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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mercredi 04/01/2024

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-Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, a mis en garde contre l'"émergence d’un conflit régional aux conséquences incontrôlables" en mer Rouge et appelé à "éviter de prendre toute mesure susceptible d'aggraver la tension au Yémen et de saper les grands efforts déployés par l'envoyé spécial de l'ONU dans la région". Dans la première déclaration de l'Algérie en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, au cours d'un briefing sur les récents développements en mer Rouge, A. Bendjama a souligné que "le contexte régional actuel est marqué par des risques d’escalade" et qu'"il est capital d’éviter l’émergence d’un conflit régional aux conséquences incontrôlables". Le diplomate algérien a appelé aussi à "éviter de prendre toute mesure susceptible d'aggraver la tension au Yémen lui-même et de saper les grands efforts déployés par l'envoyé spécial de l'ONU, qui a reçu le soutien des parties locales et régionales". Après avoir souligné l'engagement de l'Algérie en faveur du maintien de la paix et de la sécurité internationales, A. Bendjama a déclaré que "les Etats côtiers sont les premiers responsables de la sécurité maritime en mer Rouge", avertissant que "tout effort collectif qui ne compterait pas sur la participation active de ces Etats est voué à l’échec". Il a estimé que ces développements en mer Rouge "ont des conséquences majeures sur la sécurité économique et maritime de la région", ajoutant que "la mer Rouge constitue un corridor essentiel pour le commerce mondial et est responsable d'environ 15% des activités maritimes mondiales, et protège la navigation maritime dans la région". Par ailleurs, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, a évoqué la création du Conseil des Etats du Golfe et d'Afrique sur la côte de la mer Rouge et le golfe d'Aden comme un "cadre au service de la sécurité et des intérêts économiques dans cette région maritime stratégique" Il a appelé, à cet effet, à "remédier aux causes profondes des entraves à la liberté maritime afin d’aboutir à une réponse globale".