans les autres régions, faisant baisser la demande de pétrole, selon le rapport.
"Cette prévision demeure sujette à des incertitudes, liées notamment à la marche de l'économie mondiale, aux évolutions des mesures de lutte contre le Covid-19, et aux tensions géopolitiques", souligne l'Organisation dans son rapport de janvier.
"Même si le rythme de la croissance devrait se poursuivre durant l'année 2023, l'économie mondiale continue à naviguer entre de nombreux défis, l'inflation élevée, le resserrement monétaire des principales banques centrales et les niveaux élevés de dette souveraine dans plusieurs régions", ajoute l'OPEP qui table sur 2,5% de croissance économique mondiale, après 3% attendu pour 2022.
Pour 2022, l'OPEP estime que la demande de pétrole a augmenté de 2,5 mb/j, une hausse tirée par les pays hors OCDE.
Pour rappel, les pays de l'OPEP ont augmenté en décembre leur production de 91.000 barils par jour par rapport à novembre, pour atteindre un total de 28,97 millions de barils par jour, selon des sources indirectes citées mardi dans le rapport.........................................
- Les exportations des pays arabes en Gaz naturel liquéfié (GNL) ont connu une hausse d'environ 84,4 millions de tonnes durant les neufs premiers mois de 2022, soit un taux de croissance annuelle de 1,9%, selon un rapport de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OAPEC) sur "l'évolution du gaz naturel liquéfié et de l'hydrogène".
La performance des pays arabes est restée, selon cette Organisation, puissante durant le troisième trimestre de 2022 avec des exportations arabes en GNL avoisinant les 28 millions de tonnes contre 26,2 millions de tonnes enregistrés lors du même trimestre en 2021, soit un taux de croissance annuelle de 6,9%, poussé par une augmentation considérable des exportations du Qatar, du Sultanat d'Oman et de l'Egypte.
Evoquant en détails les exportations de chaque pays, le rapport relève que l'Algérie "se place dans la liste des pays ayant une grande crédibilité dans l'approvisionnement en gaz à ses clients".
Les exportations arabes en GNL au deuxième trimestre de 2022 ont atteint environ 28,9 millions de tonnes par rapport à la même période de l'année 2021 qui a enregistré 27,6 millions de tonnes, soit une croissance annuelle estimée à 4,7%.
S'agissant de la demande dans les marchés mondiaux, celle-ci continue d'augmenter avec une évolution d'une demande sans précédent du marché européen.
Dans le même cadre, les importations ont atteint durant le deuxième trimestre de l'année passée 95,5 millions de tonnes par rapport à environ 92,5 millions de tonnes de la même période en 2021, augmentant ainsi la demande mondiale à 97 millions de tonnes dans le troisième trimestre de 2022 contre 90 millions de tonnes durant la même période de 2021, soit un taux de croissance annuelle de 8%, selon les données de l'OAPEC.
Le rapport a indiqué que les Etats-Unis avaient préservé leur place comme le plus grand fournisseur d'Europe en GNL durant les 9 premiers mois de 2022 avec des importations globales de 40,5 millions tonnes, doit 45% du taux global des importations du marché européen, suivis par le Qatar qui arrive en 2e position avec 16,3%, puis la Russie qui a exporté 12,4 millions tonnes, soit un taux de 13,7%.
Par ailleurs, et concernant le développement des projets planifiés dans le domaine de l'hydrogène dans les pays arabes, le rapport a noté que l'année 2022 a été marquée par "une activité sans précédent" en matière de renforcement de la coopération et du partenariat international dans ce domaine.
Elle a été marquée par des efforts pour la mise en œuvre de projets de grande envergure et la signature de mémorandums d'entente pour la production de l'hydrogène vert et de l'ammoniac vert, en sus de l'augmentation de la production de l'hydrogène bleu et de ses dérivés comme l'ammoniac bleu.
Cette activité a également touché les utilisations de l'hydrogène dans le domaine du transport terrestre, maritime et aérien, au moment où plusieurs pays arabes ont fixé des objectifs assortis de délais précis pour la production de l'hydrogène et le quota ciblé par le commerce mondial, selon le même rapport qui a fait état de l'augmentation du nombre des projets annoncés en 2022 à 61 projets englobant la production de l'hydrogène vert et de l'ammoniac vert (45 projets), la production de l'hydrogène bleu et l'ammoniac bleu (11 projets), et les applications de l'hydrogène dans le domaine du transport terrestre, maritime et aérien (5 projets).
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