|
Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Lundi 04/03/2025 |
|


|
-La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté, ce mardi, un vaste plan pour la défense européenne.
La Commission européenne a dévoilé hier mardi un plan pour «réarmer l'Europe» qui ambitionne de mobiliser près de 800 milliards d'euros pour sa défense, dont 150 milliards de prêts, et fournir une aide immédiate à l'Ukraine.
«L'Europe fait face à un danger clair et immédiat d'une ampleur qu'aucun d'entre nous n'a connue dans sa vie d'adulte», a affirmé sa présidente Ursula von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27. «L'avenir d'une Ukraine libre et souveraine, d'une Europe en sécurité et prospère, est en jeu», a-t-elle assuré dans cette lettre, qui présente un plan en cinq volets destiné à renforcer la défense européenne. Ce projet, baptisé «réarmer l'Europe», aura la capacité «de mobiliser près de 800 milliards d'euros en dépenses d'armement pour une Europe sûre et résiliente». Le premier «pilier» de ce plan prévoit de mettre quelque 150 milliards de prêts à disposition des 27 pays de l'UE pour financer le renforcement des capacités de défense en Europe. Ces fonds doivent servir en priorité à investir dans les domaines où les besoins sont les plus urgents comme la défense anti-aérienne, les missiles, les drones et les systèmes anti-drones ou encore les systèmes d'artillerie.
La Commission entend aussi utiliser des fonds d'aide aux régions les plus défavorisées de l'UE, les fonds dits de cohésion, pour financer des projets de défense. Le total de ces fonds pour la période 2021-2027 est de 392 milliards d'euros, mais
la Commission européenne veut davantage mobiliser le secteur privé pour le financement de la défense en Europe. Le total de ces mesures doit permettre de mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros en faveur de la défense, a expliqué Mme von der Leyen. Les dirigeants des 27 vont en discuter jeudi à Bruxelles à l'occasion d'un sommet extraordinaire..................................................
-Le conciliabule de Riyadh, entre les sept pays participants, a laissé en marge des pays qui devaient logiquement être partie prenante des discussions et, surtout, des décisions éventuelles. En sa qualité de membre du Conseil de sécurité de l’ONU au nom des pays arabes, l’Algérie ne pouvait décemment être ignorée, en amont comme en aval de la démarche et c’est la raison pour laquelle le président Abdelmadjid Tebboune a chargé le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de représenter l’Algérie à un tel conclave qui pèche par un manque flagrant d’inclusivité. Une absence regrettée mais aussi une décision saluée par la rue arabe et, plus encore, palestinienne, ainsi que par les médias internationaux et les réseaux sociaux majeurs. Les 22 pays réunis pour un sommet extraordinaire au Caire, ce mardi devaient donc prendre acte du projet alternatif égyptien, adopté au sommet « informel » de Riyadh, projet qui concerne l’avenir de la bande de Ghaza, territoire totalement ravagé par une agression sioniste durant 15 mois au lieu et place du plan de Donald Trump. Celui-ci est fortement décrié par l’ensemble de la communauté internationale et seul le Premier ministre sioniste, Netanyahu, l’avait salué en affirmant qu’ « il est temps de donner aux habitants de Ghaza la liberté de partir »…Et c’est lors d’une réunion à huis clos, après des discours prononcés par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa Al Khalifa, selon l’ordre du jour publié par l’organisation panarabe, que les participants devaient « approuver » la déclaration finale. Rappelons, à ce sujet, que les Nations unies évaluent à plus de 53 milliards de dollars le coût de la reconstruction du territoire ghazaoui en ruines.Or, le plan égyptien parle d’une vision globale destinée à maintenir la population palestinienne de Ghaza sur sa terre pour un coût de 20 milliards de dollars nécessaires à une reconstruction « dans sa phase initiale » et provenant, pour l’essentiel, de contributions des pays arabes et musulmans. Il se déroulerait sur une période de 5 ans et comprendrait 3 étapes dans la reconstruction de l’enclave palestinienne. Pour engager les chantiers, il propose de créer 3 zones dites de sécurité où la population serait regroupée pour permettre le début des travaux de déblaiement des décombres, notamment. Une phase de 6 mois serait consacrée à l’installation de chalets mobiles et autres logements d’appoint. Plus d’une vingtaine d’entreprises égyptiennes et étrangères seront chargées de leur construction et de l’évacuation des décombres. Jusque-là , il s’agit de paramètres « techniques », mais le plan recèle d’autres surprises de taille. Il y est question, en effet, de remplacer le gouvernement du Hamas par une « instance intérimaire contrôlée par les pays arabes, musulmans et occidentaux » et de créer une nouvelle « police palestinienne » ! Or, le Hamas a déjà fait savoir qu’il rejette fermement toute proposition imposée aux Palestiniens par d’autres États.................................
-Une réunion tripartite AlgérieTunisie-Libye s’est tenue entre le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger de la République tunisienne, pays frère, Mohamed Ali Nafti, et le chargé de la gestion du ministère des Affaires étrangères de l’État de Libye, Taher Al-Baour, peu avant l’ouverture des travaux du Sommet arabe extraordinaire au Caire, a indiqué, hier, un communiqué du ministère. La réunion a permis de passer en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des résultats du Sommet Algérie-Tunisie-Libye, tenu en avril 2024 à Tunis, ajoute la même source. Les trois ministres ont également évoqué les préparatifs liés à l’organisation du prochain sommet tripartite prévu à Tripoli (Libye), «et convenu des principales étapes et dispositions en vue de garantir le succès de cette importante échéance», conclut le communiqué............................
-Le président français est intervenu, une fois de plus, pour remettre de l’ordre dans la maison France, livrée ces derniers jours à des vents contraires. Dans une déclaration au journal Le Figaro, il a signalé les grosses erreurs du gouvernement Bayrou dans le dossier algérofrançais mais a également, selon le même journal, souligné les liens forts entre l’Algérie et la France. Et dans ces liens, il y a la communauté algérienne vivant en France qui, affirme le journal, pourrait «casser la baraque». Le Figaro, qui impute cette crainte au sommet de l’État français, retient également l’insistance du président Macron à maintenir la position qui est la sienne, même après la nouvelle sortie de route du ministre de l’Intérieur. Le chef de l’État français a ainsi rappelé que l’accord de 1968 relève du ressort exclusif du Président. «Chacun est dans ses compétences. L’accord de 1968, c’est le domaine du président de la République
|
 |
|