|
Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Jeudi 09/02/2024 |
|
|
-Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger,. Ahmed Attaf, a été reçu, vendredi à Nouakchott dans le cadre de la visite qu'il effectue en qualité d'Envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à qui il a remis un message écrit du président de la République, indique un communiqué du ministère.
Dans une déclaration au sortir de l'audience, A. Attaf a déclaré que sa "visite en Mauritanie, pays frères, s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des dirigeants des deux pays de renforcer les relations algéro-mauritaniennes et les promouvoir aux plus hauts rangs, outre leur souci constant de contribuer à tout ce qui est à même de renforcer la sécurité et la stabilité dans la région et dans le proche voisinage".
A. Attaf a, à cet égard, souligné, entre autres, que les relations bilatérales "sont actuellement à leur apogée sur le plan historique, mais aussi en termes de développement et de dynamisme, notamment dans le cadre des projets complémentaires et intégrés, convenus entre le Président Abdelmadjid Tebboune et son frère, le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani".............................................
--La première session des consultations politiques algéro-russes s'est tenue vendredi à Moscou (Russie), sous la coprésidence du Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounes Magramane et de son homologue, Représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et l'Afrique et vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'activation des dispositions de la Déclaration du partenariat stratégique approfondi signé à Moscou, à l'occasion de la visite d'Etat qu'avait effectuée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en juin dernier en Russie, précise la même source.
Cette session permettra d'"examiner les voies et moyens de renforcer et de promouvoir la coopération bilatérale dans différents domaines", et de procéder à "un échange de vues sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun"...............................
-L'ancien envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross a critiqué les médias et le gouvernement marocains qui ne cessent de mener des campagnes de désinformation et de porter de fausses accusations contre lui lors de l'exercice de ses fonctions, soulignant que le Makhzen souhaite un envoyé onusien dans la région dépourvu de neutralité, pour satisfaire ses ambitions.
Dans le cadre de l'exercice du droit de réponse, M. Ross a réagi aux accusations fallacieuses publiées sur le site «Maroc diplomatique» et à celles déjà exprimées par de hauts responsables marocains concernant une prétendue hostilité envers le Maroc, dans des tentatives de diffamation à cause de sa neutralité dans le dossier sahraoui.
Le diplomate a précisé qu'il a œuvré comme envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental pendant huit ans, rappelant que sa mission, telle que définie dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, était de faciliter des négociations directes entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) en vue de parvenir à «une solution politique mutuellement acceptable, qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Soulignant que son rôle de facilitateur lui imposait une neutralité absolue, M. Ross a tenu à signaler que «jamais une seule fois en huit ans il n'a épousé une proposition spécifique (pour le règlement du conflit au Sahara occidental), malgré la forte pression du Maroc pour plaider en faveur de l'autonomie sous une prétendue souveraineté marocaine», alors que le Front Polisario continue de plaider en faveur d'un référendum d'autodétermination incluant l'indépendance comme option. Par ailleurs, M. Ross a également rappelé que l'Algérie a toujours été en faveur d'un règlement impliquant un référendum au Sahara occidental conformément aux différentes résolutions onusiennes.
A ce titre, il a affirmé que «le Maroc était clairement déçu que l'Algérie ne puisse pas être amenée à faire davantage pour promouvoir un règlement à son goût» et que, «en tant qu'Etat souverain, elle a maintenu sa position».
|
|
|