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Société
Journée du Samedi 07/11/2021 |
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-Près de 8000 affaires liées à des violences faites aux des femmes et des filles ont été traitées durant les 8 premiers mois de l’année en cours par les services de la Gendarmerie nationale (GN), a révélé, ce dimanche à Alger, son représentant, Walid Riadh Boukabbou, notant une « légère stabilité » du phénomène.
Intervenant lors de la 2éme édition de l’atelier du réseau des journalistes pour la lutte contre les violences faites aux femmes et filles, organisé par le Programme des Nations-Unies pour la Population (FNUAP), l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) en coordination avec le gouvernement algérien et l’ambassade des Pays-Bas en Algérie, M. Boukabbou, a ainsi fait savoir que pas moins de 7994 affaires y afférentes ont été prises en charge par la Gendarmerie, soit une hausse de 0,56 % comparativement à la même période de l’année écoulée.
Détaillant les chiffres relatifs aux actes de violence basés sur le genre, il souligne que 51 % des faits relèvent de l’humiliation et de la menace, 38 % autres sont des agressions physiques, 4 % ont trait aux atteintes à la vie personnelle des victimes, alors que 2 % représentent les rapts de filles.
En outre, 2 % également de ces dernières ont subi des actes immoraux et autant ont été incitées à l’acte sexuel, tandis que 1 % d’entre elles ont été sujettes à des harcèlements sexuels, a-t-il ajouté.
S’agissant de la répartition par âge, le même responsable constate que 59% des victimes de ces violences sont âgée de plus de 30 ans. Il précise dans ce sillage que 31 % des victimes des violences ont plus de 42 ans, 28 % sont âgées entre 30 et 42 ans, 24 % ont entre 18 et 30 ans et, enfin, 17 % figurent dans la tranche d’âge des moins de 18 ans.
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