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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Lundi 26/08/2025

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-Deux-cent-neuf (209) anciens ambassadeurs et hauts fonctionnaires de l'Union européenne, ont adressé une lettre ouverte aux institutions de l'Union européenne (UE), les appelant à prendre des mesures "concrètes" pour faire pression sur l'occupation sioniste pour arrêter sa guerre génocidaire dans la bande de Ghaza. "La famine anthropique est maintenant présente dans l'ensemble des quartiers de Ghaza, où un demi-million de personnes sont confrontées à la faim, à la misère et à la mort", ont souligné les signataires, déplorant la mort en martyrs de plus de 200 Palestiniens, dont plus de 60 enfants, à cause de la malnutrition. "La malnutrition menace actuellement la vie de 132.000 enfants de moins de cinq ans jusqu'en juin 2026, et d'ici la fin septembre 2025, on estime que 640.000 personnes seront confrontées à des niveaux catastrophiques d'insécurité alimentaire", ont-ils prévenu dans leur lettre ouverte. Ils ont relevé que l'insuffisance de l'accès humanitaire à Ghaza a été aggravée par le fait que le gouvernement de l'occupation sioniste a "continué d'empêcher l'Office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et 100 autres ONG internationales de fournir de l'aide depuis le 2 mars, et de bloquer les livraisons d'autres fournisseurs traditionnels expérimentés, tout en donnant la priorité à la militarisation de l'aide fournie, ce qui a entraîné la mort ou la blessure de milliers de Palestiniens désespérés et affamés cherchant à obtenir cette aide". Ils ont également dénoncé l'approbation par le gouvernement de l'entité sioniste des plans pour la construction de 3400 logements dans la zone E1 en Palestine et les agressions des colons en Cisjordanie occupée. Les diplomates ont exprimé à cet effet, leur "profonde déception" de voir que l'UE n'a pris "aucune mesure concrète", face à la dégradation de la situation à Ghaza, pour faire pression sur l'entité sioniste afin qu'elle mette fin à sa guerre brutale, reprenne l'aide humanitaire vitale des principaux donateurs et mette fin à son occupation illégale à la fois à Ghaza et en Cisjordanie........................................................................ -L'ambassade de France à Alger tente de se dédouaner auprès de l'opinion en annonçant à travers un communiqué, publié ce mardi 26 août, une réduction du nombre de rendez-vous disponibles auprès du prestataire Capago, chargé de recevoir les demandes de visas instruites par les trois consulats français, à Alger, Oran et Annaba. Moins de rendez-vous de demandes de visas signifie moins ou pas de visa pour les Algériens, sauf pour quelques cas concernant le renouvellement des visas et les demandes de visas d'études pour la France. L'ambassade de France à Alger explique à travers son communiqué que la réduction du traitement du volume des demandes de visas est due à la réduction des effectifs de l'ambassade, notamment des consulats d'Alger, Oran et Annaba. Une réduction d'un tiers des effectifs à partir du 1er septembre, parce que «le ministère algérien des Affaires étrangères n'a pas donné suite à l'essentiel des demandes de visas d'accréditation sollicités pour ces personnels», relèvent les termes du communiqué en question. Laissant croire en filigrane que la faute repose sur le ministère algérien des Affaires étrangères, alors qu'en réalité le problème est plus profond et le refus du côté algérien de donner suite aux demandes de visas d'accréditation de ce personnel n'est qu'une action des autorités algériennes engagée dans le cadre de la réciprocité. L'on rappelle l'arrestation et la mise en détention d'un agent consulaire algérien, avec deux autres ressortissants algériens, dans une affaire farfelue, montée de toute pièce, en avril dernier, par le ministre de l'Intérieur pour torpiller la relance des relations bilatérales après l'entretien téléphonique entre les Présidents Tebboune et Macron, appuyé par une visite du ministre français des Affaires étrangères jugée constructive. L'ambassadeur de France à Alger a été convoqué pour recevoir les protestations des Autorités algériennes sur «la forme» et sur «le fond» de l'affaire, notamment l'absence de «notification par le canal diplomatique», exigeant de ce fait la libération de l'agent consulaire. Constatant qu'aucune action n'a été engagée dans ce sens par les autorités françaises, pour ne pas dire que la situation n'a fait qu'empirer, l'Algérie avait décidé d'expulser 12 agents consulaires français, dont certains sont fonctionnaires du ministère français de l'Intérieur. Et, au lieu de faire une pause et trouver une solution à cette crise diplomatique, la France a expulsé un même nombre d'agents consulaires algériens. Puis, d'autres problèmes diplomatiques sont venus s'y greffer, à l'enseigne de l'empêchement des agents algériens de prendre possession de la valise diplomatique au niveau des aéroports français, entraînant une réaction de réciprocité de la part de l'Algérie, ainsi que l'exigence par la France d'un visa pour les Algériens détenteurs de passeports diplomatiques, également opposé à la réciprocité par le côté algérien. Sans oublier cette lettre du président Macron, adressée à son Premier ministre, où il lui demande clairement «plus de fermeté» vis-à-vis de l'Algérie. En somme, on est arrivé à cette réduction du personnel dans les consulats français, qui entraîne une réduction des visas pour les Algériens. Une réduction, comme par hasard, fortement réclamée par une certaine classe politique française depuis bien longtemps. Dans son communiqué, la représentation diplomatique française à Alger explique que la crise entre la France et l'Algérie aura pour effet une «réduction significative» de ses effectifs et des trois consulats généraux dès le 1er septembre prochain, une situation qui aura «notamment pour conséquence une capacité limitée à instruire les demandes de visas pour la France». Ajoutant que face à cette situation, les consulats d'Alger, Oran et Annaba sont en «train de se réorganiser pour accorder la priorité des services aux Français, aux demandes de renouvellement de visas et aux demandes de visas d'études en France», selon le communiqué.