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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Dimanche 08/09/2025 |
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-Clap de fin, ce lundi , pour le gouvernement de François Bayrou. Le désormais ancien Premier ministre est le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Un vote qu’il a lui-même demandé, il y a 15 jours. 364 députés réunis en session extraordinaire ont voté contre, 194 pour. Dans son dernier discours, il avait pourtant rappelé qu’une fois son gouvernement tombé, rien ne changera pour autant pour les Français car, a-t-il souligné, «le problème, la menace, le risque pour la France demeurera entier», ajoutant en direction de l’assistance : «Parce que Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel». Il ne manquera pas aussi de rappeler que «tous les partis politiques qui ne font pas partie du gouvernement ont annoncé leur décision de renverser ce gouvernement, exploit tout relatif, puisque ce gouvernement est sans majorité, ni majorité absolue, ni majorité relative. Gouvernement dont la chute irrévocable était annoncée depuis la première minute de son existence». Mais au-delà de ces railleries, ce qu’il faut surtout retenir de son discours, ce sont ses propos alarmistes sur l’état des déficits publics. Estimant que «le pronostic vital» de la France était engagé», égrénant les chiffres pour faire prendre conscience à l’hémicycle du bien-fondé de son budget qui prévoit un effort de près de 44 milliards d’euros. «L’addition des déficits, par milliards tous les ans, nous a conduits à une écrasante accumulation, 3.415 milliards d’euros de dettes à l’heure précise où nous parlons», a-t-il précisé. Il a également rappelé qu’à la fin de la décennie, pour «50 milliards créés par le travail, plus de 100 milliards seront transférés à nos créanciers».
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