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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Samedi 11/06/2023

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-L’ancien ministre français de l’Éducation, François Bayrou, a remis en question les critiques visant la communauté algérienne pour dénoncer les problèmes d’immigration. Selon lui, concentrer l’ensemble du problème sur cette question est une erreur. Sur le plateau de CNews, ce dimanche 11 juin, il a exprimé son point de vue sur les débats autour de l’accord algéro-français de 1968. François Bayrou a souligné qu’il existe des responsables algériens de premier plan qui pensent que l’accord de 1968 n’est pas satisfaisant. En tant que leader du parti centriste MoDem, qui a participé au gouvernement d’Édouard Philippe durant le premier mandat d’Emmanuel Macron, Bayrou estime que l’idée de focaliser sur l’Algérie pour les problèmes rencontrés en France doit être discutée. Il rappelle qu’il y a entre deux et deux millions et demi d’Algériens en France, des ressortissants travaillant et vivant dans le pays. Le diplomate à la retraite, Xavier Driencourt a lancé une campagne pour dénoncer l’accord de 1968, accordant certains droits aux Algériens en France. Et cette campagne, menée avec acharnement par le diplomate, laisse penser qu’il ne s’agit pas seulement d’un avis personnel exprimé à travers les médias. Les prises de position de Xavier Driencourt ont été suivies par celles de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et de l’actuel président du Sénat, Gérard Larcher, qui partagent le même point de vue que l’ancien ambassadeur. Donc, ce bruit médiatique semble préparer l’opinion française et les autorités algériennes à une demande de révision approfondie, voire de résiliation pure et simple, de ce texte jugé anachronique du côté français. Enfin, François Bayrou affirme que même en Algérie, on considère que l’accord de 1968 nécessite une mise à jour pour mieux garantir les droits des Algériens vivant en France ou souhaitant s’y installer. Ces droits sont rarement respectés, en particulier en ce qui concerne la délivrance de visas, qui reste au plus bas malgré les déclarations du président français et du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonçant la levée de la décision de réduire de moitié le nombre de visas accordés aux Algériens. Cette annonce est contredite par le nombre élevé de refus, atteignant jusqu’à 90%, poussant les demandeurs à se tourner vers l’Espagne malgré le gel du Traité d’amitié avec ce pays par l’Algérie.