|
Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Vendredi 05/10/2024 |
|
|
-Au Cap (Afrique du Sud), à Londres (Royaume-Uni), à Paris, Lyon ou Strasbourg, des milliers de personnes ont défilé samedi 5 octobre lors de rassemblements pro-Gaza, marquant le premier anniversaire du sanglant conflit entre Israël et le Hamas. Ces manifestations avaient lieu alors qu'Israël vient de mener de nouveaux bombardements au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien.
En France, plusieurs milliers de personnes ont défilé pour marquer leur "solidarité avec les peuples palestinien et libanais".
A Londres, des milliers d'habitants et des personnalités politiques ont défilé dans la capitale britannique. Brandissant des pancartes et des drapeaux palestiniens et libanais, les manifestants se sont élancés dans le centre de la ville en fin de matinée. En tête du cortège notamment, l'ancien leader travailliste Jeremy Corbyn (aujourd'hui indépendant) ou encore l'ancien Premier ministre écossais Humza Yousaf.
A Dublin, la capitale irlandaise, plusieurs centaines de personnes ont aussi manifesté leur soutien aux Gazaouis aux cris de "liberté et justice pour les Palestiniens".
En Afrique du Sud, plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans le centre du Cap, agitant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans anti-israéliens. Brandissant des pancartes accusant Israël de génocide et célébrant l'ancien leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué samedi 28 septembre, les manifestants se sont dirigés vers le Parlement sud-africain.
Des marches en faveur de Gaza étaient également prévues samedi dans d'autres villes sud-africaines, dont Johannesburg et Durban.....................................
-Le président français Emmanuel Macron a pris position ce 5 octobre en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël. Lors d’une interview sur France Inter, il a souligné la nécessité d’une solution politique plutôt que militaire au conflit qui sévit dans la bande de Gaza. « La priorité est qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a déclaré le chef de l’État, tout en précisant que la France ne participe pas à ces livraisons. ................................
-Le président français Emmanuel Macron a regretté samedi 5 octobre le "choix" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'intervenir militairement au Liban, notamment dans des "opérations terrestres", tout en réaffirmant le droit d'Israël à se défendre à deux jours du premier anniversaire des attaques du 7 octobre.
"Je regrette que le Premier ministre Netanyahu ait fait un autre choix (que le cessez-le-feu proposé par Paris et Washington, ndlr), ait pris cette responsabilité, en particulier d'opérations terrestres sur le sol libanais", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de clôture du 19e Sommet de la Francophonie à Paris.
"La France est "en solidarité avec la sécurité d'Israël", a-t-il par ailleurs souligné, en annonçant qu'il recevrait lundi à l'Elysée les familles d'otages franco-israéliens détenus à Gaza. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot rencontrera de son côté les familles de victimes franco-israéliennes des attaques du 7 octobre en Israël.
Le président français, visant les États-Unis, a réitéré son appel à cesser les livraisons d'armes à Israël utilisées à Gaza.
"Si on appelle à un cessez-le-feu, la cohérence, c'est de ne pas fournir les armes de la guerre", a-t-il martelé.
"Et je pense que ceux qui (les) fournissent ne peuvent pas chaque jour appeler à nos côtés au cessez-le-feu et continuer de les approvisionner", a-t-il ajouté.
Le président américain Joe Biden s'est jusqu'à présent refusé à user du levier des armes à Israël, en dehors de la suspension d'une livraison de bombes en mai.
Les 88 membres de l'Organisation internationale de la Francophonie, dont la France, le Canada ou encore la Belgique, ont demandé "unanimement" un cessez-le-feu "immédiat et durable" au Liban, autre membre de l'OIF, a encore annoncé Emmanuel Macron.
Il a également remercié les membres de l'OIF "d'avoir approuvé l'organisation par la France d'une conférence internationale de soutien au Liban" en octobre.
|
|
|