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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Mardi 13/11/2024 |
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-Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en garde, lors du deuxième sommet arabo-islamique ouvert à Riyadh, en Arabie saoudite, contre les manœuvres et les agissements qui visent la liquidation de la cause palestinienne. «Il n’y a aucune perspective de mettre fin à la guerre génocidaire à Ghaza, aucune perspective de protéger le Liban de son extension, et aucune perspective d’arrêter l’escalade de l’occupation israélienne ni de l’empêcher de déclencher une guerre régionale à grande échelle. Par-dessus tout, il y a le danger de la liquidation de la cause palestinienne», a alerté le président Tebboune dans son allocution, lue par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors de ce sommet sur la situation en Palestine et dans la région du Proche-Orient. Le chef de l’Etat a précisé que cette liquidation risque de se faire de trois manières. Tout d’abord, a-t-il affirmé, «en vidant le projet national palestinien de son contenu, d'une manière étudiée, méthodique, conçue et exécutée avec maîtrise». Deuxièmement, à travers «la négation de l’idée d’un État palestinien et l’exclusion de sa création en tant que condition centrale d'une solution juste, durable et définitive au conflit arabo-israélien». Et enfin, par le biais de «l’élimination totale du principe de la terre contre la paix», alors que l’occupant israélien «s’accroche à l’illusion de pouvoir réaliser une paix sur mesure, selon ses caprices et ses ambitions, sans le moindre respect des règles et des dispositions du droit international, à leur tête l’inéluctabilité de la fin de l’occupation des territoires palestiniens et arabes(......). Par ailleurs, le président Tebboune a affirmé, que la suspension de l’adhésion de l’occupant israélien aux Nations unies et l’interdiction des livraisons d’armes sont les seules mesures capables de le dissuader et de le contraindre à cesser ses attaques contre Ghaza et le Liban. ........................................
-Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, s’est entretenu, en marge du sommet arabo-islamique à Riyad avec le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de Palestine, Mohammad Mustafa. Les discussions entre les deux hommes ont porté sur les développements que connaît la situation dans les territoires palestiniens occupés.
RI CHRONO 11/11
-Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, l'ambassadeur Amar Bendjama, a présidé, ce lundi, les travaux d'une réunion de l'Assemblée générale (AG) des Nations unies, pour débattre de la représentation équitable au Conseil de sécurité et d'autres questions liées au Conseil.
Cette activité s'inscrit dans le cadre de l'élection par acclamation de l'Algérie en juin dernier, comme vice-présidente de la 79e session de l'AG de l'ONU.
Dans son allocution prononcée lors de cette réunion au nom de l'Algérie, l'ambassadeur Amar Bendjama, a réaffirmé le soutien total de notre pays, en sa qualité de membre du Groupe des dix, à la position africaine commune, comme établi par le Consensus d'Ezulwini et la Déclaration de Syrte, rappelant que les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont approuvé en septembre dernier, à travers l'adoption du Pacte pour l'avenir, un critère fondamental pour la réforme du Conseil de sécurité, à savoir la nécessité de lever, en priorité, l'injustice historique imposée à l'Afrique et de traiter le continent comme un cas particulier.
Le représentant de l'Algérie a souligné, dans son allocution, que le monde a beaucoup changé depuis la création du Conseil de sécurité en 1945, ajoutant que la composition du Conseil ne reflète plus la réalité du système mondial actuel, et sa légitimité et son efficacité sont de plus en plus remises en question, y compris le droit de veto dont disposent les cinq membres permanents.
L'ambassadeur Bendjama a déploré l'échec du Conseil à remplir son mandat, faisant référence au génocide subi par les Palestiniens depuis plus d'une année, et à l'intensification et l'élargissement des agressions sans que le Conseil parvienne à y mettre fin.
L'Algérie, en sa qualité de membre de cet organe, est témoin de près des manquements de ce système notamment en matière de transparence et de l'obligation de demander des comptes, a-t-il dit précisant que ce système permet à un petit groupe de pays de dicter l'ordre du jour du Conseil et de prendre les décisions.
L'absence de transparence lors des consultations et des négociations, notamment celles menées par les porte-plumes, exacerbe l'ambiguïté et l'exclusivité, a-t-il ajouté.
"La réforme n'aura peut être pas lieu de sitôt, pour des raisons que nous connaissons tous. Cependant, il faut qu'il y ait un point de départ", a-t-il souligné, insistant sur l'impératif de renforcer la transparence et d'exiger la reddition des comptes au sein du Conseil sans plus tarder.
Il a mis l'accent également sur la nécessité de responsabiliser les porte-plumes et de leur demander des comptes.
La réforme du Conseil de sécurité ne fera que lui conférer davantage de légitimité, et lui permettra de faire face aux défis sécuritaires pressants du 21e siècle tout en assurant que l'ONU puisse continuer à assumer son rôle essentiel comme ce fut le cas à sa création.
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