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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Vendredi 02/03/2024 |
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-Après trois jours de débats à huis clos, le Conseil de sécurité de l’Onu a fini par adopter un communiqué dans lequel il a exprimé sa «profonde préoccupation» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment par balles». Il a qualifié ce carnage d’«incident» «qui a impliqué les forces israéliennes», exhorté «Israël à maintenir les postes frontaliers ouverts pour l’acheminement de l’aide» et «exigé la protection des civils et la fourniture immédiate de l’aide humanitaire».
Après la mise en échec par les Etats-Unis d’une résolution présentée par l’Algérie, tenant Israël pour responsable du massacre de plus d’une centaine de personnes lors d’une distribution d’aide humanitaire, à Ghaza, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu se sont contentés de l’adoption du texte algérien, sous forme d’une «déclaration» plus nuancée.
Les Américains, faut-il le rappeler, se sont opposés à tout communiqué de presse du Conseil de sécurité, impliquant ou condamnant Israël ou de mentionner les victimes ou leur nombre. Leur ambassadeur adjoint auprès de l’Onu, Robert Wood, avait même expliqué aux médias : «Nous voulons obtenir les faits, afin que le langage nous permette de nous exprimer sur la question, mais que cela soit fait avec la diligence requise. Nous ne pourrons peut-être pas le faire.
Ou peut-être pouvons-nous trouver une formulation.» Dans le communiqué de presse adopté samedi soir, après trois jours de débats dans les coulisses et des réunions à huis clos, les membres du Conseil de sécurité sont arrivés à un consensus.
Ils se sont déclarés «profondément préoccupés» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment des personnes blessées par balles, comme l'a observé l’Ocha (Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires)». Pour eux, le massacre de 117 personnes par l’armée d’occupation est un «incident» qui «a impliqué les forces israéliennes au cours d'un grand rassemblement entourant un convoi d'aide humanitaire au sud-ouest de la ville de Ghaza».
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