|
Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Samedi 19/02/2023 |
|
|
-Les travaux du 36e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) ont repris, ce dimanche matin à Addis-Abeba avec la participation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en sa qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Au deuxième et dernier jour du Sommet, les dirigeants africains examineront, à huis clos, les principales questions intéressant le continent africain, notamment l'accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)" et la situation de paix et de sécurité en Afrique, la lutte contre les changements climatiques et les défis de sécurité alimentaire, outre l'évaluation du plan d'exécution de la première décennie de l'Agenda 2063 de l'UA et la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies..........................................
-Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a décidé d'octroyer un montant d'un milliard de dollars US à l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, destiné au financement des projets de développement dans les pays africains.
Dans une allocution lue par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, lors du 36e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), dont les travaux se poursuivent, ce dimanche, à Addis-Abeba, le président de la République a affirmé que cette démarche procède de "la conviction de l'Algérie que la sécurité et la stabilité en Afrique sont liées au développement".
"J'ai décidé d'injecter un montant d'un milliard de dollars US au profit de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement pour le financement de projets de développement dans les pays africains notamment les projets d'intégration ou ceux à même de contribuer à accélérer le développement en Afrique", a dit le Président Tebboune.
L'Agence entamera les procédures d'exécution de cette initiative stratégique en coordination avec les pays africains souhaitant en bénéficier...............................................
--L'Algérie a dénoncé une campagne mensongère émanant de certains cercles hostiles alléguant une prétendue "décision" des autorités algériennes de suspendre la délivrance de visas touristiques au profit des ressortissants français, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
"Au cours des derniers jours, il a été relevé une campagne mensongère, émanant de certains cercles hostiles à notre pays, alléguant une prétendue +décision+ des autorités algériennes de suspendre la délivrance de visas touristiques au profit des ressortissants français", lit-on dans le communiqué.
Le ministère tient à apporter un "démenti catégorique à cette campagne de désinformation et précise que les représentations diplomatiques et consulaires algériennes à l'étranger assurent de manière continue la prestation de services consulaires et continuent à délivrer, de la façon la plus normale, des visas touristiques aux ressortissants de l'ensemble des pays tiers, y compris les français, désireux se rendre en Algérie".
En outre, le ministère précise que depuis le début de cette année, et dans le cadre de la promotion des destinations touristiques vers l'Algérie, "des mesures additionnelles de facilitation ont été introduites, à titre exceptionnel, en vue de permettre la délivrance de visas de régularisation à l'arrivée au territoire national (aéroports internationaux, postes frontaliers terrestres et portuaires) au profit des ressortissants de pays tiers désirant se rendre, dans un cadre touristique et par le biais d'agences de voyages, dans l'une des vingt-quatre (24) wilayas du Sud du pays".
Par ailleurs, "les demandes de visas formulées, à titre privé, continuent d'être traitées au niveau des services consulaires algériens à l'étranger, conformément à la réglementation et aux procédures en vigueur", conclut le communiqué...............................................
--L’Union africaine (UA) a affirmé ce dimanche qu’elle n’a « ni autorisé ni invité » une délégation de l’entité sioniste, qui s’était infiltrée au 36e Sommet de l’organisation panafricaine, dont les travaux ont débuté samedi dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. Une vidéo, diffusée par plusieurs sources samedi, montrait l’expulsion par les agents de sécurité d’une délégation de l’entité sioniste, qui s’était infiltrée aux travaux du sommet de l’UA organisé samedi et dimanche sous le slogan « Accélération de la mise en úuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».
En réaction à cet incident, Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l’UA, Mahamat Moussa Faki, a précisé dans un tweet : « L’UA n’a ni autorisé ni invité l’individu en question, qui a été dument expulsé, à assister à l’ouverture de notre sommet ». Et de souligner, dans ce contexte, que le statut de l’entité sioniste au sein de l’UA « fait actuellement l’objet d’un examen par un comité des chefs d’Etat », ajoutant que cette expulsion « sera prise en compte » par ce dernier.
A rappeler que le président de la Commission de l’UA avait pris une décision unilatérale en juillet 2021 concernant l’octroi à l’entité sioniste du statut d’observateur au sein de l’UA, décision qui s’est heurtée à une forte opposition au sein de l’organisation continentale, notamment par des pays qui soutiennent le droit constant du peuple palestinien à la liberté et à l’indépendance.
De nombreuses parties africaines et arabes ont considéré la démarche de Mahamat Moussa Faki comme une « violation flagrante » de la Charte africaine des droits de l’Homme et des principes et valeurs de l’Union et de son statut, qui défend la lutte contre le racisme, la décolonisation et le droit des peuples à l’autodétermination.
Lors des travaux de la précédente session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, la décision de suspendre l’octroi du statut d’observateur à l’entité sioniste a été adoptée à l’unanimité, avec la formation d’un comité de sept chefs d’Etat, dont l’Algérie, pour soumettre une recommandation au sommet de l’Union sur cette question.
|
|
|